Cette décision a aussi une implication financière pour le petit club : une dépense multipliée par deux pour l’usage des terrains de la commune, soit l’équivalent de quelque 5 000 euros par an.
Selon le collège échevinal de Grimbergen, il ressort de plusieurs contrôles que malgré les efforts du club, la situation ne s’est que peu améliorée sur le terrain.
Le responsable de la politique des jeunes du club de Strombeek, Felicien Verheyden, met ce constat en doute.
«Lors du premier contrôle auquel j’ai assisté, deux entraîneurs ne parlaient pas en néerlandais. Nous demandons à nos entraîneurs d’équipes de jeunes de s’exprimer surtout en néerlandais. En tant que club situé à proximité immédiate de Bruxelles, devons-nous et pouvons-nous résoudre ce problème?», s’est-il interrogé.
«Nous sommes un maillon de la chaîne qui tente de faire de son mieux, demande du soutien et certainement pas du travail contre-productif comme celui-là», a-t-il ajouté.