lundi 12 décembre 2011

La scission de la Belgique !!!???

Le plan B d’Elio Di Rupo : la scission de la Belgique

lundi 12 décembre 2011 à 11h52
Le journal De Morgen révèle ce lundi le contenu d’une réunion confidentielle qui a eu lieu le dimanche 4 septembre 2011, dans l’appartement bruxellois d’Elio Di Rupo, alors formateur.
© Belga
En plus du formateur lui-même, étaient présents à cette réunion: Anne Poutrain, la conseillère de Di Rupo, le président du MR, Charles Michel et le président du FDF, Olivier Maingain.

Pas satisfait du compromis trouvé sur la scission de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvorde, Olivier Maingain aurait exigé de Charles Michel qu’il fasse sauter les négociations. « Il y a des choses plus importantes que BHV, comme la sécurité sociale », aurait alors déclaré Elio Di Rupo. Ce à quoi Maingain aurait répondu : « Mais croyez-vous vraiment que toutes ces concessions sur BHV vont sauver le pays pour 10 ou 20 ans ? »

C’est alors que vient la réponse surprenante d’Elio Di Rupo : « Non, mais nous devons faire un choix. Et après l’accord institutionnel, les francophones se mettront à travailler ensemble sur un plan B. C’est une certitude. » Par plan B, comprenez la fin de la Belgique.

Nous supposons que le journal De Morgen a vérifié ses sources et puisqu’aucun des participants n’a envoyé de démenti, nous pouvons conclure qu’Elio Di Rupo, aujourd’hui Premier ministre, continue à travailler de concert avec les francophones, sur le plan B.

Si Elio Di Rupo était d’une grande honnêteté, il répéterait ses propos devant la Chambre de représentants. On pourrait alors apporter les modifications nécessaires à son plan B et le mettre en application.

Rik Van Cauwelaert, directeur du Knack.

La haine flamingante est minable et absurde !

Armes wallonnes : attention, dossier sensible

lundi 12 décembre 2011 à 10h01
La police fédérale belge a passé commande de 20.000 pistolets Smith & Wesson MP 9 aux Etats-Unis ? Les dents wallonnes grincent face au camouflet infligé à la FN Herstal. Les armes wallonnes sont, plus que jamais, un dossier épineux.
La police fédérale belge a passé commande aux Etats-Unis de 20.000 pistolets Smith & Wesson MP 9, soit huit fois plus qu'annoncé voici six mois, indique ce dimanche La Dernière Heure. Le député wallon et sénateur de Communauté Richard Miller (MR) juge «incompréhensible» que la FN Herstal ait pu rater un contrat de cette importance (lire ci-après).
 
Toujours en matière d’armes wallonnes, le gouvernement régional planche depuis avril 2010 sur une réforme de la procédure d'autorisation de l'exportation d'armes. Le projet fait apparemment débat entre les composantes PS, Ecolo et cdH de la coalition… et suscite toujours l'opposition farouche des 3.000 travailleurs et des 30 entreprises du secteur.
 
Un dossier des plus sensibles : on voit en effet, sur le graphique ci-dessus, que si le nombre de licences a quasiment doublé depuis 2004 (de 618 à 1.137), le montant a, lui, chuté entre 2009 et 2010.
 

20.000 Smith & Wesson pour la police : «Incompréhensible que la FN passe à côté !»

 
Richard Miller juge donc «incompréhensible» que la FN Herstal ait pu rater un contrat de l'importance de celui décroché par la société américaine Smith & Wesson avec la police fédérale belge. Le député interrogera Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, et relaiera le dossier au Sénat.
 
Lors d'une question posée en mai dernier à l'ancienne ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom, Richard Miller s'était entendu dire que la FN n'avait formulé «aucune réaction» au contenu d'un document reprenant diverses remarques relatives aux qualités et manquements des armes proposées par les soumissionnaires du marché. Or, la «fiabilité» des armes figurait parmi les critères d'évaluation.
 
«Cet échec, dans le chef d'une entreprise dont l'actionnariat est la Région wallonne, n'est pas seulement dommageable en termes de manque à gagner, mais aussi en termes d'image, a réagi dimanche Richard Miller après publication de La Dernière Heure. Avec l'expérience qui est celle de l'entreprise liégeoise, on peut difficilement croire que des différences qualitatives puissent être telles qu'elles justifient le choix de l'arme américaine par les autorités fédérales» belges.
 
Trends.be, avec Jean-Christophe De Wasseige et Belga