Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
mercredi 13 juillet 2011
Excellent avis du Belge FR001
Il est clair que le CD&V détient actuellement la clé, mais en cas de nouvelles élections, seul la NVA détiendra la clé, n'est-ce pas beaucoup + dangereux ? Ce que la NVA VEUT c'est l'indépendanec de la Flandre en y incluant Bruxelles et sa périphérie, et ainsi pouvoir établir SA DICTATURE sur la FLANDRE (ce qu'il fait déjà d'une certaine manière, puisqu'il bloque le pays). La NVA veut se faire passer pour "démocratique" or il est tout le contraire. Cependant, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, et dans certains domaines, la NVA a raison : il faut faire bouger les choses, sinon on va vers la catastrophe économique. Et la volonté des populations il s'en fiche complètement, il veut REGNER en SEIGNEUR ET MAÎTRE ! La note Di Rupo contient quelques bonnes choses mais elle ne tient absolument pas compte de la volonté des populations. le DRAME dans ce pays, c'est que chaque parti pense dur comme fer, que les gens qui ont voté pour eux sont d'accord avec TOUT leur programme. Or, rien n'est plus FAUX ! Les politiques et Di Rupo choisissent des éléments dans chacun de ces programmes, mais sans JAMAIS demander l'avis des populations. On veut nous faire avaler une "GRANDE REFORME STRUCTURELLE" de tout le pays mais aussi des régions et communautés, et CELA SANS DEMANDER L'AVIS DES POPULATIONS CONCERNEES. On nous dit que "faire un référendum n'arrangerait rien" et du moins c'est ce que tout le monde veut NOUS FAIRE CROIRE. Or rien n'est plus faux ! Il suffit de poser des questions simples où il suffit de répondre oui, non ou indifférent. Dans la partie B°) ci-dessous vous trouverez ce type de questions simples. Nos politqies ont PEUR du PEUPLE et PEUR de PERDRE le POUVOIR. Ils n'ont qu'un seul intérêt, c'est EUX et les autres ils s'en fichent complètement. Voici mes réflexions que je vous livre. je pense que beaucoup de gens pourront s'y retrouver. A°) Le socio économique : Toute taxe sur les + values est inacceptable, irresponsable et profondément injuste, surtout que beaucoup d’investisseurs (dont moi) n’ont pas encore pu récupérer leurs pertes suite à la « chute » de Lehman Brothers malgré que les indices boursiers aient retrouvés des couleurs. Le Belge « bon père de famille » a toujours été investi dans les actions financières, et ces dernières sont tellement loin de leurs cours d’avant crise (Ageas, Dexia, Ing, Kbc, etc.) qu’il est quasi impossible de revoir un jour l’argent perdu et on ne parle évidemment pas de déduire les pertes depuis la crise, mais « d’année en année ». Une taxe sur l’épargne est aussi totalement injuste, car cela pénalise ceux qui toute leur vie durant ont épargné sur le revenu de leur travail déjà lourdement taxé. Ceci est valable pour les livrets d’épargne mais aussi pour le précompte mobilier. La « suppression des strip vvpr » est surréaliste : qui va rembourser les montants investis dans ces produits ? Par ailleurs la crédibilité de l’Etat sera mise en cause, car on ne change pas les règle du jeu sans préavis. Non seulement de telles mesures risquent de faire chuter les marchés d’actions (surtout belges) mais qui va encore vouloir investir dans ces produits par la suite ? Qui va souscrire aux augmentations de capital dont nos organismes financiers auront besoin avec la mise en application des accords de Bâle 3 ? Par-dessus tout, quelles sont les entreprises qui vont encore vouloir investir en Belgique et y mettre leur siège social ? Quelles sont les indépendants qui vont encore vouloir se mettre en société et créer de l’emploi ? De telles mesures sont proprement imbuvables et très dangereuses ! J’ose espérer que le MR n’acceptera JAMAIS de telles propositions. J’ose espérer que le Cdh et les partis du Nord, n’accepteront JAMAIS de telles propositions. Pour la gauche des gauche, PS et Ecolo, je ne me fais aucune illusion, ils sont vraiment incompétents – irréalistes – utopistes – inconscients – etc., que c’est à en pleurer ! S’il faut trouver des taxes sur les matières financières, il suffit de taxer les flux financiers des organismes financiers. Mais en aucun cas il ne faut toucher les épargnants, les petits actionnaires (ni même les gros). L’idéal serait de trouver un accord au niveau européen, c-a-d au niveau des 27 (bientôt 28) pour que dans toute l’Europe ce soit la même taxation sui soit d’application en matière d’impôts sur les matières de l’épargne, en impôts sur les personnes physiques, en impôts des sociétés, car il ne devrait pas exister de concurrence fiscale au sein de l’Europe. Mais un accord à ce niveau n’est évidemment pas pour « demain ». B°) Définir frontières, dettes publiques et constitution avec référendum : Personnellement (et c'est juridiquement défendable puisqu'il s'agit de déterminer l'avenir du Pays et de déterminer ses composantes territoriales), je suis pour la réalisation d'un référendum obligatoire comme suit : 1) Pour l'établissement définitif des frontières régionale : a) Sur tout le territoire de l'ancien Brabant donc y compris à Bruxelles, demander à chaque citoyen à quelle région il veut appartenir : région centrale avec Bruxelles en son Centre ? région Flamande sans Bruxelles ? région Wallone sans Bruxelles ? 3 réponses possibles pour chaque ? : oui, non, indifférent. b) Sur 10 - 15 ou 20 km de chaque côté de l'actuelle frontière linguistique, demander à chaque citoyen à quelle région il veut appartenir : région centrale avec Bruxelles en son Centre ? région Flamande sans Bruxelles ? région Wallone sans Bruxelles ? 3 réponses possibles pour chaque ? : oui, non, indifférent. c) Sur 10 - 15 - 20 km de chaque côté de la frontière germanophone, demander à chaque citoyen s'il veut faire partie de la région walonne ou de la Région Germanophone, étant entendu que ces 2 régions seraient totalement autonomes : 3 réponses possibles : oui, non, indifférent. 2) Une fois les réponses fournies, elles devront êtres scrupuleusement décortiquées et le tracé des 4 régions seraient ainsi définitivement établi. 3) Chacun des 4 territoires étant fixé, un référendum dans chaque région déterminerait s'il veut ou non faire partie de la Belgique. Réponses simples avec un oui, un non, un indifférent 4)Référendum pour l'obligation ? la non obligation ? de l'inscription du référendum contraignant dans la constitution. Réponses sipmples aux ? : 3 réponses possibles pour chaque ? : oui, non, indifférent. 5) Ceci étant fait, on saura si la Belgique contiendra les 4 régions ou moins. La Belgique nouvelle héritera d'office du statut de la Belgique ancienne. Les régions qui auront voté pour faire partie de la Belgique, réaliseront une nouvelle constitution sur base de la constitution existante mais mise "au goût du jour" avec ou non selon les résultats du référendum de l'inscription du référendum contraignant à tous les niveaux (Etat, région, Provinces, Communes). 6) Si la Flandre s'exclu (ou même si une autre région s'exclu de la nouvelle Belgique) rien n'empêchera la conclusion d'accord bi ou multilatéraux. La Flandre (ou même une autre région qui se serait exclue)devra (ont) négocier avec les instances européennes et internationales ses nouveaux statuts et se faire reconnaître. 7) La dette publique serait partagée entre chaque nouvelle entité régionale sur base du PIB et du nombre d'habitants de chacune de ces nouvelles entités. Un inventaire des transferts Nord Sud - Sud Nord - Bruxelles Nord - Bruxelles Sud au cours des siècles d'existance de la Belgique ancienne (1830) devra être évalué par des experts financiers et des historiens de très haut vol. Les soldes négatifs et positifs devront êtres pris en compte pour la répartition de la dette publique (celui qui aura + reçu devra redonner avec intérêts à ceux de qui il a reçu ce surplus, ce qui augmentra la dette du "débiteur" et diminuera celle du "créancier"). 9) Les nouvelles entités devront s'engager dans l'atteinte des accords européens quant à la dette publique maximale autorisée (65% du PIB) sur un nombre d'années raisonnable pour y parvenir sans bain de sang social. Les déficits budgétaires devront êtres interdits. 10) La nouvelle constitution devrait inclure l'égalité des citoyen belges de souche pour les matières suivantes : pension de retraite - allocations familiales - soins de santé - allocations de chômage. Plus aucune différence entre fonctionnaires, employés, ouvriers, cadres , parlementaires, ministres, indépendant : tous bénéficieront du même montant, c-a-d : a) pour les pensions de retraite : à partir de 65 ans ou 67 ans, la même pension de base pour chacun et elle sera du minimum décent vital pour vivre correctement c-a-d une pension indexée non taxée de l'ordre de 1500 à 2000 €/personne b)allocations familiales identiques pour chaque enfant et pour chaque catégorie sociale, mais limité à maximum 3 enfants. c)soins de santé : identiques pour chaque individu de chaque catégorie sociale d) allocations de chômage : idem que pour la pension de retraite pendant les 6 premiers mois. A partir du jour suivant le 6ème mois écoulé, l'allocataire devra soit suivre des cours de formation dans un domaine où il existe des débouchés et de la demande de personnel (pointage àchaque entrée et sortie du bâtiment où se réalise la formation, absences obligatoirement justifiée par un certificat médical ou évènementiel (ex : décès, maissance, mariage)), soit accepter des travaux d'intérêt public ou des remplacement de fonctionnaires momentanément absents, bref être à la disposition de l'Etat/Région/Province/Commune (avec pointages obligatoires aux entrées et sorties). Pendant ces "stages" les absences pour se présenter chez un employeur potentiel sont bien entendu acceptées à n'importe quel moment. Pendant la période de "stage" le revenu du chômeur sera équivalent à 75% de son dernier revenu plafonné au montant que reçoit un retraité mais ce revenu sera taxé et chargé de charges sociales. 11) La fraude fiscale et sociale sera punissable de peines d'amendes, de peines de travaux d'intérêt public, dans certains cas et en cas de récidive de peines de prison. 12) Les peines de prison deviennent incompressibles pour tous les cas de condamnation pour acte de violence. 13) les non belges de souches et les belges à double nationalité (sauf s'il font le choix définitif de la nationalité belge), en cas de condanmations répétitives (3) se verront retirer la nationalité belge et seront rapatriés dans leur pays d'origine ou dans le pays de l'autre nationalité (et si leurs familles a été rapatriée dans le cadre du regroupement familial, elles feront également parie du retour au pays d'origine). La sécurité est à ce prix ! 14)En dehors des réfugiés politiques reconnus, aucun immigrant n'aura droit à la sécurité sociale ni à aucune allocation tant qu'il n'aura pas cotisé au moins 10 ans sur notre territoire. S'il n'obtient pas de travail dans l'année de son arrivée sur le territoire, on le reconduira dans son pays d'origine. Nous ne pouvons plus nous permettre d'accueillir et nourrir toute la misère du monde alors qu'il y a des milliers de pauvres en belgique qui sont belges de souche et que l'on abandonne à leur triste sort. C'est le prix à payer pour garantir notre sécurité sociale et les pensions. Tous les étrangers sont les bienvenus pour travailler, mais pas pour uniquement profiter de notre système généreux. 15) L'Etat devient un état laïque. Sur tout le territoire, les signes religieux et/ou d'appartenance à une communauté, une secte, ou autre, deviennent interdit, sous peine de lourdes amendes, voire de peines de prison, voire de retour dans le pays d'origine s'il s'agit d'un non belge. Tous les visages (avec les cheveux) doivent êtres visibles et reconnaissables. 16) Instauration de cartes d'identité comprenant l'ADN de la personne. Je tiens à dire que je ne suis ni raciste, ni xénophobe, ni anti-étrangers, ET J'INSISTE FORTEMENT SUR CES POINTS !, mais que la bienseillance veut que lorsque l'on s'invite (ou si on est invité) on respecte les us et coutumes de l'hôte et que ce n'est pas l'invité qui peut imposer les siennes. C'est du simple bon sens. Nous avons tous soif de justice sociale vraie, de vraie sécurité, et de respect de nos droits. Nous avons à respecter nos devoirs scrupuleusement en échange de nos droits. Bien à vous tous.
Pourquoi De Wever aurait tort de se gêner - La Flandre est la première victime de ce dictateur.
Pourquoi De Wever aurait tort de se gêner
mercredi 13 juillet 2011 à 09h54
La machine à conditionner les masses flamandes tourne à plein régime... © Image Globe / KURT DESPLENTER
La Flandre politique reste à ses pieds
Hors N-VA, point de salut. Un an d’impasse politique et strictement rien de neuf sous le soleil du nord. Le paysage politique flamand reste sous la coupe de son grand vainqueur au scrutin fédéral de juin 2010. Cette domination stérile et nuisible pour l’avenir du pays laisse les nationalistes flamands sur leur nuage. Ceux qui tentent de les ramener sur terre s’y cassent les dents. De Wever et ses troupes se marrent en douce : se faire taxer d’irresponsables à la solde des riches par les Verts de Groen ! Mais où vont-ils chercher çà ? « Même pas peur » de cette gauche flamande incapable de faire autre chose que de prêcher dans le désert. Et les libéraux flamands s’y mettent à leur tour : leur président Alexander De Croo n’appelle-t-il pas à se passer de la N-VA pour négocier avec les francophones ? L’Open VLD peut toujours y aller, il risque de se sentir bien seul. Sans un CD&V « coucouche panier », au pied du puissant De Wever.Si tous ces partis ne sont pas contents, libre à eux de rappeler prématurément les électeurs à la rescousse: on verra ce qu’on verra. La N-VA contemple le champ de ruines qu’elle domine de la tête et des épaules. Sur sa droite ? Un Vlaams Belang en pleine déconfiture et frappé à mort par les dissidences, une Liste Dedecker au tapis, et un Open VLD groggy. Plus au centre de l’échiquier politique ? Un CD&V qui ne sait plus à quels saints se vouer. Bien appétissant, tout ce paquet de voix supplémentaires à capter. De Wever ne pousse certes pas à la consommation, mais sent que la solution du pire pourrait aussi lui sourire.
La Flandre citoyenne reste sous le charme
Tout l’art consiste à transformer une posture de blocage en un label de qualité. Paralyser pour prétendre mieux progresser : le tour de force continue de faire mouche. Jusqu’à faire pardonner au leader de la N-VA la chute brutale d’un formateur de gouvernement. « De Wever n’a pas seulement rejeté la note Di Rupo, il l’a aussi présentée comme nuisible aux Flamands. Ce qui lui permet de transformer une attitude a priori antipathique en une attitude très sympathique », observe Jean Faniel, politologue au CRISP.Le tour de passe-passe ne s’improvise pas. La machine à conditionner les masses flamandes tourne à plein régime : les lieutenants de De Wever quadrillent la Flandre, battent la campagne pour entretenir le moral et la combativité des militants ou des sympathisants. Avis à la populace : ce n’est pas De Wever le problème ou l’homme du chaos. Ce sont les autres. Tous les autres. Les francophones, sourds à ses appels au changement. Les autres partis flamands aussi, qui refusent de suivre l’homme providentiel dans son ambition de vouloir le bien de la Flandre.
La Flandre médiatique reste tenue à l’œil
De Wever en fait une des clés de sa stratégie et de sa réussite : jouer et se jouer des médias. Entendez : la presse du nord du pays, la seule qui compte encore à ses yeux. Cet hyper- chatouilleux de la com’ réagit au quart de tour quand cette presse flamande est trop unanime à froncer les sourcils. Après avoir réduit en bouillie la note Di Rupo en conférence de presse, De Wever rappelle les journalistes. Les néerlandophones sont seuls admis à connaître le fond de la pensée du maître de Flandre. L’homme est soucieux de rompre le charme laissé par le formateur PS qu’il vient de traiter si brutalement. « Le travail de Di Rupo avait été accueilli plutôt positivement par la presse flamande. Sa destruction virulente n’était pas très bonne pour l’image de De Wever. Sa tentative de rectifier le tir n’a pourtant pas beaucoup aidé », décode Dave Sinardet, politologue à l’Université d’Anvers. Que Di Rupo ne soit pas sorti grandi de l’analyse servie par De Wever a achevé de troubler les esprits. « On sent monter une inquiétude parmi les commentateurs de médias flamands », estime Dave Sinardet. Mais dès le 11 juillet, jour de fête et de liesse flamande, De Wever reprenait le beau rôle, au nez et à la barbe du ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V).
La Flandre patronale reste foncièrement solidaire
Avant d’asséner le coup de grâce, le terrain est chaque fois préparé, balisé par les alliés objectifs du dirigeant N-VA. Chacun dans son rôle. Le spectre patronal flamand a encore une fois joué le sien : d’emblée très critique, pessimiste sur le fond du travail de Di Rupo. Trop peu de responsabilisation financière aux Régions, trop peu d’économies pour assainir le budget, trop d’argent pour Bruxelles sans refonte de sa gestion. Cette note méritait un début de discussion mais restait à des années-lumière de la révolution copernicienne réclamée par la Flandre. « La N-VA dit tout haut ce que tous les autres partis flamands pensent tout bas !», assène Ben Weyts, un des proches de De Wever. Pas faux. Entre le « tsunami d’impôts » version De Wever et « l’avalanche fiscale » façon De Croo : cherchez la différence.
Au final, le travail du formateur francophone passait fort mal dans les milieux qui comptent en Flandre. C’est un patron flamand à la fibre belgicaine, le baron Paul Buysse, qui l’admettait en livrant au « Soir » sa déception de ce dernier rendez-vous manqué : « Nous étions déçus par la note (…) Le « non » de la N-VA est assez fondé et assez détaillé. Pour eux, ce n’était pas facile de dire « non ». Ils ont suivi leurs convictions.» De Wever n’aurait pas mieux dit. Mais lui, il a agi. Et son électorat applaudit. Séduit par cette ardeur d’avance qui fait la différence. Qui permet à De Wever de maintenir l’écart, voire de le creuser.
Pierre Havaux
Négocier, ce n'est pas dicter sa loi aux partenaires.
négocier, ce n’est pas dicter sa loi aux partenaires
LAMQUIN,VERONIQUE - Journal Le Soir.
Page 2
Mardi 12 juillet 2011
Tout est là. Dans notre régime proportionnel, où les gouvernements sont par définition des coalitions, les accords gouvernementaux se négocient à coups de concessions réciproques. Mieux : dans notre Royaume où une Communauté domine l’autre numériquement, la cohabitation harmonieuse passe par des compromis négociés.
Bref, sans négociation, la Belgique est une équation impossible. Pour négocier, il faut des partenaires, une table et, si l’on veut gagner du temps, un document de base. Tous les ingrédients sont donc réunis, depuis lundi dernier, pour relancer un processus interrompu le 3 septembre 2010. C’est en tout cas l’avis de sept partis (92 sièges sur 150, une majorité, donc).
Mais pas celui du CD&V et de la N-VA. Lesquels exigent, avant de se mettre à table, que le formateur revoie « fondamentalement » sa copie. Vu la lourde charge de Bart De Wever contre la note du formateur, on ne voit pas quelles corrections pourraient satisfaire la N-VA, sinon un copié-collé du programme nationaliste. Quant au CD&V, il a d’abord évoqué, en marge de sa non-réponse, des insuffisances institutionnelles dans le document du formateur. Mais, lundi soir, c’est le volet socio-économique du texte que Kris Peeters a vilipendé. « Ce qu’il faut faire, c’est suivre l’exemple flamand », a osé le ministre-président CD&V.
Et là, on dit : « Stop, ça suffit ! » Une négociation, ça se mène, entre partenaires, autour d’une table. Et cela suppose que chaque parti cède sur certains points, pour obtenir ce qu’il veut sur d’autres. Si le CD&V ou la N-VA ne veulent pas précipiter notre pays dans le chaos, ils doivent accepter les règles du jeu belge. En clair, discuter avec les autres partis flamands, avec les francophones. Et non dicter leurs exigences par médias interposés. C’est une règle de base de la politique, que certains semblent avoir oubliée. Faudra-t-il que ce soient les agences de notation qui les obligent à s’en souvenir ? On veut croire qu’au moins le CD&V a encore assez de sens de l’Etat pour ne pas en arriver là.
Pas négocier, mais humilier.
Section: INFORMATIONS GENERALES Sous Section: BELGIQUE
ÉDITO Certains francophones sont décidément incorrigibles. Il aura suffi d’une petite phrase dominicale ambiguë de Kris Peeters invitant Elio Di Rupo à réécrire sa note pour qu’ils voient le signe d’ouverture tant attendu de la part du CD&V. Ne soyons pas si dupes. Il n’en est rien. En effectuant cette sortie, le ministre-Président flamand poursuivait en réalité trois buts bien différents. Le premier, c’est de ne pas céder une parcelle du rôle du bon Flamand à Bart De Wever, son principal rival au poste de ministre-Président flamand après les prochaines élections régionales de 2014. Exiger la réécriture de la note, c’est paraphraser à peine plus poliment la N-VA, qui l’a descendue en flammes. Le deuxième but de la manœuvre, c’est d’éloigner la pression du CD&V. Ou, si vous préférez, de le prétendre finalement ouvert et raisonnable et, dès lors, pas responsable de la crise, en cas d’impopulaire retour aux urnes. Et le troisième but – sans doute le plus pervers – c’est de forcer le président du PS à reconnaître, de facto, l’insipidité de son texte, en l’amenant à le réécrire. Traduisez : à le durcir de nouveau en faveur de la Flandre et de ses revendications. Bref : de l’humilier, lui dont Peeters connaît malgré tout la cote de popularité auprès d’une partie de la population du nord du pays. Bart De Wever l’a d’ailleurs bien compris, lui emboîtant résolument le pas, dès hier midi. C’est tout dire… |
Il est temps de dire aux flamingants que Bruxelles ne veut pas d'eux et de leur fascisme.
Bruxelles, ik hou ook van je...
Christian Laporte
Mis en ligne le 12/07/2011 (La Libre Belgique)
Face à un joli parterre francophone, le Parlement flamand précise sa pensée sur Bruxelles. Les élus PS, Di Rupo en tête, n’ont pas applaudi.
Ils étaient là tous les deux mais contrairement à l’an dernier, où ils s’étaient chaleureusement congratulés, alors en pleine parade amoureuse pré-gouvernementale (ben oui!), les présidents de la N-VA et du PS ont tout fait pour s’éviter à la réception officielle de la Fête flamande. C’est que la tension reste vive entre Bart De Wever et Elio Di Rupo, le second n’ayant pas encore digéré de s’être fait traiter de "perfide et incompétent" par le premier devant la seule presse flamande. Mais bon, le seul moyen d’espérer (re)fumer le calumet de la paix, dans ce pays complexe mais attachant, au bord de la mer du Nord est de continuer à se fréquenter. Le 11 juillet était une belle occasion de faire la fête avec les "cousins" de Flandre. Bingo, car il y avait plus de francophones que de coutume à l’Hôtel de ville de Bruxelles : André Flahaut, Jean-Charles Luperto, Rudy Demotte et Françoise Dupuis formaient une garde prétorienne d’Elio Di Rupo alors que le MR se limitait à un duo Reynders - De Decker. Le gouvernement fédéral était bien représenté par les trois principaux ministres CD&V à l’instar de l’exécutif germanophone, Karl-Heinz Lambertz en tête, mais pas l’ombre d’un ministre régional bruxellois... francophone.
Une occasion manquée car Jan Peumans (N-VA) a consacré tout son discours à Bruxelles et, selon ses propres dires, "pas comme un nationaliste flamand anti-bruxellois"... De fait, après avoir accueilli ses invités en français puis en allemand - chapeau, voorzitter! -, le président a reconnu que "la Flandre avait une relation d’amour-haine avec Bruxelles" mais "sans doute, le Flamand modal ne connaît-il pas la capitale". Le moment est donc venu de dépasser les clichés et Peumans avait eu la bonne idée de consulter "ses" six parlementaires bruxellois.
Après avoir défini les grands défis qui touchent Bruxelles (la croissance de la population, sa dimension de plus en plus multiculturelle et, en même temps, une certaine fuite de sa population plus aisée), le président du Vlaams parlement a estimé que quatre ingrédients étaient nécessaires pour améliorer le sort de la région centrale: "de la créativité, des moyens, du courage et une réelle volonté de soutenir les Flamands à Bruxelles".
M. Peumans a réfuté que la Flandre n’aimait pas Bruxelles; elle y investit annuellement 670 millions d’euros. Il a aussi demandé une plus grande concertation structurelle à l’image de ce qui a déjà été fait entre les ministres de l’Emploi flamand et bruxellois. Le président veut lui-même donner l’exemple: responsable de la commission mobilité dans son assemblée, il a pris contact avec son alter ego de la Région bruxelloise afin de se pencher ensemble sur les dossiers transrégionaux, dont l’élargissement du ring n’est pas le moindre... (Nldr: Ils ne disent pas que chaque année 17 Mia d'euros passent de Bruxelles à la Flandre. Ils mentent par omission.)
Cela dit, même un jour de fête, on se lance des (petites) piques... M.Peumans, sans le dire vraiment, n’a pas caché qu’il avait des questions sur la "Fédération Wallonie-Bruxelles" mais ce fut pour mieux aborder la question du sentiment bruxellois. C’est certain pour lui: il y en a un comme il y a une identité, à géométrie variable, puisqu’on "peut être Flamand et Bruxellois, francophone et Bruxellois, allophone et Bruxellois".
"Les Flamands de Bruxelles se sentent souvent bruxellois dans leur cœur et dans leur tripes" mais cela implique aussi une certaine réciprocité à leur égard dans une ville qui n’est plus néerlandophone à 95 % comme en 1788; il reste que "le néerlandais et la culture ne peuvent survivre que si chaque responsable bruxellois reconnaît leur place et les respecte".
La témpérature est encore montée de quelques degrés dans la salle gothique de l’hôtel de ville lorsque Jan Peumans a voulu évoquer la crise politique. Le sourire crispé et le visage tendu, Elio Di Rupo a écouté l’orateur constater que"les propositions sur Bruxelles du formateur étaient diamétralement opposées à la résolution du Vlaams parlement sur Bruxelles". Et de s’en prendre aux suggestions de reprise par la Région bruxelloise de certaines compétences communautaires flamandes. Ou encore à la promesse de refinancer Bruxelles sans qu’il y ait en contrepartie des mesures courageuses pour une gestion plus efficace de la capitale. (Nldr: Bruxelles ne veut pas d'immixtion flamingante sur son territoire. Une dictature flamingante serait un enfer pour les francophones de BHV)
Jan Peumans a profité de l’occasion pour déplorer que, malgré ses nombreuses tentatives et invitations dans ce sens, le Parlement wallon et le parlement communautaire n’aient pas encore répondu positivement à sa demande de concertation structurelle. Il en va tout autrement avec la Communauté germanophone... Interrogés par Belga après le discours, Jean-Charles Luperto et Emily Hoyos ont expliqué que la balle était dans le camp de leur homologue flamand, se disant prêts à cette concertation pour autant que le Parlement bruxellois soit aussi invité...
Une première éclaircie dans un ciel communautaire très encombré? Il faudra sans doute encore quelques jours pour ramener un peu de sérénité: à la fin du discours de Jan Peumans, Elio Di Rupo et André Flahaut se sont ostensiblement abstenus d’applaudir, et le président du PS a joué la fille de l’air par l’intérieur de l’hôtel de ville pour échapper à la meute des journalistes.
Il cherche à assécher trois partis politiques et il s'y attache avec force
De Gucht: "La N-VA ne participera jamais au gouvernement fédéral"
Dans une interview sur les ondes de la radio publique flamande, le commissaire européen Open VLD Karel De Gucht dévoile la stratégie que Bart De Wever a mis au point selon lui.
Le commissaire européen Karel De Gucht (Open Vld) a indiqué mercredi sur la VRT-Radio qu'il restait persuadé que le président de la N-VA Bart De Wever n'irait jamais au gouvernement fédéral. "La N-VA veut être un grand parti et le rester, mais cela n'est pas compatible avec une participation au gouvernement", a-t-il fait observer. Dans ce contexte, tout parti qui lierait son sort à la N-VA commettrait un acte de "désertion", a-t-il précisé en disant espérer que le CD&V finirait par changer d'avis.
La petite stratégie de Bart De Wever...
Selon Karel De Gucht, Bart De Wever a mis au point une stratégie qui, si elle s'avère payante, risque de coûter cher aux autres partis flamands. "Il cherche à assécher trois partis politiques et il s'y attache avec force", a-t-il dit. Karel De Gucht constate que Bart De Wever vampirise le CD&V sur le plan communautaire, propose une doctrine libérale que même l'Open Vld n'avait jusqu'ici pu imaginer et reprend les voix du Vlaams Belang.
Mais, a précisé le commissaire européen, cet agglomérat n'est pas viable dans un gouvernement fédéral, et dès lors, Bart De Wever préfère continuer à grappiller des voix et donner du poids à son parti plutôt que gérer le pays.
"Ce n'est pas parce que De Wever ne veut pas de gouvernement que la Belgique ne peut pas en avoir"
Cette analyse ne permet pas aux autres partis de se dédouaner de toute responsabilité, dit encore Karel De Gucht. Il se dit heureux de constater que son parti a décidé de se démarquer de la N-VA et espère que le CD&V en fera de même prochainement. En effet, un gouvernement sans la N-VA ni le CD&V lui semble impossible à mettre sur pied. Mais, a-t-il précisé, "ce n'est pas parce que De Wever ne veut pas de gouvernement que la Belgique ne peut pas en avoir".
La guerre des drapeaux
Le groupuscule qui a revendiqué le remplacement, durant une très courte période lundi matin, du drapeau flamand par celui du défunt Brabant unifié, à l'Hôtel de Ville de Bruxelles où se tenait la séance académique de la fête de la Communauté flamande, a fait de même sur la place de la Paix, à Crainhem, et à la Butte du Lion de Waterloo.
© Image Globe / NICOLAS MAETERLINCK
Le groupuscule "Alliantie voor een tweetalig Brabant (A2B)" est composé de deux francophones -dont le conseiller communal MR Geoffroy Coomans de Brachène qui affirme ne pas agir à ce titre-, et de deux néerlandophones résidant en Brabant wallon et en Flandre.
Il entendait "exprimer le souhait d'un nombre important et non-encore mesuré de nos concitoyens de retrouver un Brabant unique d'un point de vue géographique, et de le voir renforcé d'un point de vue constitutionnel" en le dotant des prérogatives de Région à part entière.
Levif.be avec Belga
Il entendait "exprimer le souhait d'un nombre important et non-encore mesuré de nos concitoyens de retrouver un Brabant unique d'un point de vue géographique, et de le voir renforcé d'un point de vue constitutionnel" en le dotant des prérogatives de Région à part entière.
Levif.be avec Belga
mardi 12 juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
Qui vient habiter en Flandre doit s'adapter.
Ce "bourgeois" transpire la haine de la langue française et des belges francophones. De plus pour essayer de convaincre les autres il ment sans vergogne et affirme des conneries. Je vous en laisse juge puisque vous au moins n'êtes pas formatés et conditionnés comme plein de flamingants lobotomisés !
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