Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 14 juillet 2012
Encore un exemple de l'hypocrisie flamingante.
LE JARDIN BOTANIQUE
NATIONAL DE BELGIQUE - UN CAS EMBLEMATIQUE DE TRANSFERTS SUD-NORD …
Revisitons ce dossier à travers des réflexions exprimées en
2011 dans des études et articles. Nous y sommes invités par plusieurs de nos
locuteurs. Un d'entre eux, Monsieur Willy Janssens, cadre clairement le
problème : "Merci d'avoir attiré
l'attention sur ce dossier. La situation est dramatique parce que le cadre
linguistique n'est pas le seul problème. Il y a de gros problèmes d'entretien
et de conservation des collections. Il s'agit d'un patrimoine particulièrement
précieux. La plus grande partie des archives est en français, la présence
d'agents francophones est donc indispensable au bon fonctionnement. Hélas,
encore une fois, c'est le droit du sol… qui est à l'origine de tous les maux.
Le droit du sol a-t-il encore un sens au siècle de la mondialisation ?"
…
LE LOTISSEMENT
NEERLANDOPHONE A TOUS LES ETAGES D'UN ETABLISSEMENT SCIENTIFIQUE FEDERAL (Professeur Olivier Paye)
Dans un dossier-résumé en trois parties, le professeur
Olivier Paye, Centre de Recherche en Science politique, Facultés universitaires
Saint-Louis, Bruxelles, réfute les commentaires de M. Jan Rammeloo, directeur
du Jardin botanique, d'un article paru dans la revue Politique. Il estime que :
- tous les faits et les chiffres mentionnés dans l'article
correspondent objectivement à la réalité
- aucun des commentaires de M. Rammeloo n'en infirme la
validité.
PARTIE 1. DES FAITS ACCABLANTS
7 faits qui étayent
le constat d'une flamandisation actuelle du JBNB
M. Rammeloo reconnaît la réalité des faits suivants :
1. L'absence illégale de cadres linguistiques depuis près de
dix ans
2. L'existence d'une "grande
différence", d'un "déséquilibre institutionnalisé" dans les
effectifs actuels du JBNB au profit des néerlandophones.
M. Rammeloo ne trouve à chicaner
que sur 2 ou 3 % prétendant que la proportion de francophones serait un peu
supérieure à 20 ù plutôt qu'un peu supérieur à 15 % en ne totalisant pas dans
son calcul tous les effectifs
3. L'existence même d'un "très
grand déséquilibre" dans les niveaux inférieurs, en particulier, selon ses
propres chiffres, dans le personnel de niveau D, 94-6, et dans le personnel du
service technique, 83.5-16.5
4. L'existence de traitements
différenciés dans les activités du JBNB au profit des néerlandophones
M. Rammeloo conteste la réalité des faits suivants, qui sont dûment avérés
5. L'existence de pratiques de
recrutement et promotion discriminatoires et illégales, privilégiant les
néerlandophones
6. L'existence contraire aux lois
linguistiques de la surreprésentation des néerlandophones dans le personnel de
recherche et les fonctions dirigeantes, alors qu'elle ressort pourtant des
données communiquées par M. Rammeloo lui-même
7. L'existence de services entiers
dépourvus de francophones.
En encarté, le professeur Olivier
Paye affirme "qu'au vu de ces 7 faits dûment établis, il n'est pas
possible rationnellement de nier la flamandisation actuelle du JBNB"
PARTIE 2. DES ARGUMENTS SPECIEUX
Le professeur Olivier Paye conteste
les reproches que fait Jan Rammeloo à l'article paru dans la revue Politique en
avançant que son auteur n'a "qu'une connaissance peu approfondie des lois
linguistiques".
En effet, affirme le Professeur, en
application des lois linguistiques :
1. Le JBNB devrait être doté de
cadres linguistiques. Or il ne l'est pas depuis bientôt dix ans, ce que M.
Rammeloo reconnaît.
Dans ce contexte, toute nomination
et promotion sont interdites, comme un arrêt du Conseil d'Etat de 2008 l'a
explicitement rappelé à l'égard de JBNB, ce dont se moque M. Rammeloo.
2. En présence de cadres
linguistiques, et a fortiori, plus encore en leur absence, aucune procédure de
recrutement ne peut être réservée aux candidats d'un seul des deux rôles
linguistiques.
Or, il a été prouvé par des
exemples récents que M. Rammeloo réserve régulièrement des recrutements aux
seuls néerlandophones, et ne diffuse des appels à candidatures qu'en
néerlandais, ce qui est également contraire aux lois linguistiques.
3. Le néerlandais ne peut être
considéré comme seule langue de travail du JBNB
4. Même s'il y a certains emplois
du JBNB qui impliquent légalement une connaissance du néerlandais, en aucun cas
les lois linguistiques n'autorisent à en réserver automatiquement l'accès à des
néerlandophones.
Les cadres linguistiques ont en effet une portée protectionnelle qui vise à garantir que les emplois publics de l'organisme auquel ils s'appliquent ne soient pas accaparés dans une proportion indue par les travailleurs issus d'une des deux grandes communautés du pays.
Les cadres linguistiques ont en effet une portée protectionnelle qui vise à garantir que les emplois publics de l'organisme auquel ils s'appliquent ne soient pas accaparés dans une proportion indue par les travailleurs issus d'une des deux grandes communautés du pays.
5. Même si certains emplois du JBNB
impliquent légalement une obligation de bilinguisme et que, par hypothèse, qui
reste à démontrer, on ne trouverait pas de francophones ayant l'attestation de
connaissance du néerlandais légalement requise pour les occuper, en aucun cas,
les lois linguistiques n'autorisent à y nommer automatiquement des
néerlandophones qui, par hypothèse, posséderaient l'attestation de connaissance
du français légalement requise.
6. Les violations des dispositions
des lois linguistiques rappelées ci-dessus alimentent un déséquilibre constant
des effectifs du JBNB au profit des néerlandophones. Ce déséquilibre est bien
trop considérable et généralisé pour avoir la moindre chance d'être légalisé ex post dans des cadres linguistiques si
le JBNB en était doté.
- La parité exigée par la loi
n'existe pas au niveau des fonctions dirigeantes qui sont composées à deux
tiers de néerlandophones
- D'après les propres chiffres de
M. Rammeloo, il n'y a même pas 30 % de francophones dans les emplois de niveaux
supérieurs A et B. Il y a 6 % à peine de francophones dans les emplois de
niveau D, le plus bas de la hiérarchie.
Même des cadres linguistiques qui
seraient fixés selon la méthode - très peu objective - proposée par M. Rammeloo
l'obligeraient à relever significativement la part des emplois qui sont
actuellement attribués aux francophones au JBNB !
Après avoir essayé de faire croire
que la flamandisation considérable des effectifs du JBNB résultait d'une
"application méticuleuse" des lois linguistiques qui - comble de
l'ironie - était exigée de sa part par les Ministres de tutelle, francophones,
M. Rammeloo invoque l'histoire pour se dédouaner de la responsabilité de cette
situation :
a) Il aurait toujours connu une
"grande différence" au sein des effectifs du JBNB : quand bien même
cela serait vrai, il est patent que depuis près de dix ans ce déséquilibre est
illégal.
b) Ce grand déséquilibre aurait été
institutionnalisé par une décision de 1955 du Ministère des Classes moyennes et
de l'Agriculture prise sans concertation avec lui : mais depuis lors, le JBNB a
procédé à de nombreux recrutements et promotions qui donnaient la possibilité
matérielle d'un rééquilibrage des effectifs. Or, il n'en a rien été, que du
contraire.
c) "On a toujours eu des
difficultés à trouver des francophones (non universitaires) à cause du
trajet". L'argument prête à sourire vu le volumineux vivier de chercheurs
d'emplois francophones des niveaux inférieurs qui habitent aux abords immédiats
du JBNB. Mais à partir du moment où le directeur du JBNB réserve des
recrutements aux seuls néerlandophones, il ne risque pas de recruter des
francophones.
La façon la plus sûre de ne pas
trouver de francophones reste en effet de ne pas en chercher.
Aucun argument utilisé par M.
Rammeloo dans ses commentaires ne peut justifier l'illégalité caractérisée de
la flamandisation actuelle du JBNB
…
L'analyse des "garanties"
pour les francophones que contient le projet d'accord Peeters/Demotte sur le
futur statut du JBNB ne peut se faire sans prendre en compte la flamandisation
de fait de l'institution … qui s'est opérée malgré les "garanties"
actuelles que représentent - en principe -
- les lois linguistiques fédérales
- le statut d'établissement
scientifique fédéral
- la tutelle exercée par des
ministres fédéraux, francophones de surcroît.
PARTIE 3 LE PIRE EST A VENIR ?
Six critères ont été pris en
considération pour déterminer dans quelle mesure l'application éventuelle du
projet d'accord Peeters/Demotte dans sa version actuelle consacrerait une flamandisation
de l'institution : son statut institutionnel ; ses organes de gestion ; ses
ressources financières ; son patrimoine mobilier et immobilier ; ses ressources
humaines ; sa langue de travail.
De l'addition des constats posés à
l'examen de ces six critères, il découle que l'application du projet d'accord
Peeters/Demotte conduirait manifestement à une flamandisation massive du JBNB.
1. Le JBNB passerait entièrement
sous l'autorité de la seule Communauté flamande et deviendrait une institution
"de droit flamand"
2. La Communauté flamande contrôlerait
entièrement le Conseil d'administration, organe supérieur de gestion de
l'institution devenue flamande
3. Un transfert financier d'environ
6,8 millions d'euros équivalant en valeur actualisée au budget fédéral accordé
au JBNB en 2001 serait chaque année entièrement mis à disposition de
l'institution devenue flamande
4. Toutes les ressources
immobilières et mobilières suivraient l'institution et seraient transmises
gratuitement à la communauté flamande, y compris le patrimoine scientifique
qui, bien que demeurant propriété fédérale, serait prêté gratuitement à la
Communauté flamande, pour une durée indéterminée et sans que le Fédéral soit
associé à sa gestion
5. Tous les postes actuellement
occupés par des néerlandophones passeraient définitivement sous statut de la
Communauté flamande, soit plus de 80 %, malgré le fait que cette flamandisation
actuelle des effectifs est illégale.
Le personnel francophone de niveau
C et D serait mis en cadre d'extinction et serait remplacé à son départ par du
personnel néerlandophone.
Seul un nombre de chercheurs
francophones équivalent au nombre employé au moment de l'entrée en vigueur de
l'accord pourrait être "mis à disposition" du JBNB, de manière
pérenne, par la Communauté française, soit aujourd'hui 15 personnes sur les 172
membres du personnel du JBNB, soit 8,5 % des effectifs
La langue de travail de
l'institution serait le néerlandais
Certes, la flamandisation de
l'institution ne serait pas totale. Mais il est flagrant qu'elle serait
décisive dès lors que les bémols prévus pour "garantir" que l'institution
nationale devenue flamande fonctionne encore dans une mesure minimale au
bénéfice des francophones ont une portée déjà très restreinte sur le papier.
Une représentation minoritaire de la communauté française au Conseil
d'administration, organe de décision suprême, mais sans droit de veto. Un
Conseil scientifique, paritaire sur le plan linguistique, mais qui n'est qu'un
organe auxiliaire de gestion et qui
ne se réunit aujourd'hui que deux fois par an.
Dans les faits, il est probable que
la portée de ces bémols à la flamandisation du JBNB sera plus réduite encore au
vu de la flamandisation actuelle du JBNB qui se développe malgré les
"garanties fédérales" actuelles qui existent sur papier : lois
linguistiques fédérales, statut d'établissement scientifique fédéral, tutelle
exercée par des ministres fédéraux, francophones de surcroît.
La conclusion politique qui découle de cette analyse est évidente : dans sa version actuelle, le projet
Peeters/Demotte n'est en aucun cas un
accord communautaire équilibré. Donc…
"Si
le Jardin botanique de Meise passe à la Communauté flamande, la botanique
n'existera plus en Belgique francophone. On ne reviendra plus en arrière".
Professeur Jacques Lambinon, Botaniste de l'Université de Liège. Août 2011
Vu la flamandisation encours du
JBNB depuis des années malgré les "garanties fédérales", si l'on veut
préserver une recherche de pointe en botanique du côté francophone, aussi
légitime et indispensable qu'en Flandre il n'y a que deux solutions :
- Ou bien on arrive à maintenir de
façon pérenne le JBNB au niveau fédéral, en le rattachant à la Politique
scientifique fédérale à laquelle se trouvent rattachés les deux tiers des
établissements scientifiques fédéraux et on parvient y réinsuffler de cette
manière une logique de fonctionnement réellement fédérale.
- Ou bien il faut se faire une
raison et constater que les représentants politiques flamands veulent mettre la
main sur ce bijou scientifique national, de valeur mondiale, pour qu'il
bénéficie avant tout à leur communauté.
Dans ce cas, il n'y a pas mille
solutions : il faut négocier le partage, entre la communauté française et la
Communauté flamande, de ce patrimoine commun exceptionnel, et des ressources humaines
et financières qui permettent d'en tirer profit.
Seule la scission des collections
du JBNB permettrait aux francophones d'obtenir alors un "juste
retour" sur un patrimoine scientifique national riche de deux siècles
qu'ils ont particulièrement contribué à constituer.
Face aux défis actuels que
constituent la perte de biodiversité et les changements climatiques, la partie
francophone du pays a autant le droit que la partie néerlandophone de tirer
profit d'une infrastructure de recherche de pointe en botanique qui a été
constituée à l'échelle nationale.
Un scénario "à la
Louvain" serait-il une aberration au plan scientifique ? A n'en point
douter. Mais qui demande la défédéralisation du JBNB pour se l'approprier ? Pas
les francophones.
mercredi 11 juillet 2012
Eric Van Rompuy : "De Wever est une menace pour notre prospérité"
mercredi 11 juillet 2012 à 10h42
Le député flamand Eric Van Rompuy s'en prend au président de la N-VA Bart De Wever qu'il accuse de vouloir mettre à mal la prospérité en Belgique. "Le Flamand doit savoir quelles sont ses ambitions. La N-VA a pour objectif d'atteindre la majorité absolue en 2014 afin d'emporter la ministre-présidence. Tout indique que la N-VA veut prendre le pouvoir afin de démanteler l'Etat belge", a indiqué mercredi Eric Van Rompuy dans le Tijd, des propos qu'il a partiellement répétés sur La Première (RTBF).
Eric Van Rompuy, député CD&V.© Image Globe
Le député CD&V, ex-partenaire de cartel de la N-VA, a également dénoncé "le négativisme amer" de Bart De Wever ainsi que "l'âpre climat politique promouvant le négatif", un état d'esprit que Bart De Wever nourrit sempiternellement.
Eric van Rompuy se veut, pour sa part, positif. "Il y a un an, nous n'étions nul part. Aujourd'hui, nous avons une réforme de l'Etat qui comprend la scission de BHV, un doublement de l'autonomie fiscale des entités fédérées qui disposent d'un important paquet de compétences supplémentaires. Nous avons un gouvernement fédéral qui franchit les écueils", a-t-il fait valoir.
Sur La Première (RTBF), Eric Van Rompuy a appelé ses chefs de file, principalement son président de parti Wouter Beke et le vice-premier ministre Steven Vanackere, à se montrer plus incisifs à cet égard dans leur communication face aux attaques de Bart De Wever. Pour les Flamands de la majorité fédérale, la situation n'est pas évidente de ce point de vue, a-t-il fait observer : le Premier ministre Elio Di Rupo, dont Eric van Rompuy a loué l'action, est francophone, ce qui complique la stratégie de communication dans le débat politique flamand.
Source : Le Vif.be, avec Belga
Le flamingant dans toute sa splendeur et son arrogance.
Peeters scherp in 11 juli-toespraak voor 'beledigend taalgebruik' van Reynders
woensdag 11 juli 2012 om 09u26
Met een vurige 11-juli-toespraak met pittige opmerkingen voor onder meer Didier Reynders ontlokte Vlaams minister-president Kris Peeters applaus en boegeroep.
Vlaams minister-president Kris Peeters (CD&V) op de 11 juli-viering in Kortrijk. © Belga
Vlaams minister-president Kris Peeters (CD&V) spaarde minister van Buitenlandse Zaken Didier Reynders (MR) niet in zijn 11 juli-toespraak. Zijn publiek deed dat ook niet met Peeters, toen die over BHV sprak.
In zijn 11 juli-toespraak in Kortrijk noemde Vlaams minister-president Kris Peeters (CD&V) de uitspraken van federaal minister van Buitenlandse Zaken Didier Reynders (MR) “beledigend taalgebruik voor Vlaanderen”.Reynders reageerde eerder scherp op de oproep van Peeters om Vlaanderen een prominentere plaats te geven op het Europese toneel. Reynders: “Vlaanderen moet eerst zijn eigen problemen oplossen voor het een grotere rol op Europees niveau eist”. Met die uitspraken bewijst Reynders, aldus Peeters, te weigeren “de realiteit te aanvaarden”.
Steven Vanackere: ‘Reynders moet respectvoller spreken over collega’s’
Ook partijgenoot van Peeters en federaal collega van Reynders minister van Financiën en vicepremier Steven Vanackere vond de uitspraken van Reynders niet kunnen. In het Radio 1-programma De Ochtend klonk het: “Didier Reynders moet respectvoller spreken over collega’s. Ik vind dat echt.” Maar ook de uitspraken van partijgenoot Peeters kunnen niet op Vanackere’s goedkeuring rekenen: Peeters' uitspraak dat “Reynders niet langer in de weg mag staan” zou hij “niet over de lippen krijgen”.
Applaus en boegeroep voor Peeters
Peeters zelf was tijdens zijn toespraak ook even doel van hoon. Hij huldigde de splitsing van BHV als een splitsing zonder toegevingen aan Wallonië en zonder uitbreiding van Brussel. Dat wekte weinig sympathie, maar integendeel boegeroep, op bij de radicalere Vlamingen in het publiek.
Applaus was er dan wel weer voor Peeters’ waarschuwing richting federale regering. Zij mogen de overdracht van bevoegdheden die in de zesde staatshervorming vervat zitten, niet laten slabakken. Peeters schoof onder applaus 2014 naar voren als eindpunt van het proces. (Belga/SD)
Dixit E. Van Rompuy (CD&V), De Wever menace le bien-être des flamands. Le but de De Wever est de réunir une large majorité d'électeur en 2014 et démanteler la Belgique.
'De Wever is een bedreiging voor onze welvaart' (Van Rompuy)
woensdag 11 juli 2012 om 08u42
Bart De Wever © Belga
In een interview met de krant De Tijd haalt Vlaams parlementslid Eric Van Rompuy (CD&V) uit naar N-VA-voorzitter Bart De Wever. "De Vlaming moet weten waar hij aan toe is. De N-VA wil in 2014 met een volstrekte meerderheid minister-president worden. Niemand wijst erop dat de N-VA de macht wil grijpen om de Belgische staat te ontmantelen", zegt hij.
"We zouden de staatsschuld in financieel woelige tijden moeten splitsen en de sociale zekerheid uit elkaar trekken. Wat gaat die clash ons niet kosten? De Wever is een bedreiging voor onze welvaart. Met hem gaan we naar de chaos", zegt Van Rompuy.
De CD&V'er ergert zich naar eigen zeggen aan het "bittere negativisme" van De Wever en het "verzuurd politiek klimaat waarbij het negatieve zegeviert". "De Wever voedt dat voortdurend", luidt het.
Eric Van Rompuy: 'We hebben een regering die knopen doorhakt'
"Ik ben positief", zegt Van Rompuy. "Een jaar geleden stonden we haast nergens. Vandaag hebben we een staatshervorming met de splitsing van BHV, de verdubbeling van de fiscale autonomie van de deelstaten en een groot pakket extra bevoegdheden. We hebben een federale regering die knopen doorhakt", aldus Van Rompuy.(Belga/INM)
mardi 10 juillet 2012
Re-nouvel assaut des flamingants contre la monarchie. Laissons les faire et nous aurons une dictature flamingante.
'Kamer moet rol van koning overnemen bij regeringsvorming' (N-VA)
dinsdag 10 juli 2012 om 16u37
De koning zou politiek geen rol meer mogen spelen en bij de vorming van een federale regering zou de Kamer de regisseursrol moeten opnemen. Dat is één van de voorstellen van N-VA over de toekomstige rol van de monarchie.
© Belga
De N-VA ijvert al langer voor het republikeinse model, maar is naar eigen zeggen nuchter genoeg om te beseffen dat er in ons land geen draagvlak is voor de afschaffing van het koningshuis.
"Daarom willen wij meewerken aan de hervorming en modernisering van ons koningshuis", aldus Kamerlid Theo Francken.
De N-VA organiseerde daarom in het federale parlement een studiedag over de monarchie - op zich al een "unicum" - met experts als Herman Matthijs, Willem Konijnenbelt en Hendrik Vuye.
Koning speelde ‘onevenwichtige’ rol
Koning speelde ‘onevenwichtige’ rol
Die laatste pleitte ervoor de politieke rol van de koning af te schaffen. Volgens Vuye speelt de koning bijvoorbeeld nog steeds een belangrijke politieke rol bij het aanduiden van informateurs, formateurs, enz... Een rol die de koning volgens Vuye "onevenwichtig" heeft uitgevoerd bij de formatie in 2010.
De professor rekende zelf uit dat "de PS en sp.a samen 22 procent van de kiezers vertegenwoordigden, maar toch 72 procent van de formatietijd aan zet zijn geweest". "Dat terwijl de N-VA 17,4 procent haalde, maar amper 6,6 procent van de tijd aan zet was".
Systeem naar Nederlands model
Vuye pleitte voor een systeem naar Nederlands model, waar men de regie van de regeringsformatie nu aan de Tweede Kamer geeft.
Ook N-VA pleit voor zo'n systeem waarbij niet langer de koning, maar de Kamer van volksvertegenwoordigers de regeringsvorming aanstuurt. De partij heeft daarvoor een voorstel klaar. Het is één van de zes aanbevelingen die de partij doet om het debat over de modernisering van de monarchie aan te zwengelen.
De professor rekende zelf uit dat "de PS en sp.a samen 22 procent van de kiezers vertegenwoordigden, maar toch 72 procent van de formatietijd aan zet zijn geweest". "Dat terwijl de N-VA 17,4 procent haalde, maar amper 6,6 procent van de tijd aan zet was".
Systeem naar Nederlands model
Vuye pleitte voor een systeem naar Nederlands model, waar men de regie van de regeringsformatie nu aan de Tweede Kamer geeft.
Ook N-VA pleit voor zo'n systeem waarbij niet langer de koning, maar de Kamer van volksvertegenwoordigers de regeringsvorming aanstuurt. De partij heeft daarvoor een voorstel klaar. Het is één van de zes aanbevelingen die de partij doet om het debat over de modernisering van de monarchie aan te zwengelen.
Voorts pleit de partij onder meer voor een transparante begroting voor het koningshuis en voor een beperking van de dotaties. (Belga/TE)
Une saloperie flamingante de plus.
Cher Monsieur,
Voulez-vous bien recevoir, en
courrier joint, un communiqué de presse portant sur le Jardin botanique. Que
devient le Jardin botanique ?
On n’en parle plus ! A-
t-il été donné en catimini à la Flandre avec BHV ?
Le professeur Olivier Paye,
Centre de Recherche en Science politique, des Facultés universitaires
Saint-Louis, Bruxelles, pose la question en titre de la partie 3 d’un
dossier-résumé : Le pire est à venir ?
Le professeur Jacques
Lambinon, botaniste de l’Université de Liège, dit en août 2011 : « Si
le Jardin botanique de Meise passe à la Commission flamande, la botanique
n’existera plus en Belgique francophone. On ne revient plus en arrière ».
Quel est votre point de
vue ?
Bien cordialement.
Raymond WATRICE
Ancien échevin, président
honoraire du CPAS
Courriel : raymond.watrice@skynet.be.
ET LE JARDIN BOTANIQUE NATIONAL DANS LA 6E REFORME DE L'ETAT
?
On n'en parle pas ! A-t-il été
donné à la Flandre en catimini ?
Un communiqué de presse du 16
septembre 2011 lance un cri d'alarme. Que nous dit-il ?
Flamandisation du Jardin botanique national : les faits sont accablants
"Le Jardin botanique en (bonne) voie de flamandisation"
osait publier le professeur Olivier Paye dans le numéro de mai de la revue
POLITIQUE. Dans un courrier largement diffusé en juillet, le directeur flamand
de cet établissement scientifique fédéral, M. Jan Rammeloo, fulmine : "L'article est subjectif, (…- parfois
basé sur des données fausses ou incomplètes". Vraiment ?
A l'attaque cinglante, le
politologue francophone riposte en scientifique : 70 pages accablantes de faits
et de chiffres parfaitement référencés, facilement vérifiables résumées en une
note de cinq pages. Sa conclusion : Le Jardin botanique national est largement
flamandisé, … et ce, au mépris des lois et tutelles fédérales.
Une vérité qui dérange
Le Jardin botanique, à 100 %
fédéral, est à 3 km de l'Atomium. Mais…
- Environ 85 % du personnel de
l'institution est néerlandophone
- Le personnel peu qualifié
(niveau D) est presque à 100 % néerlandophone !
- Mois de 30% des chercheurs sont
francophones
- Les néerlandophones sont
majoritaires dans tous les organes dirigeants
- De nombreux recrutements ne
sont organisés que pour les néerlandophones
Un exemple concret : l'absence de cadres linguistiques depuis dix ans.
Violations des lois linguistiques, discrimination anti-francophone,
le directeur agit comme si le transfert de son institution à la Flandre était
un fait acquis. Or, tant que les Communautés n'ont pas conclu un accord sur sa
défédéralisation, cet établissement scientifique reste fédéral, et doit fonctionner
selon les règles et la logique fédérales.
En attendant, les francophones
sont spoliés au bas mot d'une trentaine d'emplois, diverses activités
bénéficient à plus de 80 % aux seuls néerlandophones (ateliers scolaires,
visites guidées…), et le visiteur est accueilli par du personne à 100 %
néerlandophone : gardiennat, billetterie, boutique.
Et le pire est à venir ?
Et ce sera pire encore pour les
francophones si le projet d'accord Peeters/Demotte venait à être approuvé dans
le cadre des négociations institutionnelles actuelles.
- La Communauté flamande aura la
tutelle du Jardin botanique et contrôlera le conseil d'administration
- Elle établira, seule, le statut
du personnel, l'organigramme, la langue de travail…
- Bâtiments, domaine,
infrastructure, matériel, œuvres d'art… deviennent, gratuitement, propriété de la Flandre.
- Le patrimoine scientifique de
valeur mondiale, fruit de deux siècles d'existence bruxelloise puis nationale,
sera donné gratuitement et indéfiniment en prêt à la Communauté flamande
- Chaque année un montant d'à peu près 7 millions d'euros sera
transféré du budget fédéral vers les Communautés qui le mettront entièrement à
disposition de l'institution devenue flamande !
- Transférés à la Communauté
française, les chercheurs francophones pourront rester en leur nombre actuel
(15), les autres membres francophones du personnel étant placés en cadre
d'extinction.
C'est le contraire d'un accord
équilibré : c'est un accord léonin.
Plutôt la scission que la spoliation
Dans ces conditions, si l'on veut
préserver une recherche de pointe en botanique du côté francophone, aussi
légitime qu'en Flandre, mieux vaut encore négocier la scission de ce patrimoine
commun exceptionnel, et des ressources humaines et financières qui permettent
d'en tirer profit. Non-sens scientifique ? Qui en demande la défédéralisation
pour se l'approprier ? Pas les francophones !
Un exemple concret : l'absence de cadres linguistiques depuis dix ans
Les cadres linguistiques
constituent un outil légal obligatoire destiné à assurer une répartition
équilibrée des emplois publics entre francophones et néerlandophones.
En tant qu'organisme public
fédéral dont les activités concernent tout le pays, le Jardin botanique doit
bien évidemment en être pourvus.
Or, depuis 2002, le Jardin
botanique fonctionne sans cadres linguistiques.
Depuis 2008, on ne compte plus
les interventions officielles destinées à obtenir que le Jardin botanique
applique enfin la loi fédérale.
Mars 2008 La Commission permanente de
contrôle linguistique
Octobre 2008 Le Conseil d'Etat
La récente
Ministre de Tutelle du Jardin botanique national, Sabine Laruelle
Décembre 2008 Le syndicat CGSP
Février 2009 Le Premier Ministre Herman Van Rompuy
Février 2010 La Ministre de la Fonction Publique,
Inge Vervotte
Lorsqu'ensuite le directeur
soumet enfin un plan de personnel - étape préalable à la fixation de cadres
linguistiques -, le gouvernement tombe et les affaires courantes empêchent,
selon la Ministre de tutelle, de
"concrétiser ce dossier pour le moment".
Résultat concret à ce jour (16.09.2011, ndlr) : NEANT : LA PROCRASTINATION MILITANTE PAIE !
Contact : Olivier Paye : 0473-28 48 34
Inscription à :
Articles (Atom)