Eric Van Rompuy, invité de Matin Première 09 mars 2010
Invité sur nos ondes, ce mardi matin, Eric Van Rompuy a estimé que le décret "Wonen in eigen streek" ("Vivre dans notre propre région") a donné lieu à des décisions injustes. Le législateur a commis une erreur et il faut amender ce décret, l'élu CD&V.
Selon le décret "Wonen in eigen streek", explique le député flamand et Premier échevin de Zaventem Eric Van Rompuy, "on demande dans certains cas très limités qu’on prouve un lien familial, économique et social, qu’on habite depuis un certain temps dans une commune. Il s’agit de 67 communes où les prix de l’immobilier sont très élevés. L’application de ce règlement s’applique seulement à des zones d’extension d’habitat, des nouvelles zones, c’est très limité. A Coxyde et à Dilbeek, la commission de logement provincial qui a annulé les ventes, l’a fait sur base d’une interprétation du décret qui est fausse. Et on va amender demain ce décret parce que ça allait trop loin. Il s’agit seulement des nouvelles zones d’extension d’habitat" qui sont concernées.
"Ce qui s’est passé à Dilbeek est une interprétation du décret et l’exposé des motifs de ce décret est très clair : ce sont seulement les nouvelles zones d’extension d’habitat. Et à Dilbeek, c’était une zone où les constructions étaient déjà mises en place depuis quelques années. Et là il faut amender le décret", explique Eric Van Rompuy. La commission d’évaluation a interprété de manière trop large le décret, dit-il : "C’est une erreur, c’est vraiment une faute du législateur, je trouve. Vis-à-vis de ces gens, c’est vraiment injuste ce qui a été décidé".
"Arrêtez de nous traiter de xénophobes"
D’une manière générale, Eric Van Rompuy déclare "les francophones doivent arrêter de nous traiter de xénophobes parce que ça commence à énerver beaucoup de Flamands".
Concernant la problématique BHV, Eric Van Rompuy respecte la discrétion demandée par Jean-Luc Dehaene, le négociateur nommé par le Roi. Eric Van Rompuy ne se contentera pas d’une formule qui permettrai de tenir jusqu’aux prochaines élections. Il veut "une solution de fond parce que, début mai, la proposition de loi sur la scission sera mise au vote en séance plénière. Et seule une solution de fond peut mener à retirer cette proposition. Mais s’il n’y a pas de solution, les partis flamands vont voter, avec toutes les conséquences" que cela implique.
A.L. avec B. Henne
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