Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, nous attirons votre attention sur les agissements "anti-francophones" des politiciens et extrémistes du Nord. Ne soyons plus les victimes de leur duplicité !
samedi 29 juin 2013
Le retour de l'Ubermensch !
Jan Blommaert
Jan Blommaert est professeur de langue, culture et globalisation à l'université de Tilburg et Gent.
La Flandre élitiste de la N-VA
mardi 25 juin 2013 à 17h12
Partout, les élus de la N-VA sont arrivés. Le succès de la N-VA fut à ce point fulgurant, que de nombreux élus n’avaient aucune expérience ni formation. Avec comme résultat, une gestion qui sent bon le bricolage, l’amateurisme et le pinaillage. Et Anvers, la plus belle perle de la N-VA, a plus qu’à son tour donné l’exemple.
Bart De Wever (N-VA) © Belga
Ces élus sont en train de façonner une Flandre à l’image de celle souhaitée par la N-VA. Rappelez-vous : la Flandre devait être une communauté inclusive qui serait portée par un cadre moral commun et une confiance envers les élus. C’était en tout cas leur message avant les élections.
Maintenant les faits :
1: La N-VA mise beaucoup sur ce que nous appellerons “ la flamanditude”. Des échevins des affaires flamandes, des plans d’action pour faire ressortir le caractère flamand des communes, des célébrations du 11 juillet, des lions flamands et des noms qu’on rebaptise, une exigence accrue sur la connaissance de la langue pour pouvoir s’inscrire dans la commune ou pouvoir accéder aux logements sociaux. Ce sont toutes des choses qui sont une constante dans les communes dirigées par la N-VA et qui sont maintenant largement financées par l’argent des impôts. Le nationalisme qui vient d’en haut est devenu une réalité.
2. La N-VA s’attaque aux organisations socio-culturelles qui ne partagent pas - ou seulement en partie- leurs projets. Celui qui est critique envers le nationalisme de la N-VA, voit le robinet des subsides se tarir. Dans divers endroits – Anvers en tête – les organisations culturelles critiques et/ ou multiculturelles ont vu leurs sources de financement réduites à peau de chagrin.
3. En ce qui concerne le volet social, les dernières mesures budgétaires visent essentiellement l’aide aux plus pauvres. Le CPAS d’Anvers va devoir faire autant d’économie que toute la ville de Gand. Et ça dans une ville qui concentre beaucoup de pauvreté et de problématiques spécifiques à une grande ville. Qui est pauvre n’a pas sa place à Anvers.
4. Le détricotage de l’aide sociale va de pair avec une croissance de l’arsenal répressif. La N-VA est très enthousiaste sur les nouvelles mesures concernant les taxes communales. La ville d’Anvers investit massivement dans des caméras de surveillance. La politique de sécurité est sélective : les manifestants qui protestent en rue pour des motifs jugés fallacieux peuvent être arrêtés et payer de lourdes amendes, alors ceux qui optent pour des sujets plus appréciés subissent un traitement de faveur. D’un cadre moral commun à tous, il n’y a que peu de traces : le cadre est décidé en haut lieu et fermement imposé au reste.
5. En ce qui concerne le marché du travail et la crise économique, la N-VA suit aveuglément les avis de la VOKA, UNIZO et les autres lobbys entrepreneuriaux. La N-VA roule sans le moindre scrupule pour l’élite capitaliste.
6. Pour l’enseignement, la N-VA ne voit qu’un problème et c’est le manque de connaissance linguistique. Pas question ici d’études des faits, tout n’est que pure idéologie. Le modèle en cascade de l’enseignement n’est donc à aucun moment remis en question par la N-VA : on a l’air même assez content d’un système qui se partage entre gagnant et perdant. Ici aussi la N-VA carbure pour les élites.
Ces éléments reviennent sans cesse. Tout comme une gestion qui dénigre toute discussion avec des franges de la population qui ont moins leur faveur ou encore leurs réprimandes perpétuelles et revanchardes contre les dirigeants qui les ont précédés. Tout comme le fait qu’ils réfutent tout argument qui ne vient pas conforter leur vision, mais aussi qu’ils avancent des théories qui dénotent une méconnaissance profonde des règles nationales et internationales ou qu’ils font primer les intérêts de certains sans aucune concertation. De Wever a baptisé cela le « primate de la politique » : il décide, les autres n’ont qu’à s’aligner. La Flandre n’est plus à tout le monde.
Voyez la force du changement. Voyez ce chaud petit nid où tout le monde est le bienvenu que la N-VA détaille dans son programme. Jamais la Flandre n’a connu une politique aussi élitiste. Jamais ceux qui ne font pas partie de l’élite – et ils sont nombreux – n’ont été si ouvertement rejetés par un système totalement polarisé.
vendredi 28 juin 2013
Preuve supplémentaire de l'égoïsme flamingant ... non surprenant.
Et quid du transfert annuel de 17 Mia d'euros de Bruxelles vers la Flandre?
La Flandre est aussi responsable de la dette publique, n'en déplaise à ces nationalistes arrogants.
Le ministre Philippe Muyters (N-VA) refuse un effort de plus pour le fédéral
Source: Belga
vendredi 28 juin 2013 à 09h41
vendredi 28 juin 2013 à 09h41
Le ministre flamand du Budget et des Finances Philippe Muyters refuse que le nord du pays fasse un effort supplémentaire en faveur du gouvernement fédéral, indique-t-il vendredi dans les quotidiens Het Nieuwsblad et De Standaard.
Le ministre flamand du Budget et des Finances, Philippe Muyters. © Image Globe
Le ministre N-VA s'oppose au ministre-président flamand Kris Peeters qui avait laissé entendre que la Flandre pourrait faire un geste en échange de baisses de charges décidées par le fédéral.
L'ensemble des entités du pays doivent fournir un effort structurel de 3,5 milliards d'euros en 2014 à partager entre le fédéral et les entités régionales et locales.
Mais Philippe Muyters refuse de s'engager sur cette voie. "Ils ont l'air de penser que mes poches sont remplies. La réalité est celle-là: nous nous sommes serrés la ceinture pendant 4 ans pour avoir un budget en équilibre, cela en dépit d'une croissance grippée, de l'inflation et de dotations amoindries. Veulent-ils que nous renoncions à la construction prévue d'écoles supplémentaires, que nous investissions moins dans l'accueil de l'enfance, que nous laissions aller à vau-l'eau les routes flamandes?", s'interroge-t-il. Si Kris Peeters veut des baisses de charges, il n'a qu'à les obtenir via la réforme de l'Etat de manière à ce que la Flandre acquière cette compétence, suggère-t-il.
Philippe Muyters fait également savoir vendredi qu'il ne peut accepter en l'état la régionalisation des compétences usurpées ou l'augmentation de la cotisation de responsabilisation en matière de pensions des fonctionnaires flamands en vue d'alléger les caisses du fédéral.
Mais Philippe Muyters refuse de s'engager sur cette voie. "Ils ont l'air de penser que mes poches sont remplies. La réalité est celle-là: nous nous sommes serrés la ceinture pendant 4 ans pour avoir un budget en équilibre, cela en dépit d'une croissance grippée, de l'inflation et de dotations amoindries. Veulent-ils que nous renoncions à la construction prévue d'écoles supplémentaires, que nous investissions moins dans l'accueil de l'enfance, que nous laissions aller à vau-l'eau les routes flamandes?", s'interroge-t-il. Si Kris Peeters veut des baisses de charges, il n'a qu'à les obtenir via la réforme de l'Etat de manière à ce que la Flandre acquière cette compétence, suggère-t-il.
Philippe Muyters fait également savoir vendredi qu'il ne peut accepter en l'état la régionalisation des compétences usurpées ou l'augmentation de la cotisation de responsabilisation en matière de pensions des fonctionnaires flamands en vue d'alléger les caisses du fédéral.
lundi 24 juin 2013
Le cul exposé, il fallait le sodomiser avec le manche d'un drapeau flamingant.
La N-VA se distancie du comportement de l'échevin de Dilbeek qui a baissé son pantalon
lundi 24 juin 2013 à 15h00
La direction du parti nationaliste flamand N-VA s'est distanciée lundi du comportement de l'échevin des Sports, Frank De Dobbeleer, issu de ses rangs et qui a baissé son pantalon devant les 400 invités de la remise de mérites sportifs locaux, à Dilbeek, au moment d'évoquer le nom francophone d'un club de pétanque.
© Belga
Le bourgmestre de la commune, Willy Segers (N-VA), a qualifié ce geste de "plaisanterie totalement déplacée".
La direction de la N-VA a quant à elle demandé à l'échevin de "réfléchir" à la portée de son geste. Selon les journaux 'De Standaard' et 'Het Nieuwsblad', De Dobbeleer n'a pas hésité à abaisser son pantalon devant les 400 invités dont des membres d'associations de jeunes. "Une association sportive avec un nom francophone, cela me fait tomber le pantalon", a-t-il dit en substance.
L'échevin a affirmé lundi que son comportement ne visait pas les
francophones, mais qu'il s'agissait d'une "blague entre amis". Il a assuré que le président du club de pétanque était un bon ami et "un Flamand convaincu".
francophones, mais qu'il s'agissait d'une "blague entre amis". Il a assuré que le président du club de pétanque était un bon ami et "un Flamand convaincu".
"C'était une plaisanterie entre deux amis", a renchéri le bourgmestre Willy Segers, démentant toute intention de choquer les francophones. Il a aussi assuré que M. De Dobbeleer s'était excusé.
La direction de la N-VA a quant à elle souligné que l'attitude de l'échevin De Dobbeleer se situait en dessous de la dignité d'un mandataire N-VA et d'un échevinat", a-t-elle indiqué dans communiqué.
Belga/TE
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