Un membre de la N-VA veut supprimer les cours de français en Flandre
L'un des membres du parti de Bart De Wever fait une proposition qui risque à nouveau de jeter de l'huile sur le feu communautaire. Vic Van Aelst plaide pour une suppression des cours de français dans l'enseignement flamand. A la place d'apprendre la langue de Voltaire, les écoliers apprendraient celle de Shakespeare.
Vic Van Aelst, avocat d'assises et tout nouvel atout N-VA, propose de supprimer les cours de français dans l'enseignement flamand et de les remplacer par l'anglais comme deuxième langue. C'est ce qu'il déclare dans De Morgen ce mercredi.
"Les Flamands doivent arrêter les cours de français"
"Les Flamands doivent arrêter les cours de français à l'école, les Flamands doivent arrêter de tendre le bâton qui les bat depuis 180 ans", martèle Vic Van Aelst. "Pourquoi ne ferions-nous pas en Flandre ce qu'ils font en Wallonie depuis 180 ans? Ils y enseignent quand même l'anglais comme deuxième langue, non? Le fait que nous enseignions le français est utilisé par les francophones comme excuse pour parler le français ici. Les francophones n'arrêteront leur lutte que quand le cabillaud au large de la côte d'Ostende parlera français." Le français est en outre devenu une langue insignifiante, selon lui.
Pas une provocation
L'avocat estime que sa proposition n'est pas une provocation envers les francophones. Quand le ministre flamand de l'Enseignement, Pascal Smet (sp.a), a proposé il y a quelques mois de promouvoir l'anglais comme deuxième langue dans l'enseignement, les réactions ont été vives du côté francophone.
Lalieux: "Les francophones font des efforts considérables"
Invitée de la rédaction de Bel RTL ce mercredi matin, Karine Lalieux a réagi à cette proposition. "Nous n’allons pas répondre à des provocations par des provocations. Encore une fois, nous voulons que cet Etat tienne et, pour cela, il faut que chacun puisse parler la langue de l’autre. Les francophones font des efforts considérables. Il y a l’enseignement par immersion. A Bruxelles, nous continuons à accueillir les Flamands dans leur langue. Cessons ce petit jeu ridicule. Les Belges veulent vivre dans un pays où chacun dialogue", a martelé la députée PS.
"Les Flamands doivent arrêter les cours de français"
"Les Flamands doivent arrêter les cours de français à l'école, les Flamands doivent arrêter de tendre le bâton qui les bat depuis 180 ans", martèle Vic Van Aelst. "Pourquoi ne ferions-nous pas en Flandre ce qu'ils font en Wallonie depuis 180 ans? Ils y enseignent quand même l'anglais comme deuxième langue, non? Le fait que nous enseignions le français est utilisé par les francophones comme excuse pour parler le français ici. Les francophones n'arrêteront leur lutte que quand le cabillaud au large de la côte d'Ostende parlera français." Le français est en outre devenu une langue insignifiante, selon lui.
Pas une provocation
L'avocat estime que sa proposition n'est pas une provocation envers les francophones. Quand le ministre flamand de l'Enseignement, Pascal Smet (sp.a), a proposé il y a quelques mois de promouvoir l'anglais comme deuxième langue dans l'enseignement, les réactions ont été vives du côté francophone.
Lalieux: "Les francophones font des efforts considérables"
Invitée de la rédaction de Bel RTL ce mercredi matin, Karine Lalieux a réagi à cette proposition. "Nous n’allons pas répondre à des provocations par des provocations. Encore une fois, nous voulons que cet Etat tienne et, pour cela, il faut que chacun puisse parler la langue de l’autre. Les francophones font des efforts considérables. Il y a l’enseignement par immersion. A Bruxelles, nous continuons à accueillir les Flamands dans leur langue. Cessons ce petit jeu ridicule. Les Belges veulent vivre dans un pays où chacun dialogue", a martelé la députée PS.
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