mercredi 25 mai 2011

Qu'ils restent en Flandre avec leurs conneries. On ne devrait même pas répondre à ce courrier.

Depuis 2005, la STIB a décidé de passer de la musique pop plutôt que de la musique instrumentale "d'ascenseur" dans le métro bruxellois. Mais lorsque des chansons en français ont été diffusées, des dizaines de lettres de plainte ont été envoyées par des usagers néerlandophones.
En 2005, la STIB décidait d’en finir avec le "muzak" (de la musique instrumentale vague cousine de la musique d’ascenseur) au profit de la pop en bonne et due forme, la vraie, celle qui alimente le Top 50.
Lors de la mise en place de cette petite révolution musicale, "la clef de répartition suivante a été appliquée : 70% de morceaux en anglais, 15% en espagnol et 15% en italien", explique An Van Hamme, la porte-parole de la société de transport bruxelloise, à brusselnieuws.be.
"Une enquête de satisfaction indiquait alors que 85% de nos clients étaient satisfait de cette répartition", poursuit la porte-parole.
Vous l’aurez sans doute remarqué mais, alors que Bruxelles est une ville bilingue français-néerlandais, les deux langues officielles de la région sont absentes de la clef de répartition.
La faute, d’après la STIB, à une sensibilité linguistique à fleur de peau de certains usagers néerlandophones. "En avril de cette année, nous avons fait une expérience au cours de laquelle nous avons passé un morceau du hit parade international, en français", raconte An Van Hamme. "Et nous avons reçu des dizaines de lettres de plaintes de clients néerlandophones", relate-t-elle.
Du coup, les velléités de diffusion d’artistes francophones ont été étouffées dans l’œuf dans les 69 stations de métro et de pré-métro du réseau de la capitale. Et pour ménager l'équilibre communautaire, le néerlandais (qui n'a de toutes façons pas pour habitude de squatter les charts internationaux) a été écarté également.
Selon Télé Bruxelles, la STIB serait toutefois prête à passer des disques en français si cela se fait dans le cadre d’un accord commercial. Soit un accord comparable à celui qui avait vu le dernier album de Lady Gaga diffusé dans les galeries du métro lundi dernier.
Julien Vlassenbroek

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