Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 14 août 2010
Scission de la Belgique : la Wallonie bientôt française ?
Comment les flamands veulent assimiler Bruxelles.
Dossier : Comment les Flamands veulent assimiler Bruxelles
Rédaction en ligne
vendredi 13 août 2010, 11:30
- La Flandre, N-VA et CD&V, a sa stratégie pour la capitale : au mieux, c'est la cogestion. Au pire, l'annexion. Notre dossier
@Rudolf Marton - Le Soir
@Roger Milutin – Le Soir
Etes-vous « Communautés » ou « Régions » ? Derrière cette question essentielle pour l'avenir de la Belgique se joue le sort des habitants de Bruxelles. L'enjeu est le suivant : dans cette réforme de l'Etat, faut-il renforcer les Communautés ou les Régions ? Au nord du pays, ce que l'on veut, c'est que les entités fédérées héritent de toutes les compétences. C'est la fameuse révolution copernicienne, chère à Kris Peeters, le ministre-président flamand.
Cette révolution, c'est pour l'heure, le seul accord ferme et définitif engrangé par le préformateur Elio Di Rupo. Au-delà, c'est le blocage entre Flamands et francophones. Pour la Flandre, l'avenir du pays passe par les Communautés. Pour les francophones, ce sont les Régions qui doivent être le réceptacle des compétences transférées. À l'aune de la vision flamande, Bruxelles n'aurait plus de vie institutionnelle propre. Elle serait cogérée par les deux Communautés. En revanche, au sud du pays, la Région bruxelloise serait sur le même pied que ses voisines flamande et wallonne.
Autrefois quelque peu snobée par les dirigeants flamands, la capitale est aujourd'hui l'objet de toute leur attention. « La Flandre a un projet cohérent, qui vise à emporter Bruxelles en cas de scission du pays », explique un négociateur. La stratégie mise en place ? Tout d'abord, il s'agit d'isoler la capitale. C'est tout l'enjeu de la scission de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde. Ensuite, maintenir un sous-financement de Bruxelles. Enfin, installer la cogestion. Pour les francophones, cette négation de Bruxelles est proprement inacceptable. Ils craignent que cette stratégie ne facilite l'indépendance de la Flandre.
Flamandiser par la force et la contrainte.
mercredi 11 août 2010
Mort de Lagasse.
"Lagasse refusait que Bxl soit mise sous tutelle"
"Au moment où l'avenir de la Belgique est lourdement hypothéqué par le nationalisme flamand, ils veulent, disent-ils, rendre hommage à l'homme de convictions et d'une intégrité intellectuelle et morale remarquable qu'était André Lagasse".
Par sa participation au Rassemblement pour le droit et la liberté du bâtonnier Van Rijn et à la création du FDF, André Lagasse n'a eu de cesse de plaider pour l'affirmation de Bruxelles comme région à part entière et l'unité des Francophones au sein de la Communauté française, rappellent-ils.
Anticiper
"Visionnaire, il appelait les Bruxellois et les Wallons à ne pas subir l'évolution institutionnelle de la Belgique mais à l'anticiper en décidant de leur destin. De la même manière qu'il n'a pas voulu subir le Walen Buiten de Louvain et qu'il a très tôt préconisé l'implantation de l'UCL en terre wallonne, proche de Bruxelles, il refusait que Bruxelles soit mise sous tutelle et il privilégiait l'unité de la Wallonie et de Bruxelles, si nécessaire au sein d'un Etat francophone capable de faire jeu égal avec l'Etat flamand", soulignent encore ces personnalités.
Et de rappeler qu'"à la tête de l'Agglomération bruxelloise dans les années 70 et 80, il a fait face aux incessantes attaques de l'Etat central qui relayait la volonté de la Flandre nationaliste de s'accaparer Bruxelles. Sans la ténacité d'André Lagasse, la Région bruxelloise n'aurait jamais été créée et les Bruxellois ne seraient pas maîtres chez eux".
Valeurs
Mme Spaak et MM. Maingain et Clerfayt insistent aussi sur le fait qu'André Lagasse était "pétri des valeurs essentielles du Siècle des Lumières et de la Révolution française" et "ne pouvait concevoir son engagement politique que dans le respect le plus scrupuleux des libertés fondamentales et de l'Etat de droit".
Ils rappellent enfin qu'il a œuvré de manière déterminante au déploiement des institutions de la Francophonie pour qu'elles soient porteuses du rayonnement de la langue française sur tous les continents, et de solidarités plus justes entre le Nord et le Sud.
Le président du MR, Didier Reynders, a également rendu hommage à la forte personnalité d'André Lagasse. "Avec Jean Gol et Antoinette Spaak, André Lagasse a participé à la création de la Fédération PRL-FDF. A ce moment, j'ai eu l'occasion de partager avec lui son amour pour Bruxelles et son engagement pour un lien fort entre Francophones wallons, bruxellois et au-delà", a notamment déclaré M. Reynders. (belga)
lundi 9 août 2010
Les flamingants nationalistes, intolérants, xénophobes, pour une Vlaanderen über alles.

Le binôme De Wever - Di Rupo séduit de plus en plus les Flamands
Malgré la longue préformation (toute relative en regard des palabres interminables de 2007), l'image de Bart De Wever (N-VA) et d’Elio Di Rupo (PS) en Flandre n’est pas le moins du monde écornée. Au contraire … les deux hommes politiques sont de plus en plus suivis par les Flamands, toutes opinions politiques confondues.
Un sondage dans Het Nieuwsblad/De Gentenaar montre que la confiance des Flamands en Bart De Wever et Elio Di Rupo a augmenté depuis les élections du 13 juin. 69% des 1.000 Flamands interrogés soutiennent Bart De Wever, dont 15,4% "sans réserve" et 53,3 "assez bien". Bart De Wever est en outre soutenu par des électeurs de tous les partis flamands. Il l'est particulièrement et logiquement par les électeurs de la Lijst Dedecker (71%), mais également par ceux de partis de gauche comme le sp.a et Groen! (plus de 50%), alors même que le programme de la N-VA est fort à droite.
Près de 6 Flamands sur 10 voient en Di Rupo un futur bon Premier ministre
48% de ces mêmes personnes sondées ont également confiance en Elio Di Rupo. Quelque 21,9% disent même avoir plus confiance en lui qu'avant, contre 7,9% qui font le mouvement inverse. Les Flamands semblent également avoir accepté l'idée d'un premier ministre francophone: plus de 58% pensent qu’Elio Di Rupo remplira bien cette fonction.
Pessimistes sur une grande réforme de l’Etat
Les personnes sondées se montrent par contre plus sceptiques sur l'imminence d'une grande réforme de l'Etat. 39,6% croient que le centre de gravité de la politique glissera vers les régions, contre 51,5% qui pensent que cela n'arrivera pas à court terme.
Vos réactions
6 réactions sur
Le binôme De Wever - Di Rupo séduit de plus en plus les Flamands
Anonyme 790149
Normal, Elio s'apprète au nom du "réalisme" à tout céder face aux exigences flamandes... VLAANDEREN OVER (über...) ALLES. L'auto-proclamée race des seigneurs demande (en fait impose) des "négociations"... mais commence par dire que si ce n'est pas pour satisfaire tous leurs diktats (nés d'une conception moyen-âgeuse du droit), ils refuseront toute solution. Francophone il est un moment où plier pour avoir la paix (communautaire) fait si mal qu'il vaut peut être mieux la guerre
09/08/10 à 08h40MICHKE
Apprenez que tout flatteur. Vit aux dépens de celui qui l'écoute
09/08/10 à 08h35Anonyme 654012
On ne peut pas, pour le bien du pays, les envoyer à l'UE ? N'oublions pas que la NV-A veut la fin de ce pays et qu'ils s'arrangent seulement pour habituer nos alliés à l'existence d'une entité appelée "Vlaanderen" avant de scinder définitivement la Belgique. Sans cette reconnaissance ils vont économiquement droit dans le mur et ils le savent ;-) Di Rupo fait le jeu de la NV-A et les flamingants lui en sont reconnaissants… .
09/08/10 à 08h23Anonyme 478378
Tout le monde connait la définition du mot " Binôme" , il faut croire ...... Di Rupo, il séduit souvent ..... et ou va t on avec cela ....??
09/08/10 à 08h05Anonyme 603296
C'est normal qu'ils séduisent de plus en plus, ce sont les nouveaux Laurel et Hardy du cirque politique belge.
09/08/10 à 07h20Anonyme 170959
Tout est dans tout. Rien n'a plus vraiment d'importance. Un SPA est "bleu" devant De Wever, plus libéral que De Croo, et un libéral francophone tel Maingain, n'en finit d'être rouge de rage devant un di Rupo prêt à troquer son costume pour un temps contre celui de De Wever. On mélange les pots de peinture. Les électeurs, flamands du moins, voulaient du changement; ils sont contents, même si ce changement n'a de réalité que le nom. En démocratie le plus important n'est-il en définitive l'emballage?