Kris Peeters veut faire cavalier seul
Mais cette mission princière a révélé une grosse divergence de vue entre le ministre flamand de l’Economie Kris Peeters et les autres ministres régionaux. Kris Peeters a fait savoir que, dorénavant, il voulait nouer lui-même des contacts directs avec les chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, sans en référer avec le Premier ministre fédéral. Pour le ministre bruxellois de l’Economie Benoît Cerexhe, "les trois régions du pays ont intérêt à continuer à travailler ensemble et à présenter une image de cohésion. Je privilégierai toujours les missions conjointes. Tant il existe des difficultés en ce qui concerne la politique intérieure, tant le travail d'équipe mené en collaboration par les trois agences régionales à l'exportation fonctionne bien à l'étranger. En outre, s'adresser à quatre ministres, en plus du prince Philippe, impressionne les interlocuteurs économiques. Cela montre que les pouvoirs publics sont aux côtés des entreprises".
Etienne Cerexhe s’était énervé au cours du voyage aux Etats-Unis lors de l’inauguration du pavillon belge à la Bio International Convention. Le ministre bruxellois a découvert, dans la partie flamande du stand, une carte intégrant Bruxelles dans la Flandre, et présentant les entreprises bruxelloises comme flamandes, ce qui a provoqué son irritation.
De son côté, la princesse Mathilde a été scrutée par les spécialistes de la rubrique "people" du Washington Post. On y souligne que la princesse, qui ne porte "pas de couronne, est grande, mince et très jolie". Qu’elle n’a pas peur de parler de sujets difficiles. Et que, tout en élevant quatre enfants, en s’engageant pour des causes humanitaires et en se préparant à être un jour reine de Belgique, la princesse Mathilde effectue "un vrai travail".
A.L.
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