Un pamphlet anti-CD&V dans le toutes-boîtes de la N-VA bruxelloise
ANDERLECHT - "Un cheval de Troie de la monarchie francophone en pleine Flandre". Voilà comment est décrit le CD&V dans un pamphlet reçu par certains Anderlechtois. Le tract émanerait d'un membre de la N-VA. Mais le parti nationaliste prend ses distances.
"Le CD&V est un parti de barons qui trahissent les Flamands". Ou bien "Toute religion est une forme d'esclavage de l'esprit". Ou encore: "Wouter Beke, représentant de la monarchie catholique francophone et de la nation wallonne: avec ses mensonges, il préfère le FDF extrémiste aux Flamands".
Voilà en trois extraits rapides repris sur le site néerlandophone BrusselsNieuws la teneur du tract que des Anderlechtois néerlandophones ont reçu dans leur boîte aux lettres. D'après la N-VA, ce pamphlet qui décrit le CD&V comme le "cheval de Troie de la monarchie francophone" émanerait "d'un membre isolé de la N-VA d'Anderlecht". Voilà qui fait tâche dans les alliances régionales à moins d'un an des communales.
"Contre toute éthique politique"
"Je suis tombé des nues quand j'ai vu ce tract, témoigne le parlementaire et président du groupe N-VA bruxellois Paul De Ridder sur BrusselsNieuws. Il l'a reçu de son collègue CD&V anderlechtois Walter Vandenbossche, qui l'a lui-même reçu chez lui. "C'est une campagne de caniveau à l'encontre de toute éthique politique. Ce pamphlet a visiblement comme but de semer le discrédit sur l'engagement politique et social de nombreuses personnes".
Le texte attaque aussi les médias qu'il accuse "de virer à gauche et d'influencer les bourgeois flamands". Il estime que le CD&V, "avec ses 16% de voix", n'a pas le loisir de diriger face à la "N-VA et ses 31%". Ce texte aurait été de surcroît publié dans le toutes-boîtes de contact de la N-VA bruxelloise.
Ancien du Vlaams Blok
L'éditeur responsable du texte est en fait René Demol. Ce dernier, ancien membre du Vlaams Blok, est effectivement membre de la N-VA. Dans le passé, il s'est présenté sur les listes du Blok à Anderlecht et sa fille a siégé 6 ans pour le parti d'extrême droite. "Il a lui-même décidé cette publication, regrète Paul De Ridder. Je désapprouve cette initiative personnelle comme le contenu du texte".
La N-VA assure qu'une telle initiative "ne se reproduira plus". Mais elle restera comme le signe d'effritement au sein de l'aile dure du parti nationaliste flamand.
Voilà en trois extraits rapides repris sur le site néerlandophone BrusselsNieuws la teneur du tract que des Anderlechtois néerlandophones ont reçu dans leur boîte aux lettres. D'après la N-VA, ce pamphlet qui décrit le CD&V comme le "cheval de Troie de la monarchie francophone" émanerait "d'un membre isolé de la N-VA d'Anderlecht". Voilà qui fait tâche dans les alliances régionales à moins d'un an des communales.
"Contre toute éthique politique"
"Je suis tombé des nues quand j'ai vu ce tract, témoigne le parlementaire et président du groupe N-VA bruxellois Paul De Ridder sur BrusselsNieuws. Il l'a reçu de son collègue CD&V anderlechtois Walter Vandenbossche, qui l'a lui-même reçu chez lui. "C'est une campagne de caniveau à l'encontre de toute éthique politique. Ce pamphlet a visiblement comme but de semer le discrédit sur l'engagement politique et social de nombreuses personnes".
Le texte attaque aussi les médias qu'il accuse "de virer à gauche et d'influencer les bourgeois flamands". Il estime que le CD&V, "avec ses 16% de voix", n'a pas le loisir de diriger face à la "N-VA et ses 31%". Ce texte aurait été de surcroît publié dans le toutes-boîtes de contact de la N-VA bruxelloise.
Ancien du Vlaams Blok
L'éditeur responsable du texte est en fait René Demol. Ce dernier, ancien membre du Vlaams Blok, est effectivement membre de la N-VA. Dans le passé, il s'est présenté sur les listes du Blok à Anderlecht et sa fille a siégé 6 ans pour le parti d'extrême droite. "Il a lui-même décidé cette publication, regrète Paul De Ridder. Je désapprouve cette initiative personnelle comme le contenu du texte".
La N-VA assure qu'une telle initiative "ne se reproduira plus". Mais elle restera comme le signe d'effritement au sein de l'aile dure du parti nationaliste flamand.
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