mardi 20 septembre 2011

Louis Michel se trompe : la haine, les insultes, les parjures, etc .... tout vient du nord. Les francophones flanquent l'échec de leurs négociations sur Maingain.


Louis Michel attristé par "les propos insultants d'Olivier 

Maingain"

      Louis Michel
    • Alors que le divorce entre le MR et le FDF est pratiquement consommé, Louis Michel est attristé par les propos "insultants" d'Olivier Maingain. Mais le MR n'adoptera aucune attitude revancharde vis-à-vis de l'ex-partenaire, dit-il à la RTBF.

      L’accord intervenu sur BHV "est porté par quatre partis francophones", rappelle l’ancien président du PRL : c’est "un accord totalement équilibré qui bétonne les droits de nos concitoyens dans la périphérie". Louis Michel estime que la communauté urbaine étendue aux limites de l'ancien Brabant unifié pourrait "préfigurer le fait d'enlever le corset sur Bruxelles". Selon lui, les six communes à facilités de la périphérie seront "tôt ou tard ancrées dans Bruxelles à partir du moment où les facilitées sont ancrées dans la Constitution" grâce à l'accord sur BHV intervenu au sein des négociateurs.Le Conseil général du FDF devrait décider dimanche de mettre fin à son alliance avec le MR. Interrogé par Bertrand Henne, le député européen MR Louis Michel se dit "attristé et un peu ému de voir à quel point ce parti, qui pratiquait l’élégance verbale et qui était correct jusqu’il y a quelques années, a dérivé : l’insulte n’a jamais été un argument. Moi j’en reste sur le terrain de l’argument". Dans ce contexte de crise, "un pays comme la Belgique, ouvert à tous les maux de l’Europe et du monde, ne peut pas se permettre de rester sans un gouvernement", insiste Louis Michel.
      "Les propos insultants de monsieur Maingain"
      Pour Louis Michel, Olivier Maingain "essaye évidemment de diviser les libéraux. Ce qui le gêne, c’est que le Conseil du parti ait voté la poursuite des négociations, à l’unanimité moins une abstention. Depuis deux ou trois ans, monsieur Maingain pratique systématiquement le boycott de nos institutions et vit sa vie de son côté. Nous aurions aimé que le partenariat se poursuive, mais il faut que chaque partenaire se respecte suffisamment. Nous avons le sentiment depuis longtemps que l’on ne nous respecte plus, dans le chef de monsieur Maingain. Ce n’est pas du tout le cas avec quelqu’un comme monsieur Gosuin. Je suis un peu attristé de voir madame Spaak, qui est une grande dame de la politique belge ; je suis un peu surpris qu’elle puisse cautionner les propos insultants de monsieur Maingain". (NDLR : le président du FDF a utilisé les termes "traîtres" et "tricheurs").
      Pour le chef de file des libéraux Louis Michel, Olivier Maingain "met en place une stratégie de conquête un peu calquée sur la stratégie de la N-VA, où il utilise les forces vives et le poids du MR et des libéraux pour aller prendre des graines en Wallonie. Cette stratégie n’est ni conviviale, ni élégante vis-à-vis d’un partenaire qui lui a pourtant toujours témoigné une très grande correction".
      Thèses "radicalistes"
      Louis Michel estime que cette division "nuira à tout le monde : à partir du moment où on défend des thèses simplistes,’ radicalistes’, extrémistes, on s’isole complétement. Or dans un pays comme le nôtre, être seul de son avis, c’est évidemment une grande faiblesse". Olivier Maingain, "comme Bart De Wever, font le pari de la fin de la Belgique. Et je trouve que ça n’aide pas les francophones", déclare aussi Louis Michel.
      Les libéraux n'adopteront pas un esprit revanchard dans les communes à l'égard des FDF, affirme encore Louis Michel : "Je pense qu'il faut laisser aux communes leurs choix stratégiques. Nous n'allons pas pratiquer sottement la revanche. Nous n'entendons pas mêler nos voix ni dans l'insulte ni dans la polémique", dit-il.
      A.L. avec B. Henne

    lundi 19 septembre 2011

    Les flamingants d'aujourd'hui ne valent pas mieux que ceux de 1940-1945.


    Linkebeek en jaune et noir.

    Les flamingants ont manifesté leur mécontentement concernant l’accord sur BHV



    MANIFESTATION LINKEBEEK Hier, la commune de Linkebeek était sous bonne garde. À l’initiative du Taal Aktie Komitee, entre 2.000 et 3.000 Flamands, selon la police, 5.500 selon les organisateurs, ont manifesté dans la commune au sud de Bruxelles. Le bourgmestre Damien Thiéry avait prévu le coup, en réunissant près de 300 policiers, trois autopompes et deux hélicoptères. Le dispositif peut paraître lourd, mais le maïeur non nommé de la commune ne voulait prendre aucun risque face à cette manifestation sous tension.
    On se rappelle, lors d’une des dernières visites, que les manifestants avaient muré la maison communale. Avant l’arrivée des manifestants, Damien Thiéry et son conseil communal étaient rentrés dans la maison communale, afin d’éviter toute provocation. Une maison communale d’ailleurs entourée de barbelés et de policiers. Aux alentours de 13 h, ils étaient tous arrivés sur la place Communale, sans faire de grabuge, mais en scandant différents slogans comme “België Barst”, “Linkebeek Vlaams” ou encore le bien connu “Waalse ratten”. Aux côtés des citoyens lambda, on retrouvait le président du Vlaams Belang, Filip de Winter, ou encore des pontes de la N-VA, comme Ben Weyts ou Jan Jambon.
    Lorsque tout le monde était réuni sur la place principale de Linkebeek, on a entendu quelques discours flamingants et bien évidemment l’hymne flamand, le Vlaamse Leeuw.
    La manifestation peut surprendre puisqu’un accord a été trouvé concernant BHV, mais c’est que celle-ci était prévue de longue date.
    Alors si l’on voit encore ici ou là des slogans pour la scission de l’arrondissement, nombreux s’étaient déjà adaptés. Outre les demandes de Flandre indépendante, on avait remplacé les lettres BHV par BMR. BMR pour Brussel Metropolitan Regio, projet du CDH et accepté lors de l’accord.
    En clair, la manifestation s’arrêtait sur les compensations à la scission de BHV, qui étaient trop nombreuses. “La note De Wever proposait aussi des compensations, mais ici on a franchi les limites”, déclarait Jan Jambon, un des leaders de la N-VA. On ne déplore aucun incident au cours de la manifestation.
    Un tagueur a été pris la main dans le sac alors qu’il noircissait les inscriptions francophones d’un magasin de la place, ou encore des membres du Vlaams Belang mécontents de ne pas être interviewés alors que la N-VA l’était. Les manifestants ont montré leur drapeau, et ont également démontré qu’il fallait toujours bien compter sur eux, même si le climat politique belge s’améliore.
    Benjamin Wéry
    Aux côtés des citoyens, on retrouvait Filip de Winter, ou encore Ben Weyts ou Jan Jambon, de la N-VA. demoulin


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    lundi, 08 février 2010

    Le président du parlement flamand traite les résistants de « crapules ».

    Ça colle comme du sparadrap. On a beau se promettre de ne plus aller chercher la collaboration avec les nazis à chaque fois qu’on parle de flamingantisme, ça revient tout seul. Le coupable, ce week-end ? Jan Peumans, président du parlement flamand, rien de moins ! Il s’était déjà fait remarquer en refusant de se rendre avec les autres Corps constitués aux vœux royaux annuels, qui se sont donc déroulés sans représentant des élus flamands. Ce samedi, dans Le Soir, Jan Peumans traitait carrément les résistants de la Seconde Guerre mondiale de lâches.

    staf02.jpgLorsqu’il parle de son père, il est emphatique. Dame : Peumans a grandi dans le flamingantisme actif et le revendique. Admettons. Il a le droit d’être nationaliste. Mais là où ça se corse, c’est quand il parle de son oncle Juul (Jules) qui, (d’après un article dans Humo du 15 décembre 2009), était gewestleider (chef de région) du VNV (Vlaams Nationaal Verbond) antisémite et national-socialiste. Que nous dit Jan Peumans dans le Soir d’hier ? Exactement cette phrase : « Jules, un autre frère de mon père, était, lui, instituteur. Un flamingant pur et dur, lui aussi, membre du VNV. Il a été tué sous les yeux de ses élèves, au milieu de la cour de récréation, par des lâches. »
    (sur la photo datant de 1941 : Staf De Clercq, leader du VNV parle devant le portrait de son maître à penser).
    Des lâches ? Entendez : des résistants ! Et en particulier un monsieur appelé « le Partisan Neven » qui, selon les grands résistants flamands maintes fois décorés Max De Vries et Mon Mengels, a en effet abattu Juul Peumans, ce collaborateur notoire, qui était armé (il donnait cours armé…) au moment des faits, et a lui-même blessé le résistant avant que ce dernier ne le tue ! Le fait que Juul Peumans avait le droit de porter une arme en période d’occupation montre qu’il collaborait activement au mouvement délatoire qui, au moment de son exécution, avait mené plusieurs centaines de résistants, et plus d’un millier de Juifs, à la mort. Le port d’arme au service de l’ennemi en temps d’occupation justifiait l’exécution du tonton Peumans : seuls des collaborateurs actifs, considérés comme sûrs par les nazis avaient droit à un tel signe de « confiance ». Je n’ai pas de certitude sur la personnalité de Neven (je n’ai pas pu trouver son prénom), mais son profil correspond assez bien à un Jean Joseph Lambert Neven, arrêté le 8 août 1944 à Hasselt par la Vlaamse Gestapo, en tant que membre de l’Armée secrète. Entendu rapidement, il fut envoyé après 5 jours à Breendonk, puis en Allemagne le 30 août, pour arriver à Neuengamme le 2 septembre , où il décéda en 1945. (Si ce n’est pas lui qui a exécuté le collabo Juul Peumans, au moins je rends en le nommant justice à un héros de l’ombre.)
    L’hebdomadaire flamand Humo a donc fait acte de journalisme courageux en donnant la parole aux… résistants limbourgeois. Là où la direction de la Flandre est désormais laissée en friche à des gens qui se déclarent sans honte les héritiers des collabos (ce que fait donc Jan Peumans), cet hebdomadaire est allé faire son travail sur le terrain, laissant le soin aux vrais héros de la Flandre de crucifier Juul Peumans et son neveu révisionniste. Il faut dire que quelques semaines plus tôt, le président du parlement flamand avait encore traité, dans ce même magazine, les résistants limbourgeois de « crapules de rue ». Un an plus tôt, dans Het Laatste Nieuws, il avait utilisé les termes « assassins » et « lâches ». Reconnaissons que l’occupant n’aurait pas dit autre chose !
    Et Humo de rappeler ce qu’était le VNV : une succursale de la Gestapo (il y avait aussi une Vlaamse Gestapo, très active) qui envoyait les SS flamands sur le front de l’Est et organisait la délation et la déportation. Parce que voyez-vous, dès 1941, le leader du VNV prônait « l’extirpation du Juif du corps populaire sain flamand » Et en 1942, le supérieur de l’oncle de Jan Peumans, un certain Theo Brouns, gouwleider (Gauleiter) du VNV au Limbourg, écrivait (toujours selon Humo) un long article sur « La Figure du Juif », qui se terminait par : « Nous allons préparer au Juif une fin, une catastrophe, plus épouvantable que tout ce qu’une génération ou un peuple eût connu. La Judéité s’effondrera comme un dragon, râlant, crachouillant, dans son sang baveux. » Ça, c’était en 1942. Un an plus tard, des milliers de belges de confession juive étaient déjà morts grâce notamment à l’assiduité des dénonciateurs du VNV. Les membres de cette organisation — dont le périodique ne laissait pas le moindre doute sur son engagement : il s’appellait « de Nationaalsocialistische VNV » — et plus encore ceux qui occupaient une fonction précise dans cette organisation nazie, comme l’oncle de Jan Peumans, étaient donc des cibles légitimes pour la résistance (flamande, il faut le rappeler) qui avait, du reste, déjà perdu de très nombreux membres au moment où elle décida enfin de prendre les armes en 1943.
    Revenons à aujourd’hui. Comment peut-on qualifier un homme qui traite les résistants d’ « assassins », de « lâches » et de « crapules de rue » ? Comment accepter sa logique qui revient à prolonger celle des nazis : abolir l’état belge, non pas uniquement parce qu’il serait anti-flamand, mais parce qu’il a combattu la collaboration des nationalistes fascistes du VNV. Voilà l’insupportable faute de la Belgique selon Jan Peumans : avoir été l’ennemie de ces gens qui collaboraient ouvertement avec l’occupant, le nazi, l’hitlérisme. Voilà le type qu’on a hissé au perchoir du Parlement flamand : un révisionniste.
    Comment un Flamand démocrate d’aujourd’hui peut-il admettre la présence d’un tel individu à la tête du parlement flamand, si ce n’est parce que les Flamingants ont imposé à la Flandre un lavage de cerveau massif auquel heureusement certains journalistes (Humo le démontre, mais dans quelle solitude ! ) ont réussi à échapper ? Comment la Flandre peut-elle admettre des propos aussi ignominieux quand, à-côté, épuisés par des décennies d’appel à l’amnistie, les partisans, les résistants, les héros de la dernière guerre en sont presque à se cacher pour ne pas passer pour des traîtres à la Flandre ? A quel point la tolérance du public flamand est-elle désormais tombée pour qu’on laisse un Peumans représenter ses députés ? Et jusqu'à quelle ignominie cette société prétendument libérale ira-t-elle accepter, endosser, officialiser au nom du nationalisme flamand ? Au nom des milliers de gens que son oncle et ses amis du VNV ont envoyé périr dans les Camps d’extermination, comment ne pas exiger de Jan Peumans de plates excuses, pour le moins, à genoux, ou alors, il faut admettre qu’en leur absence, nous tirions à son égard les conclusions qui s’imposent : oublier ou nier que le VNV était antisémite, partisan de la solution finale, collaboratif, délateur, et national-socialiste, c’est purement et simplement du négationnisme. Oncle ou pas, famille ou pas, faire l’éloge du nazi Juul Peumans, ce n’est rien de moins qu'excuser le nazisme.
    On se souviendra, je l’espère, que le nouveau président du parlement flamand a refusé de serrer la main du roi parce que la Belgique avait décoré et honoré les résistants qui ont abattu son « pauvre oncle » nazi.

    L'équipe de bradeurs experts francophones.

    Voici l'équipe de minables qui ont jeté les francophones de BHV dans la fosse flamingante.
    Les flamingants ont prouvé hier le 18 septembre 2011 à la manifestation de Linkebeek, après avoir obtenu la scission de BHV, leur ferme intention de supprimer les facilités.

    Traiter avec eux, c'est faire confiance aux scorpions et aux cobras.




    Verbatim de Gérard Deprez.


    Interminables frustrations flamingantes !!!!


    Ben Weyts: 'Geheime afspraken rond BHV-akkoord'

    zondag 18 september 2011 om 11u26

    De prijs voor de splitsing van de kieskring BHV wordt betaald met geheime afspraken die de onderhandelaars hebben gemaakt.' Dat zegt N-VA-kopstuk Ben Weyts.
    Ben Weyts
    Ben Weyts © Belga
    Het Taal Aktie Komitee (TAK) betoogt vandaag in Linkebeek voor de splitsing van BHV zonder het betalen van een prijs.  De N-VA had opgeroepen om mee te betogen en was dan ook aanwezig met heel wat kopstukken.

    Geheime afspraken
    Voor de microfoon van De Zevende Dag liet Ben Weyts optekenen dat de verbrusseling van de faciliteitengemeenten niet de enige prijs is die wordt betaald voor de splitsing. 'Er zijn verschillende geheime afspraken rond het BHV-akkoord. Daarin zit de echte prijs die wordt betaald voor de splitsing van BHV.' Later op de dag voegde Weyts er nog aan toe dat de prijs voor de splitsing van BHV allicht 'een kat in een zak' zal zijn.

    Niet openbaar
    In de studio van De Zevende Dag gingen de Vlaamse partijvoorzitters die aan de onderhandelingstafel zitten nog even door op het feit dat de teksten van het BHV-akkoord niet openbaar worden gemaakt.  Alle acht partijen houden zich eraan ook al kan dat leiden tot een sfeer van geheimdoenerij en is het niet echt een vertrouwenwekkende maatregel.

    Volgens Wouter Beke (CD&V) liggen de teksten niet veraf van de teksten die hijzelf opstelde als koninklijk onderhandelaar. 'Het is belangrijk om een groot akkoord te bereiken. De tussenliggende stappen zijn van ondergeschikt belang.' (EE)