jeudi 18 octobre 2012

Propagande flamingante du N-VA de Hal.



"L'idéologie de la N-VA est radicalement antidémocratique"


Dimanche dernier on a pu constater de façon magistrale que la N-VA a réussi à noyer son idéologie radicale sous une sauce plus modérée. C’est en tout cas la conclusion de la thèse de doctorat d’Ico Maly, un chercheur de l’université de Tilburg, aux Pays-Bas et auteur de nombreuses parutions en Flandre sur l'image de l'Islam et le racisme.

Ico Maly© Lies Willaert


Ce n’est pas une grosse surprise : La N-VA a fait d’excellents scores en Flandre ce 14 octobre. Mais est-ce que les électeurs savent vraiment pour quoi ils ont voté ? Ico Mally de l’université de Tilburg qui vient de finir sa thèse sur le programme et les idéologies de la N-VA en doute. « J’ai été moi-même surpris de découvrir un parti aux idées très radicales et néolibérales.
Comment la N-VA est-elle parvenue à rendre si populaire un message si peu glamour ?
Ico Maly: Pour commencer, son histoire n’est pas neuve. Bart De Wever ne fait que radicaliser des idées qui existent déjà depuis longtemps, et c’est précisément pour cette raison qu’il est si difficile à contrer par les autres partis. Comment les libéraux pourraient-ils décrier le néolibéralisme et les idées nationalistes flamandes alors que ces dernières ont longtemps été reprises dans les manifestes citoyens édités par Guy Verhofstadt ? Pour le CD&V c’est encore plus délicat puisqu’il a formé des années durant un cartel avec ce parti.
Mais le message que défend la N-VA n’est pas particulièrement mainstream?
L’idéologie de la N-VA est par certains aspects très radicale et même anti-démocratique, mais elle est enrobée dans une communication sur mesure. C’est pour cette raison qu’elle passe sans accrocs.
Qu’y a-t-il de si antidémocratique dans l’idéologie de la N-VA ?
Pour commencer, De Wever réduit la démocratie à la Vox Populi. Tout ce qui compte c’est la voix du peuple et dont le politique se fait l’écho. De cette manière, on passe à côté des vrais fondements de la démocratie : l’égalité et la liberté. Dans son discours, la démocratie est comparée au nationalisme : plus de démocratie signifie plus de nation flamande. Foutaises bien entendu, parce que la démocratie n’est pas fondée sur une identité, mais bien une constitution, la liberté et l’égalité et des citoyens rationnels. Mais Bart De Wever ne croit pas en cela.
Qu'est-ce qui diffère vraiment la N-VA et le Vlaams Belang ?
Le nationalisme du Vlaams Belang est purement ethnique: le sang et le sol. La N-VA y rajoute une espèce de nationalisme civique. Cela signifie que tout le monde peut devenir membre de la nation flamande, même les allochtones, mais à la condition expresse que l’on s’adapte entièrement à l’ordre moral de cette nation ethnique. La différence est subtile, car en substance le Vlaams Belang dit lui aussi qu’il faut s’adapter ou dégager. A contrario le contraste s’agrandit lorsqu’il s’agit de racisme explicite. On n’entendra par exemple jamais De Wever se plaindre de l’argent qui disparait dans la poche de Mohammed. En d’autres mots, la vraie différence est surtout une question d’emballage.
Source : (AP)

mardi 16 octobre 2012

"Splitsing" est leur mot clé hypocrite pour forger un état flamingant aux détriments des Belges francophones.


'Separatisten hopen nu op splitsing van het land'

maandag 15 oktober 2012 om 08u23

De overwinning van de N-VA bij de lokale verkiezingen is ook de buitenlandse media niet ontgaan. Zonder uitzondering benadrukken ze dat met de Vlaams-nationalisten een "separatistische partij" gewonnen heeft die haar zege wil gebruiken als opstapje naar een onafhankelijk Vlaanderen.
Bart De Wever © Belga

Financial Times: referendum over onafhankelijkheid

In Groot-Brittannië heeft de Financial Times aandacht voor België. Het succes van de N-VA en De Wever "zullen bij separatisten de hoop op een opdeling van het land versterken".

De zakenkrant weet dat De Wever van de burgemeestersrace in Antwerpen een referendum over de onafhankelijkheid van Vlaanderen heeft gemaakt en dat nu verwacht wordt dat hij "de steun van de socialisten zal zoeken om Antwerpen te besturen".

Reuters: Verdeelde nationale regering
"Een partij die België wil opdelen heeft  grote overwinningen behaald bij de gemeenteraadsverkiezingen en haar leider ligt op koers om de burgemeester van 's lands tweede stad te worden, wat de druk op een verdeelde nationale regering opvoert", weet het Britse persagentschap Reuters.

"De overwinning van De Wever zal niet tot de opdeling van België leiden, maar waarschijnlijk zal er een impact zijn op het nationale niveau."

Volgens Reuters kunnen CD&V, SP.A en Open VLD, de drie Vlaamse partijen in de federale regering, door hun inspanningen om stemmen terug te winnen van de N-VA "hun samenwerking met hun Franstalige coalitiepartners ondermijnen".

Libération: Gele golf
In de Franse krant Libération wijst Jean Quatremer erop dat de N-VA erin geslaagd is zich lokaal te verankeren in Vlaanderen, "het laatste echelon dat ontbrak op hun veroveringstocht (na het regionale en federale)". De verkiezingsuitslag wijst op een "gele golf" in Vlaanderen, schrijft hij.

NRC Handelsblad: Graadmeter voor Vlaamse autonomie
Ook voor het Nederlandse NRC Handelsblad is het duidelijk: "De lokale verkiezingen in België hebben een sterke nationale dimensie", schrijft journaliste Mirjam Remie. "Ze worden beschouwd als een graadmeter voor de mate waarin Vlaanderen autonomie zal proberen te bewerkstelligen. Vooral de sterke strijd om het burgemeesterschap in Antwerpen, de op een na grootste havenstad van Europa, wordt gezien als bepalend voor de koers die het land op wil."

AP: ontluikende  partij is nu de grootste
Het Amerikaanse persbureau AP spreekt van "sweeping gains" voor de N-VA, overdonderende winsten. "Bij de gemeenteraadsverkiezingen van zes jaar geleden was de N-VA nog een ontluikende partij die slechts weinig stemmen haalde in Vlaanderen, maar na de nationale verkiezingen van 2010 was het de grootste partij geworden. De verkiezingen bevestigden dit." (Belga/EE
)

Propagande fasciste flamingante. Intolérance à du 1000%




Le grand Reich Flamingant résoudra la crise mondiale en spoliant les francophones de Belgique !!!!!!!!


On reste en famille.


Rien d'étonnant à ce que la Flandre bascule dans le giron de la N-VA au programme fasciste.

L'histoire se répète chez nos voisins du nord. On ne cache plus son hostilité envers ce qui n'est pur flamand. Voter N-VA, c'est le racisme, la xénophobie, la discrimination, l'intolérance, etc .... 












Ces flamingants n'arrêteront jamais. Nous devrions divorcer sans leur laisser BHV.




Les francophones, alliés de la N-VA !!!!!


"Bart De Wever n'a pas la victoire joyeuse"


Jean Faniel, chercheur au Crisp, a répondu ce matin aux questions des lecteurs du Vif.be et a analysé avec nous les résultats des élections communales et provinciales de ce week-end. Compte-rendu.

Jacques : Bart De Wever affirmait hier que la N-VA était devenue le premier parti de Flandre. Vrai ou faux ?

Jean Faniel : Au niveau des élections provinciales, c'est tout à fait vrai. En fait, c'est une petite augmentation par rapport au score de 2010 à la Chambre, mais c'est une forte poussée par rapport à 2006, puisque la N-VA était le petit partenaire du CD&V au sein du cartel.

Frank : Bart De Wever a promis de rester jusqu’à la fin de son mandat à Anvers. Va-t-il, selon vous, tenir parole ?

Je ne suis évidemment pas à sa place. En politique, une année, c'est un siècle. Beaucoup de choses peuvent se produire d'ici 2014, et les élections de 2014 elles-mêmes pourront influencer son parcours. Il lui sera toujours temps d'expliquer aux Anversois qu'il est appelé à un autre destin pour la Flandre. Mais peut-être aussi le paysage aura-t-il encore évolué d'ici là.

Mumu : Pensez-vous que Bart De Wever, bourgmestre pourrait influencer le fonctionnement du gouvernement fédéral ?

La plupart des autres partis ont souligné qu'il s'agit d'élections locales, ce qui est vrai. Mais les six partis du gouvernement fédéral, surtout les Flamands, devront agir avec le souffle de la N-VA, qui est tout de même le premier parti au Parlement fédéral.

Fina : Didier Reynders a appelé dimanche soir les partis flamands de la coalition fédérale à continuer à œuvrer pour le gouvernement Di Rupo. Mais il semblait lui-même en douter. Peut-on s’attendre de la part du CD&V, de l’Open VLD et de la SPA à l’affirmation de nouvelles revendications à l’égard d’Elio Di Rupo au vu du succès de la N-VA dimanche ?

Partis sanctionnés dans leurs régions, ces trois formations pourraient avoir tendance à se faire discrètes. Mais il est plus probable que, au contraire, elles vont tenter d'encore plus imposer leurs vues au sein du gouvernement fédéral, ce que certaines déclarations de Didier Reynders laissent entrevoir. Or les négociations sur la confection du budget fédéral vont commencer dès à présent. Leur aboutissement permettra d'avoir de premières indications.

Karin : Que pensez-vous du discours de Bart De Wever qui même avant d’évoquer la ville d’Anvers parle de confédéralisme ?

C'est très cohérent avec la campagne électorale qu'il a menée, qui mettait l'accent sur sa figure à Anvers et pour toute la Flandre, mais en plaçant d'emblée les enjeux au niveau de l'avenir de la Flandre (et donc de la Belgique). Ce n'est pas vraiment étonnant, mais c'est incontestablement un élément marquant de son discours.

Rombo : Les partis francophones ont-ils raison de dire qu’il n’est pas question de parler de questions fédérales après les élections communales ou se voilent-ils la face ?

Ce sont des élections locales, c'est vrai. Les électeurs ont d'ailleurs beaucoup raisonné comme cela, particulièrement en Wallonie ou à Bruxelles.

En Flandre, par contre, enjeux locaux et résultat global s'entremêlent et doivent tous deux être pris en considération pour l'analyse des résultats.

Coco : Ces élections communales accroissent-elles encore la fracture entre le Nord et le Sud du pays : de plus en plus à droite au Nord, encore un peu plus à gauche au Sud avec même une percée de l’extrême gauche ?

Au niveau des élections provinciales, on voit effectivement que la Flandre pourra être gouvernée davantage à droite que durant les dernières mandatures, avec des majorités possibles (mais il faudra voir le résultat des négociations pour la formation des coalitions) entre la N-VA et le CD&V et, dans deux provinces, accompagnées de l'Open VLD. Jusqu'ici, le SP.A était présent dans toutes les provinces, il pourrait disparaître des cinq.

Cela dit, l'extrême droite s'écrase dans les trois régions du pays et la gauche radicale, incarnée principalement par le PTB, connaît de bons scores dans les trois régions aussi. Ainsi, le PTB décroche 4 sièges au conseil communal d'Anvers (contre 5 pour le VB mais seulement 2 pour l'Open VLD), 2 en région bruxelloise et plus d'une quinzaine en Wallonie, dont Liège, Charleroi et Mons. 
L'analyse d'une Flandre plus à droite et d'une Wallonie plus à gauche est donc globalement correcte à première vue (et sous réserve d'analyse plus approfondie des résultats complets pour tout le pays), mais à nuancer pour l'extrême droite et la gauche radicale. 

Charlotte : Bart De Wever n’hésite pas à montrer une image durcie de lui-même, qui fait presque peur aux francophones, pensez-vous que cela pourrait lui porter préjudice ou l’aider ?

Au niveau visuel et corporel, on remarque effectivement que beaucoup de vainqueurs locaux ont le sourire et que la défaite se marque souvent très vite sur les visages des perdants. Bart De Wever n'a par contre pas la victoire joyeuse au niveau de ses poses ou de son visage. Peut-être est-ce délibéré, peut-être est-ce simplement une question de personnalité. En 2010 non plus, je ne me souviens pas l'avoir vu beaucoup plus souriant. Est-ce voulu ou non ?

Jimbo : Du côté francophone, tous les partis classiques semblent avoir des raisons de se réjouir du résultat des élections. Est-ce fondé ? Si vous deviez néanmoins nommer un vainqueur et un vaincu qui désigneriez-vous ?

Il est vraiment difficile de désigner UN vainqueur ou UN perdant parmi les partis francophones principaux. Chacun a connu un sort différent dans les différentes provinces wallonnes : recul dans quelques-unes, progressions dans les autres et vice-versa. 
En dehors de ces formations, le PTB est le vainqueur (il progresse partout ou, au moins, se maintient) et l'extrême droite est la grande vaincue, même si son électorat n'a pas disparu (par exemple, à Charleroi, les 6 listes d'extrême droite cumulent 10 % des voix).

Camille : Comment expliquez-vous que l’extrême droite ne perce pas à Bruxelles et en Wallonie ?

C'est avant tout parce qu'elle est très fragmentée. Pour reprendre l'exemple de Charleroi, avec 10,6 %, le CDH a 6 sièges. Avec 10 %, l'extrême droite n'en a que 2, car elle y est morcelée en 6 listes différentes et la plus forte d'entre elles n'obtient "que" 5,8 %. 
Le potentiel électoral semble donc subsister, mais les tensions internes, récurrentes à l'extrême droite, sont plus fortes que jamais, ce qui explique aussi le dépôt d'un nombre moindre de listes.

Marie : On ne parle pas beaucoup des résultats des élections provinciales. L’enjeu est-il si anodin ?

Les élections provinciales ne se déroulent pas à Bruxelles, mais elles demeurent importantes en Flandre et en Wallonie. 
D'abord parce que les provinces gèrent des budgets importants et parce qu'elles ont des compétences nombreuses (santé, enseignement, tourisme, culture...).

Ensuite parce que le résultat des provinciales offre une plus grande lisibilité sur le plan politique, car les listes qui s'y présentent sont des listes avec des étiquettes connues (PS, CDH, Ecolo et MR présents partout, RWF, FDF et PTB presque partout, etc. - pour la Wallonie) et que les candidats qui s'y présentent sont généralement moins connus.

Francine : Les résultats des élections provinciales reflètent-ils ceux des communales ?

En Flandre, les enseignements sont clairs : la N-VA est première dans trois provinces, deuxième dans les deux autres, derrière le CD&V.

En Wallonie par contre, comme dit il y a quelques minutes, les grands partis font des résultats en sens opposés selon les provinces. Par exemple, le PS recule partout, un peu, mais progresse de plus de 2 % dans le Hainaut, où il remporte à lui seul la majorité absolue des sièges (avec moins de 40 % des votes valablement exprimés). Ecolo est globalement en hausse, mais de manière limitée (+0,8 % en Wallonie) et en recul dans la province de Namur. Le CDH recule partout (-2 % à l'échelle wallonne), sauf dans le Luxembourg (+0,3 %). Le MR recule dans le Hainaut et le Luxembourg, mais augmente dans les trois autres provinces. 
Enfin, cette élection permet de voir qu'à l'échelle wallonne, où ils sont presque partout présents, le PTB obtient 2,8 %, les FDF 2,4 % et le RWF 1,4 %.

Aux provinciales, les résultats sont collectés au niveau des cantons. Or un canton regroupe une ou plusieurs communes (jusque 8). La comparaison communales-provinciales n'est donc pas possible partout. Mais là où elle l'est, nous n'avons pas noté, au CRISP, de similitude entre les deux scrutins en 2006.

Paul : Au vu des alliances constituées contre le parti dominant à Ganshoren, Watermael-Boitsfort et les changements d’alliances à Bruxelles ou ailleurs, peut-on dire que Bruxelles est une terre de règlements de comptes ?

Pour pouvoir l'affirmer, il faudrait pouvoir établir un lien entre les situations des différentes communes, ce qui n'est pas évident. Même en 2006, les "représailles" annoncées par le PS contre l'attitude d'Ecolo à Schaerbeek n'ont pas été déterminantes. Les rapports de force liés à l'arithmétique électorale étaient plus déterminants.

Par ailleurs, ces exemples rappellent que seule une situation de majorité absolue permet d'être certain de pouvoir gouverner (éventuellement avec d'autres). Pour rappel, même au niveau fédéral, la N-VA a été mise dans l'opposition alors qu'elle est le groupe le plus fort à la Chambre...

Remy : À Bruxelles, le premier test en solo pour le FDF est-il positif ? A-t-il raté son ancrage en Wallonie ?

En Wallonie, les FDF déposaient 24 listes. Ils décrochent 3 sièges, ce qui est limité. Mais des candidats FDF obtiennent un score sur d'autres listes ou des listes de cartel. À Bruxelles, ils avaient 4 positions de bourgmestre, dont deux semblaient menacées (Watermael-Boitsfort et Schaerbeek). Finalement, ils en conservent 3 sur les 4, ce qu'ils peuvent considérer comme un bon résultat, un an à peine après la scission. Il faudra encore, pour compléter le tableau, observer la situation en périphérie bruxelloise.

Luc : Suite à la déclaration de la ministre de la Justice sur l’impunité en cas de non-vote, y a-t-il eu un plus grand taux d’absentéisme ?

Le taux d'abstention (votes blancs et nuls, ainsi que les absents) est en hausse, parfois assez prononcée. Les absences au vote sont en nette hausse, les bulletins blancs et nuls augmentent moins fort.

De là à en déduire que ce sont les déclarations de la ministre de la Justice (ou prêtées à celle-ci) qui ont disculpé les citoyens qui ne souhaitaient pas aller voter, il y a un pas qu'il est un peu tôt de franchir.

William : Que penser du score du CD&V? Il ne s'écroule pas, mais la NV-A lui pique certainement pas mal de voix. Défaite ou bon sauvetage de meubles ?

Analyser le score de ce parti est compliqué par le fait qu'il était le partenaire de cartel de la N-VA jusqu'en 2007 inclus. Visiblement, comme en 2010 aux fédérales, le CD&V et la N-VA font mieux, séparément et au total, que le cartel à lui seul lors du scrutin précédent. Par ailleurs, à l'échelle de la Flandre, si on regarde les résultats des élections provinciales, le CD&V a plutôt connu un petit rétablissement, repassant peut-être même au-dessus des 20 %, mais cela reste à confirmer (il reste quelques bureaux à dépouiller en province d'Anvers).

Grim : Apparemment, beaucoup de responsables politiques francophones espèrent qu’à l’épreuve de l’exercice du pouvoir, à Anvers et ailleurs, la N-VA va finir par perdre des plumes. Est-ce un scénario crédible ? Ou est-il démenti par le fait que jusqu’à présent dans sa conquête du pouvoir, la N-VA a commis finalement peu de fautes ?

La N-VA est membre du gouvernement flamand depuis juillet 2009. Ce gouvernement connaît des tensions, parfois fortes, tout comme les autres exécutifs du pays. Mais la N-VA y est un "petit" parti. Ici, elle va être en position de premier parti dans bon nombre de communes et dans trois des cinq provinces wallonnes. Elle pourra, et devra, donc davantage montrer ses forces, et peut-être aussi ses faiblesses. De ce point de vue, l'avenir est ouvert. Mais il est clair que la N-VA compte bien utiliser sa victoire pour porter un projet politique. C'est probablement sur celui-ci que, ultérieurement, les électeurs devront se prononcer. Terminons par souligner que la N-VA n'est pas au gouvernement fédéral et qu'elle pourra donc continuer à adopter une posture de parti d'opposition dans les discussions politiques générales... 

Source Le Vif.be

Des séparatistes flamands remportent des victoires importantes lors des municipales en Belgique


Un membre fondateur de l’Union européenne, la Belgique, lutte pour conserver l’unité politique du pays, alors qu’un parti séparatiste a engrangé des victoires décisives lors des élections municipales hier (14 octobre). Son dirigeant, Bart de Wever, se prépare à prendre les rênes de la deuxième plus grande ville de Belgique, ce qui augmente la pression sur un gouvernement national fragmenté.

The Nieuw-Vlaamse Alliantie (New Flemish Alliance or N-VA) won the most votes in a vast swathe of districts in the Dutch-speaking region of Flanders, including the port city of Antwerp.

The party's leader Bart De Wever was on course to become the city's mayor after the N-VA were on 36% of the vote with most of the votes counted.

"We are the new people's party of Flanders," De Wever told cheering supporters.

Incumbent Patrick Janssens conceded defeat, saying the initiative was now with De Wever to form a coalition. Janssens' alliance of Flemish Socialists and Christian Democrats, both part of the federal government, stood just under 30%.

Antwerp's mayor has been a Socialist, excluding a six-week gap in 1976, since the end of the Second World War.

De Wever's victory will not lead to the break-up of Belgium, but it is likely to have an impact on a national level.

De Wever says he sees Belgium disintegrating gradually.

The three Flemish parties in Prime Minister Elio Di Rupo's six-party coalition suffered losses and their efforts to win back voters wanting more powers for Flanders could undermine their cooperation with French-speaking coalition partners.

The federal government is about to begin difficult discussions to settle the budget for 2013.

Di Rupo's coalition is on course to pull the public sector deficit down to 2.8% of gross domestic product this year, from 3.7% in 2011, due to some €13 billion of savings and tax hikes.

It is estimated it will need to find a further €4-5 billion to achieve a deficit of 2.15% in 2013, a target made more difficult with economic stagnation or contraction expected this year and very limited growth next.

Belgium's division is as much economic as linguistic. In French-speaking Wallonia the unemployment rate is about twice the level of northern Flanders, where many voters feel they are subsidising left-wing policies of Belgium's south.

A recent study of the VIVES institute of the University of Leuven calculated that including interest the annual transfers between Flanders and Wallonia are about €16 billion.

Source : EurActiv.com with Reuters

lundi 15 octobre 2012

La victoire N-VA va donner du fil à retordre au gouvernement, juge la presse européenne


La victoire N-VA va donner du fil à retordre au gouvernement, juge la presse européenne

lundi 15 octobre 2012 à 08h49
"Score monstre", "pari remporté", "sanction pour le gouvernement fédéral", la presse européenne constate lundi matin la victoire de la N-VA aux élections locales en Flandre et souligne que le succès des indépendantistes risque de compliquer singulièrement la tâche du gouvernement Di Rupo, voire de mettre un peu plus en péril l'avenir de la Belgique.
© Image Globe

Le Monde constate que le parti de Bart De Wever "quasi inexistant sur la scène flamande lors des municipales précédentes, en 2006, réussit à s'implanter sur tout le territoire de la Flandre".

Selon le journal français, en affirmant, dimanche soir, que "le gouvernement des impôts" d'Elio Di Rupo n'était plus soutenu par "une majorité de Flamands", M. De Wever "a dévoilé l'autre axe de sa stratégie pour les mois à venir", soit "démontrer que la coalition dirigée par un Wallon coûte cher à la population flamande et menace son bien-être". "Des propos que les trois partis néerlandophones présents au niveau fédéral vont s'attacher à démentir, ce qui pourrait rendre un peu plus complexe encore l'action de M. Di Rupo, contraint de procéder à une nouvelle opération budgétaire dans les semaines à venir", conclut le journaliste Jean-Pierre Stroobants.

Dans Libération, Jean Quatremer observe que les indépendantistes flamands "ont remporté leur pari: rafler Anvers (...) et s'implanter localement en Flandre". "Les francophones de Belgique, qui espéraient avoir calmé les revendications flamandes en acceptant, en décembre 2011, une énième réforme de l'Etat donnant une plus grande autonomie aux trois régions du pays, qu'ils estimaient pourtant inacceptable quelques mois auparavant, en sont pour leurs frais", poursuit le journaliste, tout en estimant que "le gouvernement Di Rupo va être extrêmement fragilisé".

"Il a l'air moins glouton, mais cela ne modère en rien son appétit: l'indépendantiste Bart De Wever a désormais le muscle électoral d'un nouvel assaut frontal sur le royaume, après avoir mis la Flandre à ses pieds", écrit de son côté Le Figaro. Pour le quotidien hexagonal, dix mois après avoir surmonté sa plus longue crise, la Belgique "s'expose à un nouveau coup de boutoir politique". Et Le Figaro d'avertir que les législatives de 2014 constitueront "la bataille décisive pour l'avenir de la Belgique".

"Score monstre" pour De Wever ("Monsterzege De Wever"), titre, Outre-Moerdijk, De Telegraaf, pour qui "la Belgique fait un pas de plus vers une scission". S'il souligne que De Wever "est marié à une Néerlandaise", le journal néerlandais rappelle surtout que le leader de la N-VA, en exposant sa volonté d'indépendance avant les élections de 2010, avait provoqué une hausse des taux belges et se demande si les marchés obligataires auront la même réaction ce lundi.

De Volkskrant, qui consacre également un portrait à Bart De Wever, juge quant pour sa part que "le résultat des nationalistes flamands est une sanction pour le gouvernement fédéral belge" et qualifie la prochaine échéance électorale de 2014 de "mère de toutes les élections". "Le grand perdant est le parti d'extrême-droite Vlaams Belang", selon De Volkskrant, qui jette aussi un oeil sur les résultats en Wallonie, "où aucun enjeu national n'était attaché aux élections" et où "les différents résultats varient fortement d'une commune à l'autre".

En Espagne, El Pais, remarque que la victoire de la N-VA Anvers met fin à près de 80 ans de domination socialiste à Anvers, et est d'avis que ce succès "augure une grande instabilité" pour la Belgique.

Pour le quotidien catalan La Vanguardia, "il s'agissait d'une élection locale mais sa pertinence à l'échelle nationale ne faisait aucun doute".


Source : Le Vif.be, avec Belga

Victoire de la N-VA : quand Elio Di Rupo fait l'autruche


Pas de vague rouge dans la cité du Premier ministre Elio Di Rupo. Avec 55,16 % des suffrages, le PS conforte sa majorité absolue (+ 3,61 %), mais reste loin de ses 61,35 % du scrutin de 2000.
© Image Globe

23 h 30 Statu quo à Mons
Pas de vague rouge dans la cité du Premier ministre Elio Di Rupo. Avec 55,16 % des suffrages, le PS conforte sa majorité absolue (+ 3,61 %), mais reste loin de ses 61,35 % du scrutin de 2000. Le MR, son allié dans la majorité depuis 12 ans, progresse légèrement (+1,35 %). Le CDH perd des plumes (-3 %) et Ecolo reste stable aux environs de 8,8 %. L’extrême droite a disparu du paysage montois. Statu quo, donc.

Questions en suspens : Le PS reconduira-t-il sa majorité avec le MR ? Quel socialiste sera désigné bourgmestre faisant fonction ? Elio Di Rupo dépassera-t-il ses 13 390 suffrages de 2006 ? Réponse demain matin, lorsque les résultats personnels seront connus.

22 h 10 - Résultats toujours très partiels à Mons (9 bureaux sur 30).
On sait que le PS a la majorité absolue, mais personne ne pensait qu'il l'a perdrait. Pour l'heure, on note juste un légère progression du MR, déjà partenaire dans la majorité.
22 h 00 - Victoire de la N-VA : quand Elio Di Rupo fait l'autruche
Face à l'appel de Bart De Wever à une "réforme confédérale", Elio Di Rupo refuse de se positionner, plaide "la stabilité du pays" et se félicite de son succès montois. Bart De Wever a coutume de parler de deux démocraties quand il décrit la scène politique belge. Ce dimanche soir, l'impression a prévalu de vivre sur deux planètes quant après avoir entendu le futur bourgmestre d'Anvers en appeler à une "réforme confédérale", le futur mayeur empêché de Mons s'est surtout attaché à féliciter Julie, Bertrand et Sébastien pour le remarquable score du PS local. Pressé ensuite de répondre à l'exhortation de Bart De Wever par les journalistes de la RTBF et de RTL-TVi, Elio Di Rupo a persisté à plaider que le scrutin de dimanche était purement local. "Notre pays a besoin de stabilité. Les citoyens reconnaîtront notre travail", a juste concédé le Premier ministre comme considération un peu générale. En nourrissant l'espoir, semble-t-il, que 2014 ne ressemble pas à 2012. Au moins sur le plan électoral.

21h47 - Saint-Nicolas sans Michel Daerden
Le PS s’est aussi considérablement amoindri à Saint-Nicolas, la commune liégeoise dont Michel Daerden aurait dû hériter, et dans laquelle il avait transféré ses pénates avant son décès. Elle lui avait en effet été offerte sur un plateau d’argent par la fédération du PS liégeois après qu’il se soit fait débarquer de Ans par Stéphane Moreau. Le bourgmestre sortant Jacques Heleven conserve une écharpe à laquelle il ne croyait plus, mais le PS encaisse une chute de 8%, passant de 64,56 à 56,56%.
21h11 - Score presque stalinien à Farciennes : Hugues Bayet et le PS récoltent 79,79% des suffrages
Le PS a remporté dimanche à Farciennes 79,79% des suffrages et 19 des 21 sièges disponibles au sein du conseil communal. Son chef de file, le bourgmestre sortant, Hugues Bayet a amélioré de plus de plus de 800 voix son score personnel, le faisant passer de 1.324 à 2.203 voix. Les trois autres listes (CDH, MR, PIF) n'ont pu rivaliser. Des trois, seule celle du cdH sera d'ailleurs représentée au sein du futur conseil communal (2 sièges). Parfois cité pour remplacer Paul Magnette en décembre prochain au sein du gouvernement fédéral, Hugues Bayet a affirmé dimanche soir que Farciennes était sa priorité. Je n'ai pas envie de partir au gouvernement fédéral, a-t-il indiqué.

20 h 40 - Tournai : Le PS en tête, Marghem (MR) dépasse Demotte
Résultats définitifs dans la cité des Cinq Clochers : le PS conserve sa majorité relative avec 42,19 % des voix (+ 1,25 %). Il devra donc à nouveau composer avec un autre parti. Lequel ? Son partenaire sortant , le CDH, perd 5 ,7 % des suffrages par rapport à 2006 (11,11 % des voix). Le MR, lui, progresse d’autant ( 5,4 %) et récupère environ des tiers des voix. Ecolo perd 1,58 % (10,17 %). La logique électorale voudrait que le PS forme cette fois une confortable majorité avec les libéraux.

Ce qui constituerait un camouflet pour la tête de liste MR Rudy Demotte. Au duel des voix de préférence, le ministre-président wallon et francophone n’a pas réussi à l’emporter face à sa concurrente MR Marie-Christine Marghem. Avec 7274 voix, l’ex-bourgmestre de Flobecq, déménagé à Tournai, réalise un score personnel inférieur à celui de la championne 2006, qui récolte quelque 3000 voix supplémentaires : 7911 !

19h45 - Namur : le CDH prend 4 sièges à Ecolo
Les résultats officiels ne sont pas encore connus pour Namur, mais apparemment le CDH l’emporterait haut la main. Maxime Prévot, bourgmestre (depuis quelques mois) sortant aurait remporté le duel qui l’opposait à la ministre wallonne Eliane Tillieux (PS), qui n’aurait pas réussi à récupérer les pertes subies par son parti en 2006. Le CDH aurait 17 sièges (+4), mais des sièges pris à ses partenaires Ecolo de la coalition jamaïcaine. Ecolo qui n’aurait plus que 6 sièges. Le MR se maintient à 9 sièges, et le PS, avec 15, ne serait même plus le premier parti à Namur.
19h35 - Longue glissade du PS à Ath
Le PS d’Ath devra se trouver un allié : après dépouillement de 11 bureaux sur 12, sa majorité absolue, qui était de 59,6%, ne tient plus qu’à un fil (50,9%). Le maïeur sera sans doute socialiste, mais on ne peut encore dire si ce sera Jean-Pierre Denis, le bourgmestre sortant, ou, peut-être, Marc Duvivier, le secrétaire communal, ancien bras droit de Guy Spitaels.
19h25 - Bart De Wever : "c’est un jour en jaune et noir "
C’est une journée jaune et noir pour Bart De Wever. "Nous avons atteint un point de non-retour. Ceci est un jour historique". C’est sur ces mots lourds de sens que Bart De Wever commence son discours devant ses supporters. Il vient de confirmer que la N-VA est devenue suite à ces élections, le plus grand parti de Flandre. " Ceci est indéniablement un signal fort envers le gouvernement fédéral de Di Rupo. Celui-ci ne peut plus ignorer que les Flamands ne veulent plus d’un gouvernement où la Flandre est minoritaire. Il est désormais temps que les partis francophones acceptent l’idée d’une Belgique confédérale."

19h 05 - Spa : le 6e mandat du patriarche
Le bourgmestre Joseph Houssa, 82 ans, se succède à lui-même à Spa pour un 6e mandat ! Sa liste MR s’est même permis le luxe d’augmenter sa majorité absolue à 55,19% (+1,7%), par contre il perd un siège (13 sur 21).
18h50 - changement à Eupen ?
Les sociaux-chrétiens du bourgmestre Elmar Keutgen (CSP) risquent bien de perdre le maïorat de la capitale de la Communauté germanophone. Ils disposaient grâce à l’alliance avec l’élu PDB de 13 sièges sur 25. Mais le PDB a disparu et le CSP a perdu 4 sièges. Il reste de justesse le premier parti, avec 29,6% des voix, et va sans doute courtiser l’un des autres partis, soit le PFF (MR) qui dispose de 7 sièges, ou Ecolo pareil. A moins que ces deux derniers ne fassent route ensemble, éventuellement avec les socialistes qui disposent de trois sièges.… Ecolo a réussi une hausse spectaculaire de plus de 14%.
18h45 - Benoît Lutgen semble assuré du poste de bourgmestre à Bastogne
Bastogne, la liste cdH remporte la majorité absolue avec 64,78%. Le président du parti Benoît Lutgen, qui occupait la première place, semble assuré du poste de bourgmestre. Il succèdera à Philippe Collard, un PSC passé au MR qui ne se représentait pas. Avant cela, c'est le père de Benoît Lutgen, Guy Lutgen, ancien ministre PSC du gouvernement wallon, qui a occupé le poste de bourgmestre de Bastogne de 1976 à 2000.
18h35 - Anvers : Patrick Janssens reconnaît sa défaite
Visiblement ému, Patrick Janssens, qui menait la liste du bourgmestre à Anvers, a reconnu lors d’une conférence de presse sa défaite et laisse désormais l’initiative de monter une coalition à Bart De Wever. "Il est encore trop tôt pour se lancer dans de grandes déclarations. Il faut désormais avaler cette pilule avant de songer à la suite. Je pense que nous avions un bon projet et fait une bonne campagne, mais nous sommes tout simplement tombé sur plus fort que nous. "

18 h 20 - De Wever en bonne voie pour remporter la bataille d'Anvers
Le patron des nationalistes flamands, Bart De Wever, était en bonne voie, dimanche en début de soirée, d'enlever la ville d'Anvers lors d'un scrutin local jugé décisif pour l'avenir du pays.

Peu après 18h00, sur base du tiers des bureaux de vote déjà dépouillés (128 sur 361), la N-VA menait très nettement, avec 37,5% des suffrages, devant la liste municipale (sp.a-CD&V) menée par le bourgmestre sortant, Patrick Janssens, pointée à 29,1%. La Vlaams Belang, qui avait engrangé un tiers des voix dans la ville portuaire en 2006, chute à 10% à peine.

Les écologistes de Groen, emmené par la députée Meyrem Almaci et leur président de parti Wouter Van Besien, doublent leur score, avec 8% des voix.

La ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, qui avait spécialement emménagé à Anvers pour tenter d'y relancer l'Open Vld, manque totalement son pari. Sa liste ne réalise que 5,5%, soit moins que le Parti des Travailleurs de Belgique qui réalise une véritable percée, avec 7,9% des suffrages, vraisemblablement pris à liste du bourgmestre sortant.

18 h 02 - Une dégelée pour le PS à Ans
Stéphane Moreau, bourgmestre sortant de Ans où il avait évincé le bourgmestre en titre Michel Daerden sera le nouveau maïeur. Mais les bagarres internes semblent avoir laissé des traces puisque le PS perd plus de 9,5% des voix et sa majorité absolue qui était, avec Michel Daerden, de 52,76%.
17 h 49 - Wezembeek-Oppem : La liste francophone l'emporte largement
La liste francophone Union l'a nettement emporté dimanche avec plus de trois quarts des voix dans la commune à facilités de Wezembeek-Oppem, ressort-il du décompte final des votes. Elle a obtenu 77,7% des voix et 19 des 23 sièges du conseil communal.

La liste flamande WOplus a obtenu 22,3% des voix et quatre sièges. La tête de liste d'Union, Frédéric Petit (MR), a obtenu 1.926 voix. Le bourgmestre non nommé, François van Hoobrouck d'Aspre, qui poussait la liste en a obtenu 1.630.

17 h 47 - Le président du PS battu à Sprimont
Le président du Parti socialiste Thierry Giet n'aura pas réussi son pari à Sprimont, où il emmenait la liste PS. Les résultats donnent la liste du Bourgmestre en tête avec 40,84%, devant le PS avec 28,63%. Selon les résultats encore officieux, Thierry Giet perdrait même 8 voix par rapport à 2009, tandis que Claude Ancion (MR), le bourgmestre sortant, en gagnerait 6. Dur dur, la vie de président faisant fonction.
17 h 40 - Bart De Wever creuse l'écart face à Patrick Janssens: 10 points de différence
La N-VA, emmenée par son président Bart De Wever, creusait l'écart, dimanche en milieu d'après-midi, à Anvers, devançant de plus de 10 points la liste du bourgmestre socialiste sortant, Patrick Janssens. Sur base d'un peu plus de 20% des bureaux déjà dépouillés (74 sur 361), les nationalistes de la N-VA menaient avec 38,6% des suffrages, devant la liste municipale (sp.a-CD&V) constituée par M. Janssens, 28,6%.

Le Vlaams Belang y chute lourdement, à 9,7%, devant les écologistes de Groen, 8%. L'Open Vld emmené par Annemie Turtelboom échoue à 5,8% à peine, derrière le Parti des travailleurs de Belgique qui engrange 7,3% des voix.

17 h 30 - Seneffe: PS dans l'opposition ?
Seneffe, petite commune hennuyère (11 000 habitants) empètrée dans des affaires de clientélisme imputées au PS local, notamment dans le logement social ("Les Jardins de Wallonie"), avait vu apparaître, ces derniers mois, une dissidence socialiste: Action citoyenne. Cette liste viendrait de remporter 3 sièges, le MR 9, le PS 7 et le CDH 2. On prête au MR l'intention de constituer une bipartite avec l'Action citoyenne. La fin d'une majorité socialiste absolue à Seneffe ? Le bourgmestre sortant, Philippe Busquin, n'avait pas pu empêcher l'émergence de deux leaders socialistes: Philippe Bouchez (premier échevin, adoublé par le PS) et Gaetan De Laever (Action citoyenne). Une fin de mandat plutôt perturbée...

17 h 17 - Le président des FDF, Olivier Maingain, a réagi à chaud dimanche soir sur RTL-TVI à l'annonce d'une percée de la N-VA dans les premiers résultats partiels des élections communales. "C'est dramatique mais c'était prévisible. Il s'agit de la conséquence logique des accords institutionnels", a-t-il commenté. Selon Olivier Maingain, on observe un transfert de voix du Vlaams Belang mais aussi du CD&V et de l'Open Vld vers la N-VA.

"Il s'agit d'un transfert de voix des nationalistes et fascistes du Vlaams Belang, des nationalistes confédéralistes du CD&V et aussi de l'Open Vld d'Alexander De Croo, qui avait effectué un mauvais choix sur BHV. Si tout cela se confirme, c'est un grave échec pour (le Premier ministre) Elio Di Rupo", a indiqué le président des FDF, par ailleurs heureux de ce qu'à Schaerbeek, la liste du bourgmestre Bernard Clerfayt pourrait l'emporter, selon un sondage réalisé à la sortie des urnes.

16 h 39 - A Anvers Bart De Wever devance Patrick Janssens
La N-VA, emmenée par son président Bart De Wever, était en tête, dimanche en milieu d'après-midi, à Anvers, devançant nettement la liste du bourgmestre socialiste sortant, Patrick Janssens. Après dépouillement de 40 des 361 bureaux, les nationalistes de la N-VA étaient pointés à 37,1%, devant la liste municipale (sp.a-CD&V) constituée par M. Janssens, 30,8%.

Le Vlaams Belang y chute lourdement, à 8,7%, juste devant les écologistes de Groen, 8,3% L'Open Vld emmené par Annemie Turtelboom est pointé à 6,6% à peine, ex-aequo avec le Parti des travailleurs de Belgique.

16 h 38 - A Louvain, le sp.a emmené par le bourgmestre Louis Tobback menait la course largement en tête, dimanche après-midi, après le dépouillement de 37 des 77 bureaux de vote. Les socialistes sont pointés à 31%, devant la N-VA (19,5%), le CD&V (18,6%) et Groen (15,2%).
16 h 25 - 300 à 400 appels à l'aide technique à Bruxelles
A la clôture des votes à 16h00, le helpdesk qui coordonne les bureaux de votes dans la Région bruxelloise avait enregistré de 300 à 400 appels, dont la majeure partie a été donnée en matinée, a-t-on appris dimanche.
A Woluwe-Saint-Pierre, des techniciens ont commis une erreur au niveau des connexions du nouveau système et ont fait un croisement entre deux machines. Le helpdesk affirme que rien n'a été perdu, mais que plusieurs heures seront nécessaires pour remettre de l'ordre dans les données.
16 h 25 - Soupçons de fraude électorale à Molenbeek
La police a dû intervenir sans violence pour rétablir le calme, dans la matinée de dimanche, aux bureaux de vote 8 et 9, à Molenbeek. En cause, des soupçons de fraude électorale qui ne peuvent être confirmés par les présidents de bureaux de vote, précise-t-on au helpdesk qui coordonne le déroulement des votes pour les élections communales dans la région bruxelloise.

Au bureau de vote 8 de Molenbeek, une assesseur a donné les explications sur la manière de voter en arabe à une femme qui ne parlait ni le français, ni le néerlandais. Seuls ces deux langues officielles sont normalement autorisées. Un témoin de parti a déclaré qu'il comprenait l'arabe et qu'elle incitait l'électrice à voter pour le bourgmestre sortant Philippe Moureaux (PS). Un esclandre a éclaté et s'est propagé au bureau de vote numéro 9. La police est intervenue pour calmer les esprits. Le président du bureau a confié des tâches administratives qui n'impliquaient plus de contact avec les électeurs à l'assesseur en cause.

16 h 02 - Pas de problèmes en Wallonie, 170 interventions en Flandre
On ne signalait aucun problème majeur dans les bureaux de vote wallons, ni dans ceux où l'on votait électroniquement, ni dans ceux utilisant encore le papier et le crayon, ont indiqué dimanche après-midi le directeur de la société qui gère le système de vote électronique, Philippe Evrard, et le porte-parole du ministre wallon Paul Furlan, Jean Fassiaux. En Flandre par contre, on a relevé quelque 170 incidents techniques "sérieux" dans des bureaux de vote. La ligne d'aide a enregistré environ 600 appels à l'aide, sur 6.163 bureaux de vote. Certains votes électroniques avaient par exemple été enregistrés en mode "test", ce qui obligera le bureau de dépouillement à les réencoder.
15 h 42 - A Amay, commune de Jean-Michel Javaux, Ecolo voit rouge
La fenêtre du local de campagne des Ecolos d'Amay, dont la liste est menée par Jean-Michel Javaux, a été barbouillée de peinture rouge dans la nuit de samedi à dimanche. Derrière cette fenêtre figurait l'ensemble des affiches des candidats. Ce sont les noms de ces derniers qui avaient été barrés par la peinture. Même si la peinture est rouge, rien ne permet d'induire une éventuelle responsabilité du PS.
14 h 01 - Opérations de vote sans encombre dans les communes à facilités
Dans les communes à facilités où les habitants ont reçu une convocation électorale tant du gouverneur du Brabant flamand que de l'administration communale francophone, tout s'est bien déroulé. Dans la pratique, les présidents des bureaux de vote acceptaient les deux convocations. Aucun incident à caractère communautaire ne s'est produit.

A Crainhem, la plupart des électeurs se sont munis des deux lettres de convocation, selon Luk Van Biesen, qui conduit la liste flamande Open. "Tout s'est bien déroulé. Il n'y a pas eu de discussions", précise la tête de liste.

A Wezembeek-Oppem, seuls quelques électeurs néerlandophones s'étaient munis des deux convocations tandis que les électeurs francophones se présentaient avec la convocation envoyée par la commune. "Les deux étaient acceptées. Nous le mentionnerons dans le procès-verbal", explique Jan Walraet de la liste flamande Woplus.

A Rhode-Saint-Genèse, aucun problème n'était signalé non plus, selon l'échevine flamande An Sobrie (Respect). La plupart des électeurs francophones se sont présentés munis de la convocation envoyée par la commune. En ce qui concerne les procurations, les présidents des bureaux de vote n'acceptaient que la convocation du gouverneur. "Autrement, quelqu'un pourrait voter deux fois par procuration".

Aucun problème enfin à Linkebeek, selon le bourgmestre Damien Thiery


13 h 00 - Un président de bureau de vote a débranché le nouveau système à Woluwe-Saint-Pierre
Le Helpdesk de la région bruxelloise en charge de régler les incidents techniques pour le vote aux élections communales a indiqué avoir reçu une centaine d'appels à 8h45 dimanche et en comptabiliser environ 250 à midi. Il relève quelques incidents, mais assure que, dans l'ensemble, le vote se déroule sans souci majeur.

Les communes de Saint-Gilles et de Woluwe-Saint-Pierre testent un tout nouveau système de vote électronique qui passe par un écran tactile et qui permet aux électeurs de vérifier leur vote électronique grâce à un bulletin-papier imprimé sur place.

A Woluwe-Saint-Pierre, un président de bureau de vote s'est énervé sur ce nouveau système et a débranché toutes les connections de sa machine dans le courant de la matinée, indique le helpdesk. Les électeurs ont été répartis sur les bureaux de vote voisins. Le système a pu être réinitialisé. Tous les bureaux de Woluwe-Saint-Pierre sont à nouveau ouverts.


Source : Levif.be