Un petit chiffre pour les candidats romanistes en Flandre: 36% des étudiants réussissent le petit test d'entrée. Dans les années 80, ils étaient encore 54 % à le réussir.
Et ce ne sont pas uniquement la grammaire ou le vocabulaire qui posent un problème, la simple compréhension est boiteuse.
Par exemple, lors de l'épreuve orale d'entrée (en philologie romane, rappelons-le) plusieurs étudiants ne comprenaient pas la question : où avez-vous fait vos études secondaires ? Ou encore: quelle combinaison de langues avez-vous choisie ? Ils avaient pourtant choisi le français.
C'est le résultat de 8 années d'études du français comme seconde langue.
L'attrait de l'anglais est bien sûr en cause, selon le professeur Alex Vanneste, de l'université d'Anvers qui témoigne dans la presse flamande mais pour lui ce n'est pas une question d'anglais ou de français mais d'anglais et de français. Les jeunes Flamands auront besoin des deux langues.
Un autre problème réside aussi dans la formation des professeurs de français dans le secondaire. Beaucoup se rendent compte qu'ils ont des lacunes en français. Du coup, ils expliquent beaucoup en néerlandais, ce qui ne rassure pas vraiment les élèves.
Bref, le ministre flamand de l'enseignement, Pascal Smet, a compris le message. Il s'agit maintenant de trouver des solutions. Ou "oplossingen" en néerlandais.
Source : Michel Lagase
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire