jeudi 14 mai 2009

Recours du FDF contre les initiatives anti-francophones en périphérie bruxelloise.

Le président Olivier Maingain, a annoncé, ce jeudi, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au parti, que le FDF va introduire plusieurs recours en justice contre les initiatives prises par plusieurs communes flamandes de la périphérie bruxelloise, dont l’objectif est de discriminer les candidats francophones des partis qui se présentent dans cette même périphérie aux élections régionales et européennes du 7 juin prochain.

Les faits

Quinze communes, situées dans cet arrondissement administratif, ont informé le 31 mars dernier le gouverneur de la province de Brabant flamand qu’elles prendront des mesures concrètes afin de perturber le bon déroulement des élections européennes dans ces communes.

Il s’agit des communes d’Affligem, Asse, Gooik, Hal, Herne, Lennik, Liedekerke, Londerzeel, Meise, Opwijk, Overijse, Pepingen, Roosdaal, Sint-Pieters-Leeuw et Zemst.

Sur ces quinze communes, le CD&V est dans la majorité dans quatorze d’entre elles, à l’exception de Lennik, et dispose de treize bourgmestres sur quinze, à l’exception de Lennik (VLD) et d’Affligem (Libéral indépendant). Ils entendent protester contre la non-scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde à la date des élections, conformément à l’arrêt de la Cour d’arbitrage du 26 mai 2003.

L’objectif de cette action de boycott est clair : empêcher les électeurs francophones de ces communes (ce qui représente plusieurs dizaines de milliers d’électeurs) d’exercer librement leurs droits politiques fondamentaux, à savoir celui d’élire leurs représentants au parlement européen : il s’agit d’une atteinte grave aux droits garantis par la Constitution.

D’autre part, plusieurs autres communes (Beersel,Grimbergen,Kappelle-op-den-Bos,Machelen Merchtem, Overijse et Leeuw-Saint-Pierre) ont refusé de procéder à l’installation de panneaux électoraux communaux pour y apposer des affiches électorales, de telle manière à éviter que affiches électorales en français y soient apposées . Si cette mesure en soi relève de l’autonomie communale et n’est donc pas illégale, il n’en demeure pas moins qu’elle est révélatrice d’un état d’esprit peu respectueux de démocratie.

D’autres communes encore (Steenokkerzeel, Ternat, ou encore Grimbergen) ont décidé d’ adresser directement à leurs habitants des autocollants à apposer dans leurs boîtes aux lettres sur lesquels il est libellé « uniquement des imprimés en néerlandais » (Enkel Nederstanlig drukwerk). Affligem a également annoncé qu’elle surcollera toute affiche électorale en français.

A Hal, enfin, le conseil communal a décidé de réserver l’affichage électoral aux seules listes néerlandophones.

Le FDF a annoncé qu’il attaquera devant le tribunal des référés, le règlement de police de la commune de Hal qui écarte totalement la présence d’affiches de candidats francophones sur les panneaux électoraux de la commune, en opposition flagrante avec la Constitution et les conventions internationales signées par la Belgique.

La police belge est utilisée pour intimider ! Gestapo ?

Communes à facilités: la police débarque chez les trois bourgmestres

14/05/2009 15:35

La police s'est présentée chez le bourgmestre de la commune à facilités de Crainhem, Arnold d'Oreye de Lantremange, pour le soumettre à plusieurs questions figurant sur un formulaire, transmis par le gouverneur du Brabant flamand, à la demande du procureur du Roi.

Une démarche similaire est en préparation à l'égard des deux autres bourgmestres non nommés qui ont redéposé une candidature, MM. Damien Thiéry (Linkebeek) et François van Hoobrouck (Wezembeek-Oppem), a-t-on appris jeudi en marge d'une conférence de presse du FDF au sujet de certaines initiatives de communes flamandes de la périphérie de Bruxelles, dirigées contre les candidats francophones aux prochaines élections.

Selon Arnold d'Oreye, interrogé par l'agence Belga, cette démarche n'est pas illégale en soi, mais c'est la première fois qu'il est soumis à un exercice du genre.

Les questions qui lui ont été posées avaient trait à sa situation familiale, à son patrimoine immobilier et financier ("avez-vous des dettes") et à ses loisirs.

La raison de cette démarche?

Sur ce dernier point, "j'ai fait part de ma pratique régulière des mots croisés", a indiqué le bourgmestre de Crainhem, s'interrogeant sur la raison de cette démarche dès l'instant où le procureur du Roi a accès au registre pénal, "vierge en ce qui me concerne".

A ses yeux, il y a lieu de se demander ce que le ministre flamand des Affaires intérieures Marino Keulen pourra faire de cette démarche: intimider, gagner du temps, ou tirer de cet exercice complémentaire un nouveau motif de refus de nomination.

Levif.be avec Belga

mardi 12 mai 2009

Interdits d'affichage

Non seulement ils ne respectent pas nos lois ainsi que leurs concitoyens belges mais ils sont aussi persuadés que leurs actes sont normaux et légitimes. 60 années de propagande à lobotomisé ces zombies.