mercredi 9 mars 2011

Aux crochets des Wallons ?

© Van Beek

La soeur de Bart De Wever (le président de la N-VA), vit du chômage en Wallonie.

TINTIGNY "Nous n'avons pas de commentaire à faire. Laissez-nous tranquilles. Karina n'est pas ici." L'accueil est froid devant la grille de la propriété située à Poncelle, près de Tintigny.
C'est dans ce hameau gaumais que vit depuis un an Karina De Wever. La soeur de Bart.

Le président de la N-VA. Celui-là même qui revendique l'autonomie de la Flandre. La séparation avec des Wallons qu'il considère comme des profiteurs du système.
Karina, sa grande soeur, ne partage visiblement pas ce point de vue. Elle vit à Poncelle avec son compagnon et sa fillette. Avec pour tout revenu, 900 € d'allocations de chômage du Forem.

Une institution on ne peut plus wallonne. Trois autres couples avec enfants, membres de la communauté Lorién, ont également quitté Anvers.
Ils vivent désormais dans l'ancien home la Veillée ou plutôt dans des caravanes. La communauté des Lorién a acheté l'immeuble très vétuste pour en faire un lieu de vie commun. Agrémenté de maisonnettes particulières pour chaque famille. Un projet gargantuesque en main-d'oeuvre et en argent.
Préservée par ses colocataires, Karina De Wever ne se montre pas. "Elle respecte son frère. Mais elle ne fait pas de politique. Lui ? On ne l'a jamais vu ici", indique un membre de la communauté.
Ce dernier refuse de nous mettre en contact avec Madame De Wever. Puis il évoque brièvement la possibilité de monnayer une interview. Mais Karina finit par se montrer. "Je ne parle jamais des affaires politiques avec mon frère. On se voit quelques fois par an. On parle alors des enfants, de cinéma. Pour l'instant, je cherche du travail. Je suis une formation pour apprendre le français. Je suis venue vivre ici pour être au calme."
La communauté semble bien acceptée dans la localité. Même si le mode de vie de ses membres est parfois bucolique. Il n'est en effet pas rare de croiser Karina De Wever sur sa mobylette, à la recherche de son compagnon dans le village.
Les enfants, eux, suivent une scolarité normale à Tintigny.

mardi 8 mars 2011

Propagande raciste et xénophobe du VB




Les nazi n'ont pratiquement pas fait mieux pour répandre la haine des autres et se convaincre d'être des victimes.   Ils devraient être de bons lecteurs de "Mein Kampf". 

La Flandre à l'assaut de tous les postes clé de l'Etat


D'après les derniers chiffres, relayés ce mardi par le journal le Soir, les fonctions administratives importantes reviennent aux Flamands.

L'affaire de la démission du chef de la police fédérale Fernand Koekelberg a un parfum communautaire. Certains n'ont pas hésité à pointer du doigt la N-VA qui aurait orchestré une cabale pour évincer un responsable francophone d'une grande institution belge. Preuve de la "flamandisation" de l'administration, s'interroge le quotidien ?
En théorie, la loi prévoit un strict équilibre entre Flamands et francophones dans l'administration. Mais, en pratique, on retrouve quatre francophones pour six Flamands. Et les francophones n'occupent pas forcément les meilleures fonctions. Le Ministère des Affaires étrangères est sans doute l'exemple le plus frappant: trois postes majeurs sur quatre sont occupés par des Flamands. Le sud du pays a toujours hérité des ambassades à Paris ou au Saint- Siège, là où le nord occupe les ambassades de Berlin, Londres, Washington, Kinshasa ou Kigali... sans compter les postes à l'OTAN, l'ONU et l'Europe... Bref, tous les postes qui comptent.
Côté flamand, il existe donc une véritable stratégie d'occupation, là où le Gerfa, le Groupe d'étude et de réforme de la fonction administrative, parle de bricolage côté francophone. Et ce problème ne serait que minime comparé à ce qui se passe à l'armée.

lundi 7 mars 2011

Le patron de la police au tapis. Harcèlement flamingant inadmissible.



Les flamingants ont harcelé ce francophone qui occupe un poste dans lequel ils parachuteront un "bon flamingant" !!!
On assiste à un pas supplémentaire dans le fascisme à la Nazi.

Gestapo linguistique à Zaventem.


Comment négocier avec un parti qui veut la fin de la Belgique ?

Comment négocier avec un parti qui veut la fin de la Belgique ?

L'ancien premier ministre et actuel chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, a redit dimanche son opposition aux nationalismes.
Guy Verhofstadt., ancien premier ministre et actuel chef du groupe libéral au Parlement européen.
Guy Verhofstadt., ancien premier ministre et actuel chef du groupe libéral au Parlement européen. © EPA
Invité de "l'Indiscret", dimanche sur la RTBF, il s'est montré réticent à parler de la situation politique en Belgique. Il a toutefois concédé qu'il voyait "mal comment on peut négocier avec des partis qui veulent la disparition de la Belgique", soulignant qu'il s'agissait d'un point de vue personnel.

M. Verhofstadt relève que le nationalisme n'est pas un phénomène propre à la Belgique. On le retrouve partout en Europe, dit-il. Il comprend ce repli sur soi engendré par la crise, mais ajoute que "ce n'est pas intelligent". Selon lui, face aux pays émergents comme la Chine ou l'Inde, la réponse doit venir de l'Europe. Mêmes les Etats membres les plus grands ne vont plus jouer un rôle prédominant dans ce monde multipolaire en devenir, estime-t-il.

A propos d'un possible retour sur la scène politique belge comme il y a trois ans lorsqu'il a formé un gouvernement intermédiaire, M. Verhofstadt a répondu qu'il était "toujours prêt à y aller, mais aujourd'hui ce n'est pas à l'ordre du jour".

Le Vif.be, avec Belga