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ÉDITO Certains francophones sont décidément incorrigibles. Il aura suffi d’une petite phrase dominicale ambiguë de Kris Peeters invitant Elio Di Rupo à réécrire sa note pour qu’ils voient le signe d’ouverture tant attendu de la part du CD&V. Ne soyons pas si dupes. Il n’en est rien. En effectuant cette sortie, le ministre-Président flamand poursuivait en réalité trois buts bien différents. Le premier, c’est de ne pas céder une parcelle du rôle du bon Flamand à Bart De Wever, son principal rival au poste de ministre-Président flamand après les prochaines élections régionales de 2014. Exiger la réécriture de la note, c’est paraphraser à peine plus poliment la N-VA, qui l’a descendue en flammes. Le deuxième but de la manœuvre, c’est d’éloigner la pression du CD&V. Ou, si vous préférez, de le prétendre finalement ouvert et raisonnable et, dès lors, pas responsable de la crise, en cas d’impopulaire retour aux urnes. Et le troisième but – sans doute le plus pervers – c’est de forcer le président du PS à reconnaître, de facto, l’insipidité de son texte, en l’amenant à le réécrire. Traduisez : à le durcir de nouveau en faveur de la Flandre et de ses revendications. Bref : de l’humilier, lui dont Peeters connaît malgré tout la cote de popularité auprès d’une partie de la population du nord du pays. Bart De Wever l’a d’ailleurs bien compris, lui emboîtant résolument le pas, dès hier midi. C’est tout dire… |
Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
mercredi 13 juillet 2011
Pas négocier, mais humilier.
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