
Ce reportage du magazine Panorama de la VRT interpelle dans un climat communautaire déjà très tendu. Certains bourgmestres de BHV bloquent des ventes de logements privés à des francophones.
Plusieurs bourgmestres ont conclu des accords informels avec des promoteurs. Ces promoteurs doivent transmettre les listes des candidats acheteurs de leur projet immobilier. Des listes qui sont alors minutieusement examinées et si le candidat acheteur ne parle pas le néerlandais ou ne prouve pas sa volonté d'intégration, la vente n'est pas conclue.
Vilvorde, Overijse, Hal, Gooik... Pour acheter dans ces communes flamandes, il faut montrer patte blanche, après le "wooncode", après le décret "wonen in eigen streek", les bourgmestres de ces communes concluent désormais des accords informels avec les promoteurs immobiliers.
Ils veulent assurer le caractère flamand de leur commune et ne s'en cachent pas devant les caméras de la VRT, comme Michel Doomst, le bourgmestre de Gooik : "Il est évident que nous négocions avec les promoteurs la façon dont s'implantent les lotissements et nous parlons naturellement aussi de qui va venir y vivre et dans ce domaine nous avons effectivement des contacts et des accords informels pour vérifier que ces gens sont tout de même prêts à s'intégrer, et nous sommes prêts à les y aider... Mais nous voulons savoir qui vient vivre dans ces lotissements, même s'il s'agit de projets de nature privée."
Deviner le profil du candidat acheteur
Le bourgmestre de Gooik expplique la suite de la procédure : "Eh bien nous demandons ce type d'information pour que nous puissions les contacter et les encourager à apprendre le néerlandais. (...) Nous décidons, avec les promoteurs, qui peut avoir un logement, donc nous vérifions d'où ils viennent, où ils habitent. Sachant cela, on peut deviner quel est le profil du candidat acheteur et on peut se demander si ce sont effectivement des gens qui pourraient s'intégrer de manière normale".
Bref, celui qui ne parle pas néerlandais ou qui n'a pas un profil séduisant aux yeux de ces bourgmestres a peu de chance d'être prioritaire auprès des promoteurs privés...
Ces petits arrangements entre promoteurs et communes ne sont nullement officiels mais beaucoup de communes l'appliquent et demandent aux promoteurs immobiliers de leur fournir une liste des candidats acheteurs.
C. Hick et B. Hupin
Remarque du Résistant: et si Bruxelles interdisait la pratique du flamand dans les administrations communales et filtrait les ventes immobilières vers des non-flamands ! Soit leur rendre la monnaie de leur pièce ?
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