Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
vendredi 21 décembre 2012
mercredi 19 décembre 2012
L'absurde "haine et hostilité" flamingantes !
Futur RER: les travaux en péril pour 10m² en Flandre
Nouvelle tuile, une de plus, pour le fameux projet de RER autour de Bruxelles. Le Conseil d'Etat a annulé un permis de construire pour une question linguistique. La demande de permis a été déposée en Français, mais le tracé, concerné, passe un tout petit peu par la Flandre. Il fallait donc faire la demande en néerlandais uniquement. Résultat: les travaux pourraient être bloqués de nombreux mois.
19 Décembre 2012 16h25
La mise à quatre voies de la ligne 124 entre Bruxelles et Nivelles, à hauteur d'Uccle, est actuellement compromise à la suite de deux décisions de la dixième Chambre (néerlandophone) du Conseil d'Etat qui a annulé à deux reprises le permis de bâtir délivré par la Région bruxelloise. Motif invoqué: le projet concerne indirectement la Région flamande parce qu'une petite partie de la gare de Linkebeek non directement concernée par les travaux est située sur son territoire. Les documents officiels de l'enquête publique auraient donc être de ce fait présentés uniquement en néerlandais à Bruxelles. Le ministre-président bruxellois, Charles Picqué, s'est dit consterné.
Deuxième annulation
Selon le cabinet de M. Picqué, interrogé mardi, le tronçon en question est très précisément long de 1.307 mètres situés exclusivement sur le territoire de la Région bruxelloise entre la rue des Bigarreaux et la limite la séparant de la Région flamande. La gare de Linkebeek, située dans sa plus grande partie en Région bruxelloise, est concernée par le permis, à ceci près que la partie de cette infrastructure située en Flandre ne subira nullement de transformation liée à la mise à quatre voies. Cela n'a pas empêché la dixième chambre (flamande) du Conseil d'Etat d'annuler à deux reprises le permis demandé par Infrabel et délivré par le fonctionnaire-délégué de la Région bruxelloise, à la suite du recours, en 2008, d'un particulier néerlandophone. Celui-ci avait émis des doutes sur la régularité de la procédure dès lors que les documents de l'enquête publique n'avaient pas été rédigés dans les deux langues. Le Conseil d'Etat est allé plus loin.
Soulignant qu'il n'avait pas pour habitude de commenter les décisions de justice, Charles Picqué a tenu à dénoncer mardi "une absurdité juridique basée sur une interprétation stricte de la loi sur l'emploi des langues en dépit du bon sens et de l'intérêt général". Pour lui, la gestion d'un projet d'intérêt général est "mise à mal par des considérations linguistiques incompréhensibles et on ne peut que s'étonner de voir des magistrats adopter des positions qui semblent plus relever du parti-pris politique que du contrôle objectif de la légalité au détriment des besoins de l'ensemble de la population quelque soit son appartenance linguistique". Toujours selon le ministre-président bruxellois, la situation est d'autant plus absurde que, selon cette jurisprudence du Conseil d'État, Infrabel et la Région bruxelloise devraient reprendre la procédure depuis le début, non seulement pour la demande de permis d'urbanisme mais également pour l'étude d'incidence, et que celle-ci devrait avoir lieu exclusivement en néerlandais.
Les travaux se poursuivent
Pour M. Picqué, s'il est vrai que les citoyens concernés par des travaux sur le territoire de la Région bruxelloise doivent pouvoir consulter le dossier dans les deux langues nationales pendant l'enquête publique, c'est un non sens d'introduire un permis exclusivement en néerlandais dans une Région bilingue, qui plus est, pour une ligne de RER reliant Bruxelles à la Wallonie. D'après lui, la Région bruxelloise et Infrabel recherchent actuellement des solutions qui permettraient d'éviter l'arrêt des travaux et d'importants retards dans leur réalisation.
dimanche 16 décembre 2012
L'intransigeance linguistique de De Lijn provoque une fuite massive de ses annonceurs
Depuis qu’il est stipulé dans les statuts de la compagnie de transports que cette dernière ne peut afficher des pubs qu’en néerlandais, De Lijn est confronté à des situations ubuesques et à une fuite massive de ses annonceurs. Cette intransigeance linguistique lui coûterait annuellement la bagatelle de 2.9 millions d'euros révèle De Morgen ce matin.
Dans l’article 3 des statuts de la régie publicitaire de la compagnie de transports en commun flamande, il est clairement stipulé que toute publicité devra se faire en néerlandais. Sur base de cet article, la compagnie croule depuis plus d’un an sous les procédures pour violation de ses statuts. En tête de proue des plaignants, on trouve l’association Taalrespect (respect de la langue). Cette dernière veille au grain et fait feu de tout bois. Que ce soit pour les vêtements Forever 21, le spectacle de Britney Spears « Femme Fatale tour » ou encore « Australian Home Made Ice Cream », chacune de ces publicités a fait l’objet d’une plainte. Pourquoi ? Parce qu’elles n’étaient pas en néerlandais. Peu importe qu’il s’agisse ici d’une marque ou du nom d’une tournée, on aurait dû le traduire en néerlandais.
Si elles peuvent sembler un chouïa extravagantes au vu de leurs intransigeances, ces démarches procédurières ont néanmoins été entendues par la Ministre de la Mobilité Hilde Crevits elle-même puisque celle-ci a promis au mois de septembre de renforcer les contrôles. Depuis la compagnie n’a d’autre choix que d’être plus pointilleuse lorsqu’elle choisit ses annonceurs. Au point de refuser une campagne d’affichage du film « Omar m’a tuer» ou une campagne pour promouvoir l’apprentissage du néerlandais. Une campagne qui s’adressait bien entendu à des non-néerlandophones.
En Interne, la compagnie a fait ses comptes et cette rigueur linguistique lui a déjà fait perdre 2.950.000 euros cette année. Sans compter toutes les campagnes publicitaires qui lui passent sous le nez et glissent vers la Stib ou la Tec par exemple. En effet, selon De Morgen on peut difficilement demander aux distributeurs du film « The Hobbit » de lui trouver une traduction néerlandaise. Si la ministre a un temps suggéré l’assouplissement des statuts en ce qui concerne les titres de films, cela a provoqué une telle levée de boucliers au sein du parlement flamand que pour l’instant rien n’a bougé. Dommage lorsqu’on sait que la compagnie doit trouver 4 millions pour boucler son budget.
M.L.
Source: De Morgen
Dans l’article 3 des statuts de la régie publicitaire de la compagnie de transports en commun flamande, il est clairement stipulé que toute publicité devra se faire en néerlandais. Sur base de cet article, la compagnie croule depuis plus d’un an sous les procédures pour violation de ses statuts. En tête de proue des plaignants, on trouve l’association Taalrespect (respect de la langue). Cette dernière veille au grain et fait feu de tout bois. Que ce soit pour les vêtements Forever 21, le spectacle de Britney Spears « Femme Fatale tour » ou encore « Australian Home Made Ice Cream », chacune de ces publicités a fait l’objet d’une plainte. Pourquoi ? Parce qu’elles n’étaient pas en néerlandais. Peu importe qu’il s’agisse ici d’une marque ou du nom d’une tournée, on aurait dû le traduire en néerlandais.
Si elles peuvent sembler un chouïa extravagantes au vu de leurs intransigeances, ces démarches procédurières ont néanmoins été entendues par la Ministre de la Mobilité Hilde Crevits elle-même puisque celle-ci a promis au mois de septembre de renforcer les contrôles. Depuis la compagnie n’a d’autre choix que d’être plus pointilleuse lorsqu’elle choisit ses annonceurs. Au point de refuser une campagne d’affichage du film « Omar m’a tuer» ou une campagne pour promouvoir l’apprentissage du néerlandais. Une campagne qui s’adressait bien entendu à des non-néerlandophones.
En Interne, la compagnie a fait ses comptes et cette rigueur linguistique lui a déjà fait perdre 2.950.000 euros cette année. Sans compter toutes les campagnes publicitaires qui lui passent sous le nez et glissent vers la Stib ou la Tec par exemple. En effet, selon De Morgen on peut difficilement demander aux distributeurs du film « The Hobbit » de lui trouver une traduction néerlandaise. Si la ministre a un temps suggéré l’assouplissement des statuts en ce qui concerne les titres de films, cela a provoqué une telle levée de boucliers au sein du parlement flamand que pour l’instant rien n’a bougé. Dommage lorsqu’on sait que la compagnie doit trouver 4 millions pour boucler son budget.
M.L.
Source: De Morgen
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