jeudi 26 mai 2011

Chansons dans le métro: quand la STIB broebelle


La mise à l'index de la chanson française et flamande dans les couloirs du métro bruxellois a suscité un flot de réactions et de commentaires; et pas seulement en Belgique puisque toute la presse en ligne hexagonale s'est emparée de cette étonnante décision. Dès lors, la STIB va peut-être faire marche arrière.
Suite à des plaintes d'usagers qui s'étaient étonnés d'entendre des chansons en français mais pas en néerlandais tandis qu'ils attendaient leur rame de métro, la STIB aurait purement et simplement décidé de mettre à l'index les interprètes trop "linguistiquement incorrects". Exit donc les Brel, Brassens, Bénabar ou autres Calogero, et exit aussi les Johan Verminnen, Paul Severs ou encore Will Tura... 

La décision de la société des transports publics bruxellois de retirer ces morceaux aurait été prise pour éviter de heurter les sensibilités. Elle a surtout créé un véritable tollé.
Mais voilà que face au concert des protestations, la STIB tente de calmer le jeu: non, personne n'est mis à l'index, dit ainsi An Van Hamme, l'une des porte-paroles de la STIB. Les morceaux belges pourront être diffusés à condition qu'ils soient chantés dans la langue de Shakespeare, explique-t-elle à 7sur7. Voilà qui fera certes plaisir à dEus, à Ozark Henry ou encore à Hooverphonic mais qui désappointera les fans de Stromae, auteur d'un hit quasi-planétaire cette année et, pour son malheur, chanté en français.
Mais le porte-parole francophone, Jean-Pierre Alvin, émet un autre son de cloche: si une chanson française figure dans les "charts" internationaux, elle ne sera pas bannie des couloirs du métro, affirme-t-il. Simplement, il n'y a pas de quota selon lui: c'est la popularité internationale du "hit" qui justifie qu'il soit diffusé.
Contacté par nos soins Jean-Pierre Alvin confirme son propos et déplore qu'il ait pu y avoir du flottement dans la communication, se disant surpris par l'ampleur de la polémique. Il confirme que les STIB a reçu quelques dizaines de plaintes émanant de néerlandophones, mais relativise leur ampleur en regard du taux de satisfaction de 87% exprimé par les usagers de la STIB.
Jeudi matin, le Soir affirme que le PS va demander, via ses représentants au conseil d'administration, la réintroduction d'un quota de morceaux chantés dans les deux langues nationales. Le français et le flamand pourraient donc retrouver officiellement droit de cité dans les boyaux souterrains de Bruxelles. Mais pour Jean-Pierre Alvin ce n'est pas une bonne idée. "Bien sûr si notre autorité de tutelle nous l'impose, on s'exécutera, mais ce ne serait pas une bonne formule car il faudra en permanence veiller au respect ce quota et on voit mal sur quelles bases l'établir", dit-il.

La ministre de tutelle Brigitte Grouwels comprend le souci de la STIB de rester "neutre au niveau communautaire". Mais pour ne pas défavoriser les artistes de chez nous par rapport aux artistes étrangers, elle demandera à la STIB d'élaborer une réglementation permettant la diffusion de suffisamment de chansons dans les deux langues officielles de la Région de Bruxelles-Capitale dans le métro.

T.N.

mercredi 25 mai 2011

Qu'ils restent en Flandre avec leurs conneries. On ne devrait même pas répondre à ce courrier.

Depuis 2005, la STIB a décidé de passer de la musique pop plutôt que de la musique instrumentale "d'ascenseur" dans le métro bruxellois. Mais lorsque des chansons en français ont été diffusées, des dizaines de lettres de plainte ont été envoyées par des usagers néerlandophones.
En 2005, la STIB décidait d’en finir avec le "muzak" (de la musique instrumentale vague cousine de la musique d’ascenseur) au profit de la pop en bonne et due forme, la vraie, celle qui alimente le Top 50.
Lors de la mise en place de cette petite révolution musicale, "la clef de répartition suivante a été appliquée : 70% de morceaux en anglais, 15% en espagnol et 15% en italien", explique An Van Hamme, la porte-parole de la société de transport bruxelloise, à brusselnieuws.be.
"Une enquête de satisfaction indiquait alors que 85% de nos clients étaient satisfait de cette répartition", poursuit la porte-parole.
Vous l’aurez sans doute remarqué mais, alors que Bruxelles est une ville bilingue français-néerlandais, les deux langues officielles de la région sont absentes de la clef de répartition.
La faute, d’après la STIB, à une sensibilité linguistique à fleur de peau de certains usagers néerlandophones. "En avril de cette année, nous avons fait une expérience au cours de laquelle nous avons passé un morceau du hit parade international, en français", raconte An Van Hamme. "Et nous avons reçu des dizaines de lettres de plaintes de clients néerlandophones", relate-t-elle.
Du coup, les velléités de diffusion d’artistes francophones ont été étouffées dans l’œuf dans les 69 stations de métro et de pré-métro du réseau de la capitale. Et pour ménager l'équilibre communautaire, le néerlandais (qui n'a de toutes façons pas pour habitude de squatter les charts internationaux) a été écarté également.
Selon Télé Bruxelles, la STIB serait toutefois prête à passer des disques en français si cela se fait dans le cadre d’un accord commercial. Soit un accord comparable à celui qui avait vu le dernier album de Lady Gaga diffusé dans les galeries du métro lundi dernier.
Julien Vlassenbroek

La peste jaune en marche .... comme la brune des nazis.

Fédération Wallonie-Bruxelles: les contre-résolutions du Vlaams Belang

© belga
Le Vlaams Belang va déposer dans les assemblées où il est représenté une proposition de résolution contre le changement de nom de la Communauté française en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ce mercredi, le parlement de la Communauté française doit adopter une proposition de résolution relative à cette nouvelle dénomination.

Le texte du parti extrémiste demande à chaque autorité concernée de condamner cette nouvelle dénomination et de ne reconnaître aucune communication émanant d'une institution ainsi nommée.

La décision de tous les partis francophones d'adopter la nouvelle dénomination est intervenue à la suite des déclarations du ministre-président flamand Kris Peeters selon lequel Bruxelles ne serait jamais une Région à part entière.

Le texte du Vlaams Belang sera déposé mercredi au parlement flamand, jeudi à la Chambre et au Sénat, vendredi à la Commission communautaire flamande de Bruxelles et la semaine prochaine au parlement bruxellois.

Le parti extrémiste voit dans la décision francophone une provocation et une volonté d'annexer Bruxelles à la Wallonie. (belga)

 
24/05/11 19h12