samedi 7 juillet 2012

Génocide linguistique perpétré par les flamingants.


Cher Monsieur,

Voulez-vous bien recevoir en courrier joint le communiqué de presse de l’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre – APFF asbl

Les Francophones de Bruxelles et de Wallonie doivent-ils rester passifs devant le « génocide culturel pratiqué en catimini » en Flandre ?

Les mesures discriminatoires, prises à l’égard de l’usage du français en Flandre, ne s’inscriraient-elles pas dans un projet de recomposition de la Grande Néerlande entre la Belgique, les Pays-Bas et le Grand-Duché de Luxembourg, à laquelle viendrait s’attacher le puissant Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ?

La fusion des armées et la mise en chantier d’une vaste liaison ferroviaire, routière et fluviale entre Bruxelles-Anvers-Amsterdam-Liège-Aachen, véritable épine dorsale de la Grande Néerlande, ne seraient-elles pas les prémices ? Le verrou BHV est sauté… La porte s’ouvre… La langue française se meurt… La fin de la francophonie belge…

Cauchemardeux ? Non ! C’est l’objectif de la Flamenpolitik votée par le Raad Van Vlaanderen en 1917 avec le consentement de l’occupant allemand : unilinguisation de la Région flamande, y compris Bruxelles, bilinguisation de la Région wallonne – l’enseignement et l’administration – muée en unilinguisation à plus ou moins moyen terme par l’incorporation de contraintes de connaissance ou de déclaration de volonté d’apprentissage de la langue de la communauté dominante.

Amenons les dirigeants des associations culturelles et politiques, des diverses formations du Mouvement wallon (francophone) … à s’unir, à faire entendre le cri de l’indignation d’une Communauté qui défend sa culture et sa langue françaises !

Notre réponse aux agressions flamandes : une unité sincère d’action et de réaction que rien ne peut détruire, puisée dans le sentiment d’appartenance à la grande famille de langue et de culture françaises.

Bien cordialement.

Raymond WATRICE
Ancien échevin, président honoraire de CPAS


ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DE LA FRANCOPHONIE EN FLANDRE asbl
COMMUNIQUE DE PRESSE

MINORITE FRANCOPHONE : LA FLANDRE A L'HEURE DU CHOIX ENTRE RAISON ET PASSION

De Haan (Belgique), le 5 juillet 2012 - "Il est des moments, dans le cours de l'Histoire, où s'imposent des décisions capitales, lourdes de conséquences. A ces moments-là, il est souhaitable que des hommes d'Etat - pas des politiciens sans envergure - élèvent la voix pour indiquer les changements d'orientation positifs", peut-on lire dans le dernier numéro des "Nouvelles de Flandre", organe de l'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF).
Et à l'APFF de poursuivre : "L'heure est venue du choix entre la raison et la passion, entre l'ouverture d'esprit dans la confiance et le blocage mental dans la méfiance, entre l'esprit de tolérance et le fanatisme haineux. (…)
A la demande de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale en France, deux députés, Robert Lecou (UMP) et Jean-Pierre Kucheida (PS) ont déposé un rapport sur la situation politique belge. (...)
Au cours du débat sur le rapport, un interpellateur, Jacques Myard, dénonce "certaines méthodes fascistes, utilisées aujourd'hui en Flandre, s'agissant notamment de la langue", tandis que J-P Kucheida, co-rapporteur, approuve en ces termes : "vous avez parfaitement raison de mentionner les comportements parfois inacceptables, proches de l'exaction, dont sont victimes les Francophones en Flandre".
De son côté, M. André Flahaut, Président de la Chambre, faisait remarquer aux membres de la mission française que "la non-nomination des trois bourgmestres était constitutive d'un 'déni de démocratie' révélateur de la volonté de la Flandre de 'faire prévaloir sa supériorité démographique' tout comme l'était le refus de la Flandre de ratifier la convention-cadre du Conseil de l'Europe sur la protection des minorités nationales". (…)
Pour nous, Francophones habitant en Flandre, tout allait bien jusqu'à il y a une dizaine d'années. Les  autorités flamandes ont alors saisi la Cour d'Arbitrage pour interdire à la Communauté française de Belgique d'aider financièrement des activités culturelles en français en territoire flamand. C'était condamner une série de petites associations à disparaître à plus ou moins long terme. Un génocide culturel pratiqué en catimini, mine de rien. Depuis, nous n'avons pas cessé de réclamer ce qui nous parait être un droit légitime : ne pas faire l'objet de discrimination en tant que Francophones belges. Sans plus ! (…)
Mais il y a tant de signes de bonne volonté de la part des Francophones que les Flamands auraient mauvaise grâce à ne pas assouplir leur position de raideur. Le Premier ministre Elio Di Rupo donne l'exemple en apprenant le néerlandais ; la scission de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde est réglée alors que les Flamands la réclamaient en vain depuis des années. (…)
Quant à nous, nous avons appris, à bonne source, que notre plainte pour non-respect des droits culturels et du statut de minorité des Francophones de Flandre sera examinée très prochainement à l'ONU. Un travail important se fait dans la confidentialité. S'il devait, comme nous l'espérons, aboutir "à une condamnation" de la Flandre, celle-ci serait déconsidérée dans le monde entier et devrait bien se rendre compte des droits qu'elle bafoue.
Pourquoi ne pas voir que les Francophones de Flandre, pratiquement tous bilingues, comme ils sont réellement et non pas tels qu'on s'imagine qu'ils sont ? Faire du passé table rase et préparer ensemble un avenir de prospérité commune…"


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