Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 7 août 2010
"ils veulent la fin du pays, ils n’ont pas changé d’un iota"
1 La N-VA entend complètement vider de ses compétences le ministère de l’Intérieur. "C’est simple, ils veulent en faire une coquille vide", résume un négociateur sous couvert d’anonymat. Ainsi la tutelle sur les services de police, sur les services de pompiers ou sur les service de protection civile devrait passer sous commandement régional, estiment les nationalistes flamands.
2 Au niveau des Transports, outre la délivrance des permis de conduire, plusieurs points sont poussés en avant durant ces négociations: la régionalisation de la compétence de la sécurité routière (code de la route) ou encore la tutelle sur les autos-écoles. Rappel, ces points faisaient partie d’un "paquet" communautaire négocié sous la houlette de Guy Verhofstadt fin 2007 - mais qui n’est jamais entré en application. La N-VA réclame, en outre, la régionalisation de la Mer du Nord, des canaux et des voies maritimes. Mais aussi la partition du fonds des amendes.
3 Et voici donc le chapitre de l’institutionnel pur et dur. La scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde doit encore être réglée. Les 3 partis francophones (PS, Ecolo, CDH) n’ont plus évoqué l’élargissement territorial de la Région bruxelloise comme contrepartie à la scission de cet arrondissement bilingue. En revanche, les partis francophones ont mis sur la table l’extension du régime des facilités (tel qu’en vigueur dans les 6 communes de la périphérie bruxelloise) à tout le Brabant flamand. Les négociateurs flamands ont refusé net cette demande de compensation francophone.
4 Refinancement de la Région bruxelloise. A ce stade, les francophones ont réclamé une enveloppe de 500 millions d’euros. Les Flamands leur ont répondu en proposant un chèque avec une fourchette allant de 65 millions à 100 millions d’euros.
5 Last but not least, l’épineuse question des trois bourgmestres francophones non nommés de la périphérie bruxelloise n’est toujours pas résolue non plus. Reste qu’ici, un deal entre francophones et Flamands pourrait être bâti autour de ces lignes : la N-VA accepterait que la tutelle sur la nomination du bourgmestre ne soit plus du ressort exclusif de la Région flamande.
ndlr : Je crois que nous irons aux urnes avant la fin de l'année...
mercredi 4 août 2010
Les diktats flamingants ne changent pas.
mardi 03 août 2010 à 11h02
Ce que la N-VA met sur la table de Di Rupo
Les exigences de la N-VA n'ont pas faibli en négociations malgré le profil plus conciliant affiché par Bart De Wever durant sa mission d'information, écrit La Libre Belgique ce matin.

Bart De Wever, président de la N-VA. © Belga
Le parti nationaliste flamand réclamerait notamment le transfert de la tutelle des services de police, de pompiers et de protection civile vers les Régions.
La N-VA demande aussi que l'organisation des élections, la politique de migration et la délivrance des documents d'identité (passeports et cartes d'identité) soient confiées aux Régions.
Elle réclame en outre la régionalisation de la mer du Nord, la partition du fonds des amendes et celle de la SNCB. Elle souhaite que les Régions aient des représentants au conseil d'administration de la SNCB et exige de pouvoir se lancer dans des investissements régionaux différenciés sur le réseau ferroviaire. Cela pourrait conduire à un réseau ferroviaire à deux vitesses, souligne la Libre.
Les francophones, quant à eux, réclameraient une extension du régime des facilités à l'ensemble du Brabant flamand, ce que les Flamands refusent. Ils demandent également le refinancement de Bruxelles à hauteur de 500 millions d'euros, tandis que les Flamands consentent un chèque de 65 à 100 millions d'euros.
Certains observateurs font cependant remarquer que le contenu de l'article n'a rien d'étonnant. "Il s'agit en fait d'un résumé du programme de la N-VA qu'on connaît depuis le début des discussions", remarquait l'un d'entre eux.
On indiquait aussi à bonnes sources que les francophones n'ont jamais proposé d'étendre les facilités à tout le Brabant flamand comme l'écrit La Libre.
La Libre dit encore que la N-VA accepterait que la tutelle sur la nomination des bourgmestres des communes à facilités ne serait plus du ressort exclusif de la Région flamande et que celle-ci s'abstiendrait d'user de son droit de veto contre une candidature d'un bourgmestre démocratiquement élu. La nouvelle règle ne serait toutefois d'application qu'à partir de 2012.
Des propositions semblables ont déjà fait l'objet des discussions menées par Jean-Luc Dehaene dont l'échec a abouti à la démission du gouvernement et à l'organisation d'élections anticipées.
No comment pour les partis
Les partis se sont montrés discrets après la publication des exigences de la N-VA dans la presse. Directement concerné, la parti nationaliste flamand regrette la fuite mais refuse tout commentaire. Le parti précise que cela ne veut pas dire que ce qui se trouve dans La Libre Belgique est exact.
Quant au porte-parole du préformateur Elio Di Rupo, il se contentait d'un laconique "pas de commentaire". Au cdH et chez Ecolo, on s'en tenait également en fin de matinée au "pas de commentaire".
Le Vif.be, avec Belga
mardi 3 août 2010
Le Racisme Culturel
Les dernières statistiques de l’INAMI en 2009 relativisent les différences entre les régions, même en tenant compte du vieillissement important de la population flamande. Accentuer la différence socioculturelle entre les régions pour démontrer la supériorité de l’une par rapport à l’autre est la base de cette idéologie de néodarwinisme et de racisme culturel. Comme le décrit Pierre-André Taguieff le racisme culturel a remplacé le racisme ethnique. Respectabilité oblige.
Rompre idéologiquement avec les racismes biologisants sans pour autant perdre le public qu’ils représentent, c’est actuellement la politique de la NV-A mais également du Vlaams Belang. Le racisme est plus difficile à combattre efficacement qu’on le croit ordinairement. Ses formes radicales ne sont pas toujours les plus visibles, ni plus aisément réfutables. Depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale le racisme culturel a remplacé le racisme ethnique. Il s’agit d’habits neuf pour la même base raciste.
Dans la filiation de Robert Brasillach, Maurice Bardèche a été un des penseurs de cette idéologie. Une partie de l’œuvre de Bardèche sera traduite par le fondateur du Vlaams Belang, Karel Dillen. Les idées de la Nouvelle Droite Française d’Alain de Benoist seront reprises en Flandre par le sociologue Piet Tomissen et Roeland Raes, idéologue du Vlaams Belang. Le racisme culturel et le darwinisme social, dirigé contre les étrangers et francophones a contaminé les partis démocratiques par logique grégaire. Une partie non négligeable du CD&V p.e. milite pour la scission de la sécurité sociale et pour un confédéralisme. Ils évitent ainsi de prononcer le mot séparatisme pour mieux camoufler leurs vraies intentions.
lundi 2 août 2010
Illégal et anticonstitutionnel, les flamingants se servent.
dimanche 1 août 2010
Corruption en Flandre. (Geen goed bestuur !)
Energie flamande.
