Vu de flandre: Bruxelles, corps étranger
23/01/2009 10:15
Depuis 1989, Bruxelles a évolué. La vision politique flamande à son égard, également. Aujourd'hui, on peut même parler de visions, au pluriel.
Avant, tout était simple : la Flandre ne lâche pas Bruxelles ! Cette conception flamingante traditionnelle a longtemps dominé la politique flamande : Bruxelles comme somme de deux communautés et capitale de la Flandre. Toutefois, les partisans de cette idée se heurtent à certaines réalités.
Ainsi, Bert Anciaux a piqué une colère lorsque, le 11-Juillet ( NDLR : fête nationale flamande), la VRT a refusé de retransmettre les festivités officielles bruxelloises pour organiser sa propre fête sur la Grand-Place d'Anvers. Ses ex-camarades séparatistes de la Volksunie n'en ont pas été affligés. Ceux-ci considèrent Bruxelles comme un barrage à la scission du pays, et s'en détournent de plus en plus.
Bart De Wever estime que la capitale est le seul lieu où la Belgique se concrétise. Et un patron du groupe séparatiste In de Warande d'ajouter : « Le destin de 6 millions de Flamands ne peut plus être entravé par 100 000 Bruxellois flamands. »
Bref, Bruxelles est un corps étranger.
D'autres redéfinissent plutôt les liens entre la Flandre et Bruxelles en partant du point de vue d'une émancipation bruxelloise. Ils s'interrogent sur le clivage institutionnel Flamands/francophones qui jure de plus en plus avec la réalité sociolinguistique de la Région-Capitale qui a sa propre identité.
Des initiatives bi ou multilingues s'en trouvent gênées, et les compétences sont trop éparpillées entre les niveaux de pouvoir. Ce n'est pas un hasard si des ministres du gouvernement bruxellois, comme Pascal Smet et Guy Vanhengel, tiennent ce discours. Celui-ci n'est pas principalement inspiré par des soucis communautaires, mais par une conviction politique pro-urbaine.
C'est justement là que se situe peut-être le plus grand obstacle à cette nouvelle vision pro-bruxelloise : alors que le consensus flamand s'émiette, les visions alternatives sur Bruxelles se noient au milieu d'une mer d'indifférence flamande pour la capitale, qui dissimule souvent un courant anti-urbain sous-jacent.
Dave Sinardet, Politologue à l'université d'Anvers
Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 14 février 2009
Flamingants qui se placent au-dessus des lois à cause de leur haine des francophones.
Ces flamands qui veulent acheter le pouvoir à Bruxelles
A Bruxelles, avoir un échevin flamand rapporte de l'argent
13/02/2009 14:40
23,8 millions d'euros, c'est la somme qui sera distribuée entre dix-sept communes bruxelloises ayant un échevin flamand. La répartition s'effectue en fonction des critères de répartition de Dotation Générale aux Communes.
Le gouvernement bruxellois a approuvé la répartition de la manne financière accordée aux communes bruxelloises comptant un échevin flamand et/ou un président de CPAS flamand, en vertu des accords du Lombard. La somme totale s'élève à 23,8 millions d'euros.
C'est Schaerbeek, la deuxième plus grande commune de la Région bruxelloise, dirigée elle par un bourgmestre MR-FDF, qui recevra le montant le plus élevé du pot commun (3,6 millions d'euros). Watermael-Boitsfort doit se contenter de la plus petite somme: 231.600 euros. Il s'agit de près de dix fois moins que ce qu'Anderlecht se verra verser.
La répartition se fait en fonction des critères de répartition de Dotation Générale (de la Région) aux Communes (DGC), qui portent sur l'étendue de la commune, le nombre d'habitants défavorisés, le nombre d'écoles, la présence ou non d'hôpitaux, les kilomètres de voiries, etc.
Depuis les élections communales de 2006, les communes de Woluwe-Saint-Lambert et d'Auderghem, dirigées par un bourgmestre FDF, passent à côté de ces rentrées d'argent frais complémentaire en ayant renoncé à associer un échevin flamand, a souligné le ministre Open Vld des Finances bruxelloises, Guy Vanhengel.
"En renonçant à désigner un échevin flamand, la commune de Woluwe-Saint-Lambert, dirigée par Olivier Maingain, se voit privée de plusieurs centaines de milliers d'euros par an".
LeVif.be avec Belga
13/02/2009 14:40
23,8 millions d'euros, c'est la somme qui sera distribuée entre dix-sept communes bruxelloises ayant un échevin flamand. La répartition s'effectue en fonction des critères de répartition de Dotation Générale aux Communes.
Le gouvernement bruxellois a approuvé la répartition de la manne financière accordée aux communes bruxelloises comptant un échevin flamand et/ou un président de CPAS flamand, en vertu des accords du Lombard. La somme totale s'élève à 23,8 millions d'euros.
C'est Schaerbeek, la deuxième plus grande commune de la Région bruxelloise, dirigée elle par un bourgmestre MR-FDF, qui recevra le montant le plus élevé du pot commun (3,6 millions d'euros). Watermael-Boitsfort doit se contenter de la plus petite somme: 231.600 euros. Il s'agit de près de dix fois moins que ce qu'Anderlecht se verra verser.
La répartition se fait en fonction des critères de répartition de Dotation Générale (de la Région) aux Communes (DGC), qui portent sur l'étendue de la commune, le nombre d'habitants défavorisés, le nombre d'écoles, la présence ou non d'hôpitaux, les kilomètres de voiries, etc.
Depuis les élections communales de 2006, les communes de Woluwe-Saint-Lambert et d'Auderghem, dirigées par un bourgmestre FDF, passent à côté de ces rentrées d'argent frais complémentaire en ayant renoncé à associer un échevin flamand, a souligné le ministre Open Vld des Finances bruxelloises, Guy Vanhengel.
"En renonçant à désigner un échevin flamand, la commune de Woluwe-Saint-Lambert, dirigée par Olivier Maingain, se voit privée de plusieurs centaines de milliers d'euros par an".
LeVif.be avec Belga
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