samedi 4 décembre 2010

La politique fiscale a désavantagé la Wallonie et Bruxelles.

Avec des flamands au pouvoir, cela n'a rien de surprenant !

mercredi 17 novembre 2010 à 09h50

La politique fiscale a désavantagé la Wallonie et Bruxelles

"La réforme de l'IPP (impôt sur les personnes physiques) des années 2002-2004 a modifié la clé de répartition à l'avantage de la Flandre et au désavantage de la Wallonie et de Bruxelles", selon un avis du Conseil supérieur des Finances qui vient d'être rendu au ministre des Finances Didier Reynders. Le rétablissement de l'indexation de l'IPP a eu le même résultat.
Publié sur son site internet, l'avis relatif aux variations de la clé de répartition de la part d'IPP attribuée aux Régions, rédigé par la section Fiscalité et Parafiscalité du Conseil supérieur des Finances fait état, plus généralement, d'une "claire amélioration de la clé de répartition à l'avantage de la Flandre jusqu'à l'exercice d'imposition 2003, après lequel c'est plutôt la Wallonie qui améliore sa position relative".

Pour Bruxelles, le constat est celui d'une "détérioration constante". Cela semble s'expliquer "par une croissance démographique concentrée dans le bas de l'échelle des revenus", une observation qui sonne comme la confirmation de ce qu'avancent une série d'études.

Au début de la décennie, "l'amélioration de la position relative de la Flandre s'explique par une meilleure croissance des revenus de cette Région", note le CSF. "Le rétablissement de l'indexation de l'IPP y a également contribué", précise-t-il. Selon lui, "l'indexation modifie la clé de répartition au désavantage de la Wallonie".

Pour les exercices 2006-2007, on ne constate plus de décrochage en Wallonie mais le CSF émet certaines réserves sur ce constat, un sérieux problème d'enrôlement étant intervenu en 2005 et corrigé par la suite.

Le Conseil supérieur des Finances cite "la croissance du revenu global des particuliers dans les trois Régions" et "l'orientation de la politique fiscale" comme les deux "déterminants de fond" de l'évolution des parts de recettes IPP des Régions.

Trends.be avec Belga

mercredi 1 décembre 2010

Vande Lanotte n'en voit pas la fin .....


Comme d'habitude, il ne peut s'empêcher comme tout bon flamand de favoriser la flandre au détriment de la Belgique et des francophones. Il veulent un maximum d'argent chez eux mais, c'est le fédéral qui devrait payer les retraites.  Et on sait que les retraités et pré-retraités sont très, très nombreux chez eux et les francophones devraient payer les retraites des flamands pendant qu'ils se font dépouiller par les flamingants.
Habituel égoïsme flamingant monstrueux et strictement aucun respect pour les belges francophones !!!!!

lundi 29 novembre 2010

Le grand cirque de Belgique...

Peuplée à l'origine par cinq tribus celtes venues de la rive droite du Rhin vers 250 avant J-C, la Belgique est conquise en même temps que la Gaule par les armées de Jules César en 57 avant J-C.
Les "Belges" dont César vantait la bravoure en ajoutant qu'ils étaient aussi les moins civilisés des Gaulois  avaient un territoire s'étendant jusqu'à Paris ou presque: rien de commun donc avec la "Belgique actuelle.
Elle connaîtra successivement la tutelle de la France, plus particulièrement de la Bourgogne, puis de l'Espagne, de l'Autriche, des Pays-Bas et de l'Allemagne.Pour le grand homme d'Etat wallon Jules Destrée, ministre socialiste des Sciences et des Arts, c'est simple : "Sire, il n'y a pas de Belges", écrivait-il au Roi Albert Ier en  1912, "Vous régnez sur deux peuples, les Wallons et les Flamands".
Sauf peut-être à Bruxelles, qu'il appelait "la cité des métis" ?
La tache d'huile francophone sur la Flandre.
Certainement la plus grande peur des néerlandophones de notre pays.
Petit retour en arrière : la loi de 1932 règle l'utilisation des langues en Belgique.
Après le refus wallon d'établir le bilinguisme partout en Belgique, on décide donc que le français sera parlé dans les provinces wallonnes actuelles et que le flamand sera parlé en Flandre dans les communes flamandes actuelles.
A Bruxelles, on parlera les deux langues.
Tous les dix ans, sera organisé un recensement où l'on demandera aux gens : "quelle langue parlez-vous?"
Si une langue minoritaire devient majoritaire, la commune bascule dans l'autre entité linguistique. La "minorité linguistique" doit atteindre 30% pour voir attribuer à la commune le statut des facilités.
Le système est simple et démocratique.
Le premier recensement a eu lieu après guerre, en 1947.
Il faudra attendre 7 ans pour que les résultats soient publiés, en 1954.
Trois communes du Brabant passent d'une majorité de néerlandophones à une majorité de francophones : Berchem-Sainte-Agathe, Evere et Ganshoren.
La loi exigeait que toute l'administration - néerlandophone - en place soit remplacée par une administration francophone.
Dans un souci de consensus, le ministre de l'Intérieur de l'époque, le socialiste Pierre Vermeylen propose le rattachement des communes à l'agglomération bruxelloise, bilingue...
Les conséquences ne se sont pas fait attendre : sous la pression de 184 maïeurs flamands qui refusaient d'effectuer le recensement sur leur commune, le gouvernement décide d'abolir la partie linguistique des recensements.
Toujours cette peur ... La frontière linguistique, qui pouvait flotter selon les majorités/minorités présentes dans les communes, est supprimer par la loi Gilson, le 31 octobre 1962.
Une semaine plus tard, le huit novembre, le statut des communes "à facilités" est officiellement établi. Suivront plusieurs lois, comme celle du 30 juillet 1963 « concernant le régime linguistique dans l'enseignement », c'est-à-dire la mise en place d'école maternelles et primaires visant la minorité linguistiques dans les communes à facilités, ou celle sur l'emploi des langues (18 juillet 1966).
Aujourd'hui, on s'étripe sur le caractère permanent ou non des facilités.
Certains néerlandophones estiment que ces facilités ont été introduites avec une limite dans le temps, histoire que les francophones déjà établis puissent apprendre le néerlandais.
Les francophones, eux, considèrent que ces facilités sont bétonnées et qu'il n'y aucune raison de revenir en arrière.

Pourquoi Bruxelles n’ est pas la capitale de la Flandre.
En 1983, le Conseil d’Etat a été saisi d’une demande d’avis émanant du président du Parlement Flamand de l’époque concernant un projet de décret "relatif au choix de Bruxelles comme capitale de la Communauté flamande". Qu’a dit le Conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat rejette donc pour motif d’incompétence de la Communauté flamande le choix de celle-ci d’installer Bruxelles comme capitale. La Flandre a passé outre cet avis du Conseil d’Etat et elle a adopté le décret déposé par le député Vic Anciaux (Volkusnie, parti nationaliste flamand) du 6 mars 1984 pour s’installer à Bruxelles de manière anticonstitutionnelle. Depuis, la Flandre a installé ses institutions et administrations dans des endroits symboliques et chargés d’histoire du centre ville.
En choisissant Bruxelles comme capitale pour y installer ses institutions, ci-dessous le Gouvernement Flamand, les autorités flamandes ont procédé à un véritable coup de force en violation de la Constitution belge.
La capitale de la Flandre doit être située en territoire flamand.