Ils n'osent même plus tenir tête aux fascistes de peur de se faire traiter de "mauvais flamand".
Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 21 mai 2011
mardi 17 mai 2011
lundi 16 mai 2011
Périphérie : les chiffres qui affolent la Flandre
Tous les compteurs sont sur avis de tempête : les non-néerlandophones n'ont pas fini de gagner du terrain flamand.
© Image Globe
Vlaamse Rand. 400 000 habitants répartis sur 19 communes qui touchent à la Région bruxelloise et/ou à l'une des six communes à facilités linguistiques. Soit : Drogenbos, Crainhem, Wemmel, Wezembeek-Oppem, Linkebeek et Rhode-Saint-Genèse (communes à facilités). Asse, Beersel, Dilbeek, Grimbergen, Hoeilaart, Machelen, Meise, Merchtem, Overijse, Leeuw-Saint-Pierre, Tervuren, Vilvorde et Zaventem. La « périphérie flamande », c'est : 828 habitants au km2, 6,5 % de la population flamande, 3,6 % du territoire flamand.
10 % d'étrangers en « périphérie flamande ». Soit le double de la moyenne flamande. La part d'étrangers en Brabant flamand a crû de 62 % entre 1991 et 2008 (Région flamande : + 37 %.) Près d'un Brabançon flamand sur 8 (12 %) n'est pas belge d'origine (2005 : 9,3 %). Près de la moitié de l'exode urbain bruxellois est d'origine étrangère. Les étrangers en périphérie proviennent davantage de l'Union européenne et des Etats-Unis, que du Maroc et de Turquie.
Plus de 40 000 Bruxellois se sont installés en périphérie flamande depuis 1997. L'afflux est le plus important à Vilvorde, Dilbeek et Leeuw-Saint-Pierre. Sur la même période, le Vlaamse Rand a perdu 28 000 habitants : 16 800 vers la Flandre, 11 200 vers la Wallonie. A l'échelle de la province, plus de 30 000 personnes ont quitté Bruxelles pour s'établir en Brabant flamand, de 2005 à 2009. Plus de la moitié d'entre elles n'étaient pas belges d'origine.
60 % des jeunes familles n'utilisent pas le néerlandais en périphérie flamande. Elles sont plus de 75 % dans ce cas dans les communes à facilités (jusqu'à 86 %.) Dans 13 des 19 communes de la périphérie, les mères non néerlandophones sont majoritaires. 49 % d'entre elles parlent avec leurs enfants une autre langue que le français (elles étaient 43 % en 2007.)
Plus de 35 % des élèves du fondamental en périphérie ne parlent pas le néerlandais à la maison. Cette proportion monte jusqu'à 70 % dans les communes à facilités. 4 % des élèves étaient de nationalité étrangère en Brabant flamand durant l'année scolaire 2009-2010.
Boom démographique : + 28 % d'ici à 2060 dans l'arrondissement de Hal-Vilvorde (35 communes). Soit une croissance prévisible presque égale à celle de Bruxelles (+ 29 %). Flandre : + 15 % pour la même période.
Sources : Note de politique 2009-2014 du ministre Bourgeois - « Minorités en Brabant flamand » : rapport 2010 de la province - Bureau fédéral du Plan - rapport Kind & Gezin.
Les flamingants pas contents du rejet de l'amnistie !!!!
Franstalige politici verwerpen amnestievoorstel
maandag 16 mei 2011 om 09u24
De Senaat besliste een wetsvoorstel van het Vlaams Belang rond amnestie in overweging te nemen. © Belga
Afgelopen donderdag besliste de Senaat een wetsvoorstel van het Vlaams Belang rond amnestie in overweging te nemen. De zaak veroorzaakte verdeeldheid tussen Vlamingen en Franstaligen.
Minister van Justitie Stefaan De Clerck vindt dat het debat op een volwassen manier moet gevoerd worden. "Misschien moet men ook bereid zijn te vergeten, want het gaat om het verleden", zo zei De Clerck zondag in een debat op de RTBF. “We moeten hierover in het parlement op een serene en transparante manier kunnen discussiëren. Er is nood aan een debat zonder nationalisme en los van het emotionele. We moeten het verleden proberen te begrijpen en werken aan onze toekomst", aldus nog De Clerck.
De suggestie van De Clerck doet zondag stof opwaaien aan Franstalige kant. Zo liet MR-senatrice Christine Defraigne al verstaan dat de uitlatingen van De Clerck de deur openzetten voor "het herschrijven van de geschiedenis" en voor "revisionisme".
"Positie De Clerck op de helling"
"Onaanvaardbaar", zo reageert ook Ecolo-Senaatsfractieleider Jacky Morael. Volgens Morael bewijst de suggestie dat het politieke klimaat in Vlaanderen "extreem rot, ongezond en antidemocratisch" is.
Ook CDH en PS hebben kritiek op de suggestie van De Clerck. "Aberrant en schandalig", zo zegt PS-Senaatsfractieleider Philippe Mahoux.
FDF-voorzitter Olivier Maingain vindt dan weer dat De Clerck zijn positie als justitieminister op de helling zet met zijn uitspraken. "Als we niet in lopende zaken zouden zijn, zouden we minstens een debat moeten voeren over zijn aanblijven" als minister, zei Maingain maandag op La Première.
Open VLD neemt afstand
Ook de Vlaamse liberalen nemen nu afstand van de uitspraken van De Clerck. "Ik vind niet dat we het verleden kunnen vergeten, zeker niet voor dit onderwerp", reageert Open VLD-voorzitter Alexander De Croo.
Zonder het debat al volledig te willen voeren in de media, benadrukt de liberaal dat het vergeten van de collaboratie geen optie kan zijn. "Dat is altijd ons standpunt geweest. Maar we moeten er wel over kunnen spreken", aldus De Croo.
De Franstalige partijen verzetten zich al langer tegen de bespreking van elk amnestievoorstel. In het verleden kregen ze daarbij steeds de steun van de Vlaamse socialisten en groenen. Afgelopen donderdag was Groen! nog de enige Vlaamse partij die tegen de bespreking van het Vlaams Belang-voorstel stemde. (Belga/TE)
Amnistie et nos politichiens flamingants !!!!
Maingain: "Il est de bon ton d'afficher sa sympathie avec des fascistes"
Le président des FDF Olivier Maingain est d'avis qu'"une partie du monde politique flamand bascule hors du champ de la démocratie". M. Maingain s'est indigné dimanche sur RTL-TVI de la prise en considération jeudi au Sénat d'une proposition de loi du Vlaams Belang visant à amnistier les collaborateurs de l'occupant nazi durant le Seconde Guerre mondiale et remettant en cause le caractère des actes qu'ils ont pu commettre.
15 Mai 2011 20h15
Olivier Maigain, l’invité du journal de 13h sur RTL-TVI s’est indigné de la prise en considération jeudi au Sénat d’une proposition de loi visant à amnistier les collaborateurs de la Seconde Guerre Mondiale. "Les présidents de partis démocratiques flamands - ils se le disent - ont permis la prise en considération d'une proposition de loi d'un parti fasciste. Caroline Gennez, Alexander De Croo, Wouter Beke et Bart De Wever ont failli au devoir de reconnaissance" qu'il convient d'avoir vis-à-vis des victimes de l'occupation. En permettant l'examen d'un texte portant sur le caractère supposé des actes commis, les présidents de partis flamands ont également "permis d'accréditer" cette thèse, a encore déploré M. Maingain.
Démocrates et non démocrates franchissent certaines limites
Selon le président des FDF, en se côtoyant dans certains cercles nationalistes, démocrates et non démocrates franchissent certaines limites. "Il est de bon ton d'afficher sa sympathie dans des milieux divers avec des fascistes, c'est un problème de conception de la démocratie", a-t-il dit. La prise en considération au Sénat d'une proposition de loi du Vlaams Belang visant à amnistier les inciviques de la Seconde Guerre mondiale a divisé élus flamands et francophones, Groen! étant le seul parti à refuser d'appuyer par ses voix la recevabilité du texte. Pour les partis flamands, tout texte doit pouvoir être débattu, au nom de la démocratie. Au-delà du débat sur l'amnistie, les partis francophones contestent la validité juridique du texte, selon eux contraire aux fondements de l'Etat de droit, en ce que le libellé de la proposition évoque des actes d'incivisme "prétendument" commis, alors que la justice a parlé.
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