Samedi, octobre 24th, 2009
Motion contre le décret flamand de l’inspection scolaire : Approuvée
Lors du Conseil Communal de Drogenbos de ce jeudi 22 octobre, l’Union des Francophones a inscrit une motion d’urgence à l’ordre du jour, relative à l’inspection pédagogique dans les écoles francophones des six communes dites à facilités. Cette motion a été acceptée à l’unanimité des conseillers présents. Elle demande à la Communauté française de prendre ses responsabilités et revendique l’Inspection pédagogique dans nos écoles.
Nous remarquons qu’une fois de plus, les majorités (PS-CDh-Ecolo) au parlement bruxellois et à la Communauté Françaises sont laxistes. Elles n’’arrivent pas à prémunir les francophones de la périphérie contre les atteintes à leurs droits les plus élémentaires. La ministre CdH de l’enseignement déposera plainte auprès de la Cour Constitutionnelle. Cette plainte ne suspend pas l’execution de la procédure… Nous demandons à Mme la Ministre de s’occuper des 2.800 élèves ainsi que des enseignants qui craignent pour leur statut .
Nous sommes également révoltés de l’attitude de M. Charles Picqué et de son gouvernement PS-CDH-ECOLO qui n’a pas pris ses responsabilités en lançant une procédure de conflit d’intérêts contre ce décret flamand. Cela nous a fait penser qu’il a préféré donner des assurances au CD&NV de Brigitte Grouwels plutôt que de protéger les francophones de la périphérie.
Voici le texte de la motion en français:
Motion relative à l’inspection pédagogique dans les écoles francophones des six communes périphériques dites à facilités.
Vu le vote au Parlement flamand du 21 octobre 2009 du décret visant à exercer la tutelle sur l’inspection pédagogique dans les écoles francophones des six communes périphériques dites « à facilités », alors que cette inspection pédagogique relève exclusivement de la compétence de la Communauté française ;
Vu que cette décision constitue une rupture unilatérale grave de l’équilibre institutionnel du pays, dès lors que l’inspection pédagogique sur ces établissements constitue d’une part une garantie au profit des Francophones des communes à facilités au sens des lois spéciales de réformes institutionnelles et d’autre part un régime qui ne peut être modifié que par à une loi à majorité spéciale
Vu que cette décision relève d’une atteinte à un enseignement reconnu de qualité, fort de près de 3000 élèves, et qui met en péril la pérennité de cet enseignement, dans le même temps qu’il prend otage des élèves et menace le statut et l’emploi de leurs enseignants qui y travaillent ;
Vu la volonté exprimée constamment par le Gouvernement de la Communauté française de veiller au maintien de cette compétence de l’inspection pédagogique par la Communauté française et d’assurer la protection des élèves et du corps enseignant des écoles francophones des communes à facilités à l’égard desquelles elle exerce depuis plus de trente ans l’inspection pédagogique.
Considérant que la Communauté française se doit dans ce contexte de prendre des mesures structurelles et ne doit pas se contenter d’une mesure conjoncturelle que constitue le recours devant la Cour constitutionnelle à l’encontre de ce décret ;
Demande à la Communauté française, au vu de cette décision de la Communauté flamande, d’organiser matériellement et financièrement l’enseignement francophone existant dans les six communes à facilités, afin qu’il relève exclusivement de sa compétence.
Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
vendredi 13 novembre 2009
lundi 9 novembre 2009
Le mal wallon de la Flandre

Le mal wallon de la Flandre
09/11/2009
Soucieuse de sauver des emplois dans des activités déclinantes, la Flandre souffrirait de rien moins que du «syndrome wallon», estime Etienne de Callatay, économiste en chef de la banque Degroof. Alors même qu'en Wallonie, les coups s'avèrent désormais moins sanglants, car «la désindustrialisation, plus forte, s'est opérée dès la fin des années 1970». La Flandre, la région la plus touchée par les suppressions d'emplois à la suite de la crise économique et financière, souffre du même syndrome que la Wallonie, à savoir tenter de préserver des activités déclinantes, déclare samedi Etienne de Callatay, économiste en chef de la banque Degroof, dans les colonnes du journal Le Soir . En Wallonie, les coups sont relativement moins sanglants : «La désindustrialisation a été plus forte et s'est opérée dès la fin des années 1970, car les outils étaient moins compétitifs dans le sud du pays.» Par ailleurs, «l'emploi wallon se révèle aujourd'hui plus stable car la part du public et du non-marchand est plus importante qu'en Flandre. Il y a en fait moins d'emplois privés au sud et surtout moins d'emplois privés dans l'industrie» La Flandre, elle, tente de préserver des activités déclinantes comme l'assemblage automobile : «Cette industrie est condamnée car elle est en surproduction en Europe occidentale et pâtit de coûts salariaux élevés. On va assister à un glissement vers l'Europe de l'Est.»
Au cours des 10 premiers mois de l'année, les restructurations annoncées ont coûté ou coûteront 26.000 emplois au pays, selon des données syndicales. La Banque nationale de Belgique s'attend, elle, à dénombrer quelque 36.000 pertes d'emplois au 31 décembre 2009. Parmi les secteurs les plus touchés figurent l'industrie en général (plus de 8.000 postes en moins depuis janvier) et l'automobile en particulier (3.600), mais aussi le textile (1.000) et la finance (2.000). Trends.be, avec Belga
dimanche 8 novembre 2009
Méthodes flamingantes haineuses et impardonnables.


Quand ils ne peuvent s'emparer de quelque chose de francophone ou utile à des habitants francophones de Belgique, ils préfèrent le détruire à leur manière hypocrite pour satisfaire leurs besoins de casser du francophone.
Ceci n'est pas un coup d'essai.
S'ils ne peuvent s'emparer de Bruxelles, "ils videront la maison et y mettront le feu ensuite". Ils sont tellement obsédés par leurs complexes et frustrations qu'ils se feraient exploser pour nuire aux belges francophones.
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