vendredi 22 juillet 2011

La Libre Belgique du 22 juillet 2011. Contorsions flamingantes !


Ils imposent les diktats flamingants et les francophones ne pourraient se défendre !!!!!


Beke estime avoir obtenu ce qu’il demandait

Rédaction en ligne
vendredi 22 juillet 2011, 09:29

Le président du CD&V a exprimé sa satisfaction : la formation d’un nouveau gouvernement ne débuteront que lorsqu’il y aura un accord sur la réforme de l’Etat et sur BHV.

Beke estime avoir obtenu ce qu’il demandait
©belga
Le président du CD&V Wouter Beke a exprimé vendredi matin sa satisfaction parce que les négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement ne débuteront que lorsqu’il y aura un accord sur la réforme de l’Etat et sur BHV. « Nous avons obtenu ce que nous demandions », a-t-il dit à la VRT-radio. Wouter Beke a ajouté qu’il était content qu’on soit arrivé à cette solution parce qu’il s’attend à ce que le MR ne réussisse pas « à tenir le FDF sous contrôle ».
Le fait de parler d’abord d’institutionnel et puis seulement de la formation du gouvernement signifie que finalement tous les partis ne devront pas nécessairement faire partie du gouvernement, a encore noté M. Beke. Pour lui, à la fin des discussions communautaires, chaque parti pourra décider s’il veut participer au gouvernement. S’il est méfiant à l’égard du FDF, Wouter Beke voit malgré tout la possibilité de faire du MR un allié dans cette négociation dans la mesure où les réformateurs sont demandeurs de certaines réformes institutionnelles.

Pour Beke, sans négociations, aucun accord n’est possible

A propos de la N-VA, M. Beke a souligné que le président de cette formation, Bart De Wever, a lui-même laissé entendre qu’il ne voulait pas négocier. Or, sans négociation « tout accord communautaire et la scission de BHV sont impossibles ».
Dans son communiqué diffusé après la réunion, le formateur indique que les négociations porteront d’abord sur ses propositions de loi sur BHV. En parallèle, seront discutés les autres aspects de la réforme de l’Etat. Lorsqu’un accord sera obtenu sur ces points, les négociations se poursuivront sur les autres chapitres de l’accord de gouvernement. Celui-ci « reprendra l’ensemble des accords réalisés », conclut le formateur.
(belga)
Ndr : hypocrisie flamingante!!!  Nous devrions nous soumettre et accepter la dictature du nord!!  BHV c'est comme Verdun, les flamingants ne passeront pas. Ils ne nous entuberont plus; ça fait 50 ans qu'ils nous spolient; maintenant il faut les arrêter définitivement.


Quel culot "tenir le FDF sous contrôle" alors que le CD&V est à la botte de la NV-A. C'est l'histoire de la paille et de la poutre.

Bien vu ; les flamingants n'ont aucune parole et il faut absolument plus rien céder.


[22] mathmonde dit le 22/07/2011, 02:08
J'ose espérer qu'au MR, il est hors de question d'encommissionnemer quoi que soit. Il s'agit là d'une ligne rouge, d'une épée de Damocles, et non de calendes grecques. Pour ceux qui ont la mémoire courte, rappellez-vous que la dernière réforme de l'Etat, celle de Dehaene, a vu Bruxelles amputé de son Brabant : le pire cauchemar des Brabançons devenu réalité. A l'époque, la bien amère pilule avait été avalée avec comme seules compensations le maintient de BHV et le 'bétonnage' des facilités. On voit aujourd'hui ce qu'il en est advenu. L'ancre de l'accord à peine sèche, les flamands votaient Octopus avec sa revendication de scission de BHV. Le 'bétonnage' des facilités était atomisé par la circulaire Peeters. Non content de tout ça, le nettoyage ethnique du Brabant pouvait commencer sous le nom de code 'Wooncode'. Avec des compatriotes comme ça, les Brabançons n'ont plus besoin d'ennemis. On ne serait pas mieux sans accord ?

jeudi 21 juillet 2011

Un nationaliste cohérent est un fédéraliste.


La NV-A, c'est l'équivalent de Jörg Haider.

"La N-VA, c'est l'équivalent de Jörg Haider"


© photo news
Le président du FDF Olivier Maingain a répété mardi sur La Première (RTBF) son opposition à voir le MR nouer des alliances privilégiées avec la N-VA, un parti "national-populiste" qu'il considère comme "l'équivalent de Bossi, Viktor Orban et (feu) Jörg Haider".
M. Maingain n'est cependant pas opposé à ce qu'à l'instar des autres formations francophones, le MR s'asseye aux côtés de la N-VA à la table des négociations.
 
"Sur certaines thématiques, la N-VA est quasiment proche du Vlaams Belang", a fait observer Olivier Maingain, revenant sur son refus d'être impliqué dans des discussions visant à nouer des alliances privilégiées avec les nationalistes flamands, comme le MR a pu le faire en matière d'immigration. En cela, il affirme ne pas dire autre chose que l'ancien Premier ministre Mark Esykens (CD&V), qui a évoqué le programme socio-économique de la N-VA dans des termes comparables.
 
Pour le président du FDF, la N-VA c'est du "national-populisme qui fréquente régulièrement l'extrême droite", c'est "l'équivalent de Bossi, Viktor Orban, Jörg Haider", le leader populiste de la Ligue du Nord en Italie, le premier ministre populiste hongrois et l'ancien leader d'extrême droite de la Carinthie autrichienne aujourd'hui décédé.
 
Pour autant, le président du FDF n'est pas opposé à ce que le MR continue comme d'autres formations politique francophones à s'asseoir autour de la table avec la N-VA, premier parti flamand, en vue de la formation du gouvernement. Il faut y aller pour leur dire la vérité en face, a-t-il précisé.
 
En revanche, si le MR devait persister à vouloir entretenir des contacts privilégiés avec la N-VA, en cosignant avec elle, comme Jacqueline Galant, des textes de loi, Olivier Maingain n'exclut pas que l'avenir du FDF au sein du Mouvement sera mis sur la table. "Il y aura plus qu'un problème", a-t-il averti. (belga)
21/06/11 08h36