samedi 31 mai 2008

La Flandre malade de sa mauvaise image

La Flandre malade de sa mauvaise image

16/05/2008 12:27 Le Vif

Le puissant quotidien De Standaard s'inquiète des atteintes à la réputation flamande. – Belg

Le ministre régional flamand des Relations internationales, Geert Bourgeois, a du pain sur la planche. Depuis plusieurs mois, les médias et les observateurs étrangers tirent à boulets rouges sur la politique menée au nord du pays.
Ce mercredi 14 mai, trois représentants du Conseil de l'Europe, garant du respect des minorités, ont dénoncé la non-nomination de bourgmestres francophones dans la périphérie bruxelloise. «Inacceptable !», selon eux. Trois maïeurs sont concernés. Ceux de Wezembeek-Oppem, de Craainhem et de Linkebeek, communes à facilités linguistiques situées en territoire flamand, mais dont la population est très majoritairement francophone.
Le gouvernement flamand refuse de nommer les bourgmestres élus, parce qu'ils ont convoqué leurs électeurs en français. Il y a peu, le « Wooncode » flamand avait été sévèrement critiqué par l'ONU : réserver les logements sociaux à des Flamands est jugé discriminatoire par les Nations Unies.
Ce vendredi, le puissant quotidien De Standaard s'inquiète de ces atteintes à la réputation flamande. Il s'émeut d'un article publié, mercredi, dans l'International Herald Tribune, journal d'affaires du groupe The New York Times. Ce que peuvent lire les businessmen, candidats investisseurs dans une des régions les plus riches d'Europe ? Qu'on peut y craindre une sorte d' «épuration ethnique légalisée» !

"Fascisme non-violent"

« Cette combinaison de fierté nationale, de politiciens de droite, de recherche de la pureté de la langue et d'une ferme opposition de type raciste aux mœurs des grandes villes et à l'immigration, écrit l'International Herald Tribune, constitue une sorte de fascisme non-violent ».
Bigre ! Le ministre Geert Bourgeois, éminent membre de la N-VA (séparatiste), devra faire preuve d'imagination pour corriger le tir. Il entend se doter d'une publication digitale et d'un « monsieur bons offices » pour convaincre les correspondants étrangers de la qualité d'accueil en Flandre. On doute que cela suffise. Philippe Engels

Geert Bourgeois assume une Flandre incomprise

Geert Bourgeois assume une Flandre incomprise

23/05/2008 08:59 Le Vif


Pour Geert Bourgeois, l'image de la Flandre n'est pas vraiment mauvaise. – Belga

La Flandre n'a pas bonne presse sur la scène internationale. Sa politique jugée antifrancophone fait jaser jusqu'aux Nations unies. Pas de quoi affoler son ministre des Relations extérieures. Geert Bourgeois (N-VA) ne voit pas òu est le problème.

L'image de la Flandre à l'étranger en prend pour son grade. Vous ne commencez pas à la trouver saumâtre ?
L'image de la Flandre est-elle vraiment mauvaise ? Nous n'avons jamais été condamnés. Prenez le rapport du comité des Nations unies sur l'élimination de la discrimination raciale, qui concerne la Belgique : plus de 90 % de ses observations portent sur l'Etat fédéral, par exemple sur sa politique d'asile. A peine quelques lignes sont consacrées à la Flandre, à son Wooncode et à la réglementation adoptée à Zaventem qui vise à restreindre l'acquisition de terrains communaux à des personnes parlant le néerlandais ou qui se montrent disposés à l'apprendre. Mais c'est ce passage-là du rapport qui est monté en épingle.

Cette mauvaise image nuit-elle aux intérêts flamands ? Non. Les entreprises se focalisent sur un bon climat d'investissement.
Vous avez tout de même du mal à convaincre le monde extérieur de votre bonne foi...
Parce que la situation en Belgique est très complexe. Nous avons un déficit en communication extérieure. Il ne s'agit pas de faire de la propagande, mais de mieux communiquer sur les décisions que le gouvernement flamand prend, notamment vis-à-vis des journalistes étrangers.

La Flandre n'en finit pas de devoir se justifier. Devant le Conseil de l'Europe, les Nations unies, la Commission européenne. Cela vous scandalise ?
Non, je respecte ces instances. Mais la manière dont le Conseil de l'Europe vient d'aborder le dossier de la non-nomination des trois bourgmestres de la périphérie me dérange. D'accord pour enquêter de manière approfondie, sur la base de documents. Mais pas en exprimant urbi et orbi ses commentaires deux jours après une visite. Ce n'est pas correct.

Que pouvez-vous plaider pour votre défense ?
Nous ne voulons pas la ségrégation, mais l'intégration. Pour que les gens en Flandre puissent se comprendre mutuellement. En Belgique, les francophones ne respectent pas le principe de territorialité. Alors que la francophonie l'applique partout : en France, au Québec...

En Flandre, les francophones sont justement accusés de jeter de l'huile sur le feu... Tout a commencé par des plaintes déposées par des hommes politiques francophones. Une certaine presse a ensuite présenté l'image d'une Flandre intolérante, raciste.
Vous visez qui, au juste ? Un lobby FDF particulièrement actif agit en permanence au Conseil de l'Europe. A la longue, cette manière de montrer constamment la Flandre du doigt finit par porter.

La presse internationale a été jusqu'à parler d'un fascisme non violent en Flandre...
Nous ne sommes ni égoïstes, ni racistes, ni fascistes. Nous menons une politique ouverte sur le monde, solidaire. Y compris vis-à-vis des francophones. L'atmosphère créée est injuste.

A force de croire que tout le monde est contre elle, la Flandre ne verse-t-elle pas dans la paranoïa ?
A la longue, il y a eu des réactions exagérées. Mais nous nous retrouvons sur la défensive. Nous n'attaquons personne. J'ai toujours dit : du calme !

Vous êtes membre de la N-VA, parti radical sur le plan communautaire. Cela ne vous pose pas de problèmes dans vos relations avec les autres pays ? Aucun. Je parle avec tous les ministres, quelle que soit leur couleur politique. Et avec mes homologues francophones aussi. J'appartiens à un parti totalement démocratique.

Entretien : Pierre Havaux

Frontière linguistique: l'obsession de la Flandre

Frontière linguistique: l'obsession de la Flandre

19/05/2008 14:45 Revue Le Vif

Enrayer l'« olievlek » (tache d'huile) francophone obsède les Flamands. La scission de BHV doit parachever cette lutte, restée inachevée lors de la fixation de la frontière linguistique en 1962-1963.
De chaque côté, on tirera à boulets rouges sur ce projet. J'espère que le Parlement n'écoutera pas trop les criailleries et se ralliera à une solution de compromis. Un certain nombre de concessions sont à faire. Terminons cette lutte qui dure depuis une trentaine d'années et qui est stérile. » Parole de Premier ministre. Elle n'est pas signée Yves Leterme. Elle est de la bouche de Theo Lefèvre, qui était aussi Premier ministre social-chrétien flamand... il y a quarante-six ans. Ce souhait, que Lefèvre exprimait en janvier 1962, à la veille d'un long débat parlementaire sur la fixation de la frontière linguistique, restera un voeu pieux.
Le conflit autour de cette ligne de fracture entre le Nord et le Sud figure toujours à l'agenda politique. Elle se cristallise aujourd'hui sur l'un de ses ultimes abcès de fixation communautaire : l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, bilingue sur les plans électoral, administratif et judiciaire. La Flandre veut rayer cette circonscription de la carte de la Belgique. Elle veut ainsi parachever son oeuvre, qu'elle estime avoir imparfaitement clôturée en 1962-1963.
« Olievlek » : le terme sonne comme un cri de guerre.
Il s'agit, pour elle, d'assurer une protection territoriale définitive à la langue flamande, en espérant de cette façon arrêter la progression du français, autour de Bruxelles et de l'ensemble de la frontière linguistique. Cet objectif, les Flamands y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Ils en font même une condition de survie. Car la Flandre se sent perpétuellement en danger de mort. D'ailleurs, elle a une manière très imagée de qualifier ce péril : la « tache d'huile ». « Olievlek », en flamand : le terme sonne comme un cri de guerre.
Or, jusqu'au début des années 1960, la frontière linguistique, mobile, a varié au gré des évolutions démographiques qui étaient constatées lors des recensements linguistiques décennaux. Cette logique mouvante, basée sur la liberté individuelle de l'emploi des langues, fait ainsi bouger la frontière. Ce qui donne des sueurs froides aux milieux flamands les plus pointus. Car, comme le relève Kris Deschouwer, politologue à la VUB, la frontière se déplace « à sens unique ».
« La logique fait encore et toujours progresser et gagner le français. Les recensements font agrandir Bruxelles, qui est la région administrativement bilingue, et où cette machine d'assimilation au français tourne rond. Le long de la frontière, chaque recensement fait passer quelques villages de l'autre côté de la barre. C'est ce sens unique qui fait mal, parce qu'il confirme que le rapport des forces linguistiques n'a pas changé, et que le principe de la liberté individuelle ne fait que le confirmer et le reproduire » (1).
Le recensement linguistique de 1947 a renforcé en effet les pires craintes de la Flandre : le flamand a reculé de manière spectaculaire en plusieurs endroits de la frontière linguistique. L'énorme perte de popularité et de sympathie pour la cause flamande, amalgamée de façon parfois excessive à la Collaboration au sortir de la guerre, n'est pas étrangère à ce reflux prononcé. Le Mouvement flamand en est indigné et en ressent une profonde injustice. « Par patriotisme, beaucoup d'habitants de zones bilingues ont refusé de déclarer que le néerlandais était leur langue de prédilection, certains refusant même d'admettre encore qu'ils connaissaient cette langue », constate Armel Wynants, germaniste à l'université de Liège et commissaire d'arrondissement adjoint de Fourons (2). Le CVP relaie la fronde qui s'organise dans le nord du pays.

Pour enrayer le déplacement constant du tracé de la frontière vers le Nord, 200 bourgmestres flamands vont refuser de remplir le volet linguistique du recensement prévu en 1960. Cet acte de désobéissance civique sera payant puisqu'il sera « sanctionné » par une loi supprimant le volet linguistique. Quarante-sept ans plus tard, 25 maïeurs du Brabant flamand décideront de boycotter l'organisation du scrutin fédéral de juin 2007 pour protester contre la non-scission de BHV. « On retrouve ainsi cette pression exercée par des mandataires locaux sur le sommet de leurs partis », constate Pierre Verjans, politologue à l'université de Liège.
Un compromis mal digéré par les Flamands et les francophones
La question de la fixation définitive de la frontière linguistique, exigée par la Flandre et portée par le gouvernement social-chrétien-socialiste de Theo Lefèvre, occupera l'agenda parlementaire durant neuf mois au cours de l'année 1962. Les débats seront intenses, particulièrement à propos du sort à réserver aux Fourons, finalement transférés de la province de Liège au Limbourg. Les francophones, déjà, n'étaient pas vraiment demandeurs d'une frontière linguistique au tracé figé. « Mais ils en acceptaient le principe, pour faire plaisir aux Flamands », poursuit Pierre Verjans. Il n'était d'ailleurs pas question de front francophone, à l'époque.
« Bruxellois et Wallons étaient très divisés sur la question. » Ce sont les votes flamands, d'ailleurs confortés par l'appoint des voix bruxelloises, qui permettront d'adopter le projet de fixation de la frontière linguistique, le 31 octobre 1962. Pierre Verjans a fait le relevé des votes exprimés à la Chambre : il montre que 17 députés bruxellois se sont prononcés en faveur du projet, pour 8 opposants et 2 abstentions. Alors que trois quarts des parlementaires wallons de la Chambre et du Sénat, avec une même proportion au sein même des élus des partis gouvernementaux, émettront un vote négatif.
L'accouchement de cette frontière linguistique, désormais figée sur quelque 300 kilomètres, de Comines à Fourons, s'était donc fait dans la douleur. Le délicat sujet n'était cependant pas encore totalement épuisé. Le statut des communes de la périphérie bruxelloise va déboucher, durant l'été 1963, sur un compromis au sein du gouvernement, qui était censé régler l'emploi des langues et le régime des « facilités » linguistiques.
« C'est un compromis, parce qu'il faut accepter du côté flamand que les francophones de la périphérie bruxelloise puissent rester des francophones, des francophones qui sont en Flandre et qui ont le droit de ne pas (vouloir) parler le néerlandais. Ces "facilités" sont très limitées, mais psychologiquement font très mal : voilà cet ancien ennemi n° 1, le francophone de Flandre, qui reçoit un statut officialisé. Au fond, ces facilités, on ne les a jamais vraiment acceptées.
Le compromis de Val Duchesse se digère également plutôt mal du côté francophone, parce que sa logique mènera à la "néérlandisation" totale de la Flandre, au carcan et au bilinguisme imposé à Bruxelles. Et du côté francophone également, on n'a toujours pas accepté de vivre dans les conséquences du compromis », écrit encore Kris Deschouwer dans son analyse du nationalisme flamand. « A partir de cette date, on assiste à un renversement des fronts. Les francophones vont commencer à résister aux Flamands, à se définir à leur tour comme une minorité qui n'est pas écoutée en Belgique. Deux communautés se sentent alors minorisées », conclut Pierre Verjans.
Près d'un demi-siècle plus tard, le malaise et le malentendu restent entiers. La frontière linguistique n'a pas asséché l'« olievlek » francophone sur le sol flamand. BHV en est la douloureuse illustration pour la Flandre.

Pierre Havaux

Mise au point.

Au fil des jours et des semaines, des articles de presse principalement seront ajoutés au blog afin de bien mettre en évidence les agissements anti-démocratiques et fascistes des flamingants.

Nous publierons aussi des extraits de la propagandes nauséabonde anti-francophone de l'ex VU, Vlaams Blok et maintenant Vlaams Belang. Le grand malheur de la Belgique est que cette propagande mensongère récolte un écho de plus en plus important en Flandre.
En accusant systématiquement les francophones d'être la cause de tous les maux de la Flandre les gens raisonnables finissent par le croire.

Quant à l'obligation d'apprendre le flamand, nous y reviendrons par la suite. En effet pourquoi ne pas plutôt s'investir dans une ou deux langues internationales comme l'anglais et l'espagnol !

Bonne lecture et faites connaître ce blog à vos amis et connaissances.

Bref historique des 50 dernières années

Nous décrirons les éléments et évènements principaux de ce dernier demi siècle en quelques mots et sans frioritures.

Précisons toutefois que nous faisons une grande différence entre le belge flamand qui côtoie ses concitoyens francophones sans animosité et le flamingant prompt à "casser" du belge francophone dès que l'occasion s'en présente !

  • Dans les années 1950, après un recensement linguistique qui révélait qu'une large majorité d'habitants étaient francophones, trois communes furent attachées à Bruxelles pour former le Bruxelles des 19 communes que nous connaissons actuellement.
  • Furieux, les flamands ont exigé que ces recensements deviennent légalement interdits. Premier dictat anti-démocratique et anti-francophone.
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  • Dans les années 1962 - 1963, les flamands ont exigé que soit tracée une frontière linguistique (leur frontière linguistique) sans tenir compte de la population "mixte" vivant autour et à côté de cette frontière.
  • L'acte fasciste suivant fut de supprimer immédiatement les écoles et sections francophones des villes de Halle et Vilvorde par exemple malgré une "minorité" francophone de ± 30% des habitants qui y paient des impôts ! L'épuration linguistique commence.
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  • Fin des années 1960, le slogan de "Walen buiten" fut affiché dans toute le Flandre et principalement dans la ville universitaire de Louvain. Certains de nos ministres comme W. Maertens ont manifesté contre les francophones.
  • L' épuration linguistique est en route et des dispositions seront prises dans la périphérie bruxelloise pour interdire "légalement" la pratique du français dans toutes les administrations.
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  • Ensuite, les flamands bétonnent leurs droits à Bruxelles et reconnaissent ceux des francophones de la périphérie mais pas pour longtemps. Comme d'habitude, la signature des accords est à peine sèche qu'ils dénoncent leurs engagements et l'on parle de facilités, puis de facilités temporaires, puis de territoire flamand et de l'obligation des belges francophones d'apprendre le flamand .....
  • Comme les lois des communautés et régions ont été changées principalement en fonction des exigences flamigantes, les belges francophones des la périphérie doivent "s'adapter" (aanpassen) parce qu'ils ne sont plus chez eux mais en Flandre ! Hallucinant !!!! Chez nous à Bruxelles et en périphérie, les flamands viennent nous persécuter avec leur complexes et frustrations linguistiques.
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  • Les bourgmestres des communes de Linkebeek, Kraainem et Wezembeek Oppem sont élus par une population très majoritairement francophone mais la Flandre ne veut pas entériner leur nomination. De plus les flamingants ignorent superbement l'existence et les droits des belges francophones qui sont chez eux et pas en Flandre. Dans ces communes, les flamands veulent fourrer leur nez dans les écoles francophones !!!!!!
  • Il est évident que les droits fondamentaux des citoyens francophones ne sont pas respectés et que seule la rage aveugle de flamandiser et annexer à la longue Bruxelles motivent les fascistes du Nord.
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  • Le scission de BHV a, entre autre, pour but de bloquer les voix de 120.000 électeurs francophones de la périphérie qui pourraient voter pour des listes et noms à Bruxelles.
  • Une fois de plus et selon une "pseudo-légalité", on crache sur nos droits et on veut flamandiser par la loi ! Des belges francophones autour de Bruxelles....., intolérable !
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  • Et la messe annuelle du GORDEL au cours de laquelle on agite le partout le Leeuw van Vlaanderen et où on s'affirme être flamand d'abord ...
  • Le message est clair : c'est une terre flamande qui encercle Bruxelles et sur laquelle le belge francophone est un étranger qui doit s'adapter ! Le comble; le belge n'est plus dans son propre pays et Bruxelles est une tache francophone insupportable dans la Flandre.
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N'oublions jamais que l'objectif final des flamingants, même si celà doit prendre des générations, est de flamandiser Bruxelles et sa région pour mieux l'annexer à la Flandre et s'emparer de son économie. Ceci à nos détriments et sans aucun scrupule de leur part. Actuellement, les ministères fédéraux sont envahis par de très nombreux flamands et l'équilibre francophones-flamands est rompu !

Ensuite, ce sera la création d'un état flamand avec un chef d'état flamand (Président), un véritable premier ministre, etc .....

La Flandre sans Bruxelles n'est pas connue ni visible dans le monde et les flamingants le savent très bien.

C'est pourquoi les francophones doivent exiger l'extension de Bruxelles à son hinterland et réclamer une autonomie certaine pour garder les flamingants à distance. De plus, la langue de Voltaire vaut bien celle Vondel.

Bruxelles n'est pas la capitale de la Flandre mais celle de l'Europe !