Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
vendredi 18 juin 2010
Intolérables flamingants. Notre peste jaune !
Vendredi, vers 20 heures, Miguel, 21 ans, se trouvait avait son amie, devant un café à Ruisbroek, dans la banlieue de Bruxelles, quand cette dernière a été importunée par un groupe de sept Flamands ivres.
Miguel s’est adressé à son amie en français.
L’un des hommes lui a alors dit :
« Hier spreekt men Nederlands » (« ici on parle le néerlandais »), avant de lui casser une bouteille en verre sur sa tête.
Puis les six autres complices de l’agresseur ont écrasé leurs chaussures de chantiers sur son visage.
Miguel a été transporté à l’hôpital Erasme.
Lundi, après trois nuits d’hospitalisation, Miguel est sorti avec deux dents cassés, le nez fracturé, les lèvres recousues, le front suturé, l’œil gonflé, précise La Dernière Heure.
La police belge a ouvert une enquête sur cette agression.
« Je ne comprends pas comment le tenancier du café les a laissés prendre une bouteille et agir ainsi » confie le jeune homme.
Tout en ajoutant :
« Il a bien dû se rendre compte qu’ils étaient dans un état d’ébriété avancé et pourtant il n’a rien fait. Une seule personne est intervenue, un voisin, Jamel. Au total dix-huit personnes ont assisté à la scène et ont fait une déposition à la police ».
mercredi 16 juin 2010
De Wever est très clair quant à l'éclatement de la Belgique en faveur de la Flandre.
N'ayons pas la mémoire courte. De Wever déclarait qu'il voulait la fin de la Belgique, une Flandre indépendante et ne strictement rien céder aux francophones de BHV!!! Hors de question d'élargir Bruxelles. Wait and see.
Petit morceau d'anthologie de la N-VA
D'entrée un humour assez lourd sur la burka, ensuite une vision d'un état fédéral vidé de toute substance et la négation absolue d'un circonscription nationale qui réunirait Flamands et francophones.
Pour visualiser la video
HMe
Crédit photo : Archive Belga 2008Pour visualiser la video
La N-VA avait déjà le vent en poupe, avec 16 sièges au parlement flamand elle faisait partie de la majorité régionale.
Aujourd'hui Bart De Wever manie un langage qui semble plus prudent, mais il devra devenir le spécialiste du grand écart pour conjuguer ses aspirations profondes avec les positions de partis francophones.HMe
mardi 15 juin 2010
La Belgique entre les mains de ses pires ennemis.
14 juin 2010 à 06h48
La Belgique entre les mains de ses pires ennemis
Bart De Wever en grand vainqueur, c'est le thème de la rupture et du changement qui a gagné en Flandre. Mais côté wallon, c'est le PS d'Elio Di Rupo qui remporte la mise, avec un slogan misant sur la stabilité et la durabilité... C'était déjà mal parti pour qu'ils s'entendent. Et pourtant, PS et N-VA vont devoir négocier.
Bart De Wever. © Belga
Deux mondes. “Deux démocraties”, relève Bart De Wever. Et dans la bouche du nouvel homme fort de Belgique, le constat n’est pas forcément rassurant. Il risque d’alimenter la conviction du chef de file de la N-VA que ce pays n’a décidément plus grand chose en commun. Que ses électeurs ne parlent vraiment plus d’une même voix quand ils sont appelés aux urnes.
Ce scrutin fédéral de 2010, sous haute tension communautaire, s’annonçait éminemment sensible. Redoutable. Décoiffant. Il a fait plus que tenir ses promesses. Il se clôture par un résultat qui creuse encore plus le fossé entre le nord et le sud du pays. Le contraste est saisissant. Net et sans bavures. Sans suspense.
Les sondages l’annonçaient, le verdict des urnes l’a pleinement confirmé. Une partie significative de la Flandre a clairement joué la carte de l’audace, prête à l’aventure. Elle propulse un parti à la vocation ouvertement séparatiste vers des sommets inégalés dans l’histoire du nationalisme flamand. La N-VA de Bart de Wever capte quelque 30% des voix flamandes, passerait de 8 à 28 députés. Première force politique en Flandre, premier parti à la Chambre.
Le signal adressé par le nord du pays est on ne peut plus clair. Et c’est la présidente du grand battu à ce scrutin au nord du pays, la CD&V Marianne Thyssen, qui l’a lourdement signalé pour expliquer la nette défaite de son parti: "La déception de l’électeur flamand devant l’absence de grande réforme de l’Etat". Un vote à teneur éminemment communautaire en somme, qui traduit une impatience désormais non dissimulée pour une Flandre libérée, désireuse de vivre sa vie.
L’écho que lui renvoie le sud du pays est d’une tout autre nature. Il s’est massivement porté sur une valeur-refuge en période de crise économique. Celle incarnée par le PS, l’autre grand vainqueur de ce scrutin. "Nu durven veranderen", "oser changer maintenant", clamait la N-VA en campagne. "Un pays stable, des emplois durables", répliquait le PS. Les Wallons, et les Bruxellois, ont clairement opté pour la stabilité, là où la Flandre veut du neuf.
Une Flandre qui déclare sa flamme pour une droite nationaliste, remuante, pressée de faire bouger les lignes. Un sud du pays qui maintient le cap d’une gauche qui se veut rassurante. Le bélier flamand contre le rempart wallon. La Belgique, déjà bien lézardée, y résistera-t-elle?
Lors de la soirée électorale, aucun mot de rupture n’a été prononcé entre des responsables politiques francophones tétanisés, inquiets, et l’homme fort d’une N-VA perçue comme le fossoyeur du pays. Bart De Wever enfile déjà le costume de circonstance: lui qui devrait avoir logiquement la main, clame "la nécessité de créer des ponts", annonce d’emblée une main tendue aux francophones. Lesquels ne semblent guère pressés de la saisir. Préférant attendre de voir. "Quand Monsieur De Wever est apaisant, je suis encore plus vigilant", résumait le PS Charles Picqué, le ministre-président de la Région bruxelloise.
On a déjà connu entrée en matière plus réjouissante pour former un gouvernement. Ce scrutin n’annonce pas une sortie rapide de crise politique, tant les sujets qui vont fâcher restent entiers. C’est de l’avenir de la sécurité sociale, du sort de la Région bruxelloise et de BHV, du futur des impôts, que les francophones, le couteau sur la gorge, vont devoir discuter avec un parti qui ne rêve que de scission de la sécu, de disparition de la Région bruxelloise, de scission de BHV, de régionalisation des impôts. "Ce n’est plus un parfum de crise, c’est un flacon de crise", lançait la tête de liste CDH au Sénat, Francis Delpérée, le regard en coin vers un Bart De Wever qui cache encore habilement son jeu.
Vers un Di Rupo Ier?
Quel visage pourrait offrir un gouvernement enfanté dans des conditions aussi ingrates? Les paris sur la future coalition restent ouverts. Mais une formule risque de tenir la cote, au moins un temps. Une aile flamande alimentée par une N-VA triomphante, un CD&V mal en point et un SP.A qui limite la casse. Et un versant francophone aux allures d’Olivier: avec un PS fringant, un CDH soulagé, des Ecolos confortés mais sans plus.
Cette configuration aurait plus d’un mérite: elle reflèterait les majorités régionales et communautaires qui sont au pouvoir au nord, au sud et au centre des pays. Elle disposerait de la majorité des deux tiers indispensable à une réforme de l’Etat. Et conserverait l’axe PS-CD&V, qui a officié dans toutes les réformes institutionnelles. Elle passerait par la mise hors jeu de la famille libérale, qui serait reléguée dans l’opposition à tous les niveaux de pouvoirs. Facilitée, dans le cas du MR comme de l’Open VLD, par leur défaite électorale.
Restera encore à marier l’eau et le feu avant de faire prendre la sauce. A concilier l’austérité budgétaire réclamée par la N-VA et la rigueur budgétaire consentie par le PS. A trouver surtout un terrain d’entente communautaire.
En route pour un… Di Rupo Ier? Sauf à envisager l’impensable, un Bart De Wever se voyant soudainement en Premier ministre de tous les Belges, la voie vers le 16 rue de La Loi s’annonce royale pour le président du premier parti de la première famille politique du pays qu’est désormais la famille socialiste. Mais avant que la Belgique n’hérite de son premier Premier ministre wallon depuis… 1974, elle reste suspendue aux faits et gestes de celui qui, avec son parti, rêvent de la voir disparaître: Bart de Wever et la N-VA dictent leur loi. Scrutin historique. Et surréaliste.
Pierre Havaux
lundi 14 juin 2010
Un premier ministre francophone...???
"Si (le poste de premier ministre) aide les francophones, c'est un sacrifice que je suis disposé à faire" dixit Bart Dewever

Cela ne vous rappelle rien ?
Feignant de renoncer à la guerre, les Grecs allèrent à l'île voisine de Ténédos, laissant derrière eux Sinon qui persuada les Troyens que le cheval était une offrande à Athéna et que sa possession rendrait Troie imprenable. En dépit des avertissements de Laocoon et de Cassandre, les Troyens firent entrer le cheval dans leurs murs (de BHV). La nuit suivante, des guerriers en sortirent et ouvrirent les portes de la cité à l'armée grecque qui était revenue entre-temps
Amnistie à tout prix ! Commentaire en fin d'un ami.
Nationalisme
"L’amnistie à tout prix !"
Eric de Bellefroid
LLB - Mis en ligne le 10/06/2010
Le Pr Philippe van Meerbeeck interroge les mythes fondateurs de la Flandre nationaliste. Comment en finir avec la haine identitaire.
Les Flamands veulent-ils l'indépendance? L'avis de Peter Vandermeersch
Invité naguère à Louvain-la-Neuve par le Pr Jean Florence, l’éminent anthropologue et psychanalyste Renaat Devisch (1944), professeur émérite à la KUL, avait tenu une conférence sur le chagrin des Flamands. De quoi la Flandre, inconsolable, se sent-elle victime, s’interrogeait-il ? Par quoi reste-t-elle humiliée ? A son tour, le Pr Philippe van Meerbeeck, psychiatre et psychanalyste, professeur à l’UCL, intéressé par les secrets de famille et la transmission transgénérationnelle, se demande s’il n’y a pas aussi dans le nationalisme flamand une faute originelle qui en fonde l’unité et qu’il faut réparer sans cesse. "Dans un monde victimaire comme le nôtre, nous sommes confrontés à un phénomène de haine identitaire dont il convient d’identifier la provenance. Une haine aujourd’hui présente dans 25 % de la population flamande au moins." (Voir le baromètre LLB/Ipsos du lundi 7 juin.)
Cela vaut la peine de rechercher dans l’histoire récente, soit sur les trois dernières générations, ce qui se retrouve dans tous les nationalismes et dans les grandes religions : un mythe sacrificiel et une faute originelle entraînant une culpabilité inconsciente collective, comme celle induite par les années noires de la guerre 40-45. "Dès lors, soit on tend vers une dynamique de pardon – ce qui serait plutôt mon projet pour la Belgique, soit on laisse la culpabilité se déployer dans un processus de revendication." Ainsi se trouve-t-il aujourd’hui en Flandre un vaste inconscient collectif qui réclame sans relâche une autonomie, une frontière, une terre natale, etc. Décrivant justement ce chagrin des Flamands, le Pr Devisch avait dépeint la petite ferme de ses parents à Ypres, avec sa grande cheminée, sa Vierge en plâtre et son crucifix, et les "vieux" réunis autour du poêle, évoquant continûment deux épisodes marquants de leur histoire : les guerres de 1914-18 et de 1940-45. Deux épisodes, on le verra, très étroitement enchevêtrés. Le premier (14-18), qui procéderait du registre sacrificiel, rappelle perpétuellement des grands-parents humiliés, traités pis que les chevaux et les chiens, par des officiers francophones arrogants, incapables de donner un ordre en flamand à des gens qui en effet montaient au casse-pipe et se faisaient abattre comme des lapins. "Ici, soutient Philippe van Meerbeeck, est le premier grand mythe fondateur : celui d’une arrogance qui alimente la haine de l’autre, de celui qui vous a méprisé, et crée une identité flamande qui amènera en 40-45 à jouer, sous la propagande nazie, cette sensibilité flamingante. Or, ce mythe-là, il faut absolument le démonter, parce qu’il est d’abord, historiquement parlant, tout à fait inexact. C’est une légende, la construction imaginaire d’un mythe collectif." La Belgique, en 1914, est une petite nation toute fraîche qui vient à peine d’instaurer le service militaire obligatoire. Si les officiers, d’où qu’ils viennent, sont effectivement francophones, les soldats issus des fermes wallonnes – les mêmes qu’en Flandre, d’ailleurs, avec leurs poêles, leurs cheminées et leurs crucifix – s’expriment eux-mêmes en des dialectes très variés. "Aucun Flamand ne sait que le Wallon n’est pas non plus un francophone. Si l’on n’avait pas imposé le français dans les écoles wallonnes, personne ne parlerait aujourd’hui le français en Wallonie. Il faut donc voir que le petit Wallon partageait les mêmes difficultés que le petit Flamand face à l’officier francophone." Ce premier mythe, par conséquent, se révélerait sans fondement. Sinon qu’il se fonderait en revanche sur la lutte des classes, tant il est incontestable que la grande bourgeoisie et l’aristocratie flamandes parlent le français au château, "entre soi", et cela depuis six générations, comme dans toute l’Europe d’ailleurs, jusqu’en Russie.
Ensuite, il faut également considérer l’influence des prêtres - à une époque où l’école, elle aussi, vient à peine d’être rendue obligatoire - qui promurent un néerlandais académique ("algemeen beschaafd nederlands"), alors que paradoxalement, les Flamands ont toujours détesté les Hollandais, leur langue et leur calvinisme. Mais il s’agissait de faire barrage aux idées laïques et démocratiques héritées de la Révolution française, et de la loi Combe (1905) sur la séparation entre le trône et l’autel, en enseignant une histoire flamande victimaire et en décourageant l’apprentissage du français. "Aussi Hitler, dès avant 1940, mû par son pangermanisme, ne manque-t-il pas de repérer en Belgique ce mouvement flamand, cette Flandre naissante, mais chrétienne depuis toujours, où des dizaines de milliers de jeunes, en quête d’idéal et lobotomisés par un discours fanatisant et romantique, s’engagent pour le Front de l’Est, où la plupart mourront dans des conditions horribles. Tandis que ceux qui en reviendront, quelques milliers quand même, seront traités de collaborateurs et d’inciviques."
Au mythe sacrificiel viennent ainsi s’ajouter la faute collective de la collaboration-trahison et la honte qui s’ensuit. Dont personne ne parle plus jamais. Il n’est plus question d’amnistie depuis au moins vingt ans. L’idée, évidemment, choquait les résistants, les rescapés des camps et tous ceux qui avaient perdu des parents ou des proches dans d’atroces souffrances. De surcroît, la haine de l’Allemagne était extrêmement puissante, dans un pays, la Belgique, qui avait toujours été germanophile jusque-là. Tandis que la Flandre, elle, était blessée à mort; puisque l’amnistie ne lui avait jamais été accordée.
Serait-il demain à la place du Premier ministre, Philippe van Meerbeeck exigerait l’amnistie avant la scission de BHV. "Amnistie pour qu’enfin il y ait pardon. Condition sine qua non pour qu’il y ait réconciliation entre les Belges. Avec un effet rétroactif, non pour les mille ou deux mille survivants aujourd’hui nonagénaires, mais y compris pour tous ceux qui sont défunts depuis vingt ou trente ans, "inciviques", frappés d’opprobre. Ces gens n’avaient plus aucun droit, c’était dramatique. De fil en aiguille, jusqu’à leurs arrière-petits-enfants aujourd’hui, il y a peut-être 20 % de la population flamande qui est concernée par cela."
Le Pr van Meerbeeck est donc aujourd’hui convaincu d’une urgence absolue. "Instaurons le pardon ! Celui qui a réuni l’Europe après 200 ans de haine et de guerres franco-allemandes. Pourquoi ne pas réussir dans le petit royaume de Belgique et à Bruxelles, capitale de l’Europe, ce que cette même Europe a réussi jusqu’ici ?" L’Europe du pardon entre de Gaulle et Adenauer, mais aussi par la suite entre Kohl et Mitterrand. Il n’est pas sans puiser une part de sa conviction dans un récent ouvrage de Bernard Philippe, "Le prix de la paix. Israël/Palestine, un enjeu européen ?" (Riveneuve). "Si l’Europe est investie d’une mission de transmission de son modèle à d’autres régions du monde, où sévissent des haines identitaires sans fin, la Belgique et sa capitale sont tenues de commencer les premiers à réaliser cet effort de réconciliation."
Commentaire personnel :
Pour moi, c'est NON et ce sera pour toujours NON, sans discussion ! Par respect pour ceux qui ont souffert – et souvent sont morts – à cause du régime nazi et des collabos, tant flamands que wallons. Pourquoi certains Flamands sont-ils toujours les seuls à réclamer perpétuellement l'amnistie, alors que cette exigence obscène n'est pas osée par les Wallons ? Le pardon généralisé et inconditionnel réclamé par Philippe Van Meerbeeck ne réconcilierait absolument pas les Belges mais, au contraire, créerait un abysse entre Flamands et Wallons, ne le réalise-t-il pas ? Le pardon accordé par de Gaulle à la nation allemande n'a pas empêché la France de continuer à poursuivre et condamner des collabos et des criminels nazis, l'oublie-t-il ? De plus, les collabos flamands – et un certain nombre au moins de leurs descendants – n’ont jamais demandé pardon et continuent à tenir un discours révisionniste puant. L'amnistie ? Sujet à jamais "onbespreekbaar", mot très apprécié de trop de politiciens flamands... Mais si une certaine Flandre veut utiliser ses ordres honorifiques pour récompenser ses collabos, qu'elle joue donc ce jeu pathétique !
dimanche 13 juin 2010
Discrimination. (Emprunté à un site ami)
BHV en 10 questions
Si nous cédons un pouce de terrain au flamingants, ce sera la fin de notre langue, culture franco-belge et notre manière de vivre. Les flamingants se conduiront en fascistes et imposeront une dictature flamingante.
Je ne veux pas que nos enfants et petits-enfants deviennent des abrutis de flamingants lobotomisés et conditionnés comme la jeunesse hitlérienne.

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