jeudi 12 septembre 2013

La Belgique, un Etat francophone… à 77 % ?

Un monde s’écroule. Les Flamands découvrent qu’ils ne sont en réalité qu’une petite minorité dans leur pays.

La députée N-VA, Zuhal Demir. © Image Globe

C’est la très officielle Organisation internationale de la Francophonie qui leur inflige cette cruelle désillusion. Sur le site internet de l’OIF, la Belgique, Etat membre, se présente. Chiffres 2010 à l’appui : un pays de 10 698 000 habitants, peuplé de 8 243 900 locuteurs de français. La Belgique n’est donc pas ce pays néerlandophone à 60 %, mais bien un Etat francophone… à 77 %.

L’énormité a fait chavirer la députée N-VA, Zuhal Demir : « Je ne pouvais en croire mes yeux. L’erreur est si manifeste qu’il ne peut être question que de mauvaise volonté. » Et la théorie du complot a repris de plus belle : « Il s’agit, de la part de certains cercles francophones, d’un manque flagrant de loyauté à l’égard des Flamands. J’exige que le gouvernement rectifie ce mensonge. »


Source : Le Vif 

mardi 10 septembre 2013

Encore une occasion de faire "chanter" les francophones et leur faire subir une suite d'humiliations. C'était inévitable.


Ne parlez plus de scission mais bien de confédéralisme. Seule compte la fin de la Belgique pour les flamingants, peu importe les mots et les moyens.



Comme d'habitude : alles voor vlaanderen !

Les pandas de Di Rupo


Source: Belga
mardi 10 septembre 2013 à 09h26
Le Premier ministre Elio Di Rupo doit conclure mercredi en Chine un accord sur le prêt de deux pandas géants à la Belgique. Ces animaux séjourneront au parc animalier de Pairi Daiza près de Mons, et non au Zoo d'Anvers. Il n’en fallait pas plus pour que l’affaire prenne un tour politique.
© Reuters
Le Premier ministre Elio Di Rupo devrait conclure un accord sur le prêt de deux pandas géants à la Belgique ce mercredi en Chine. Si l’accord est conclu, ces animaux séjourneront au parc animalier de Pairi Daiza à Brugelette, près de Mons, et non au Zoo d'Anvers. Ce dernier ne compte pas se laisser faire et fait part de son "indignation" et sa "déception" dans les journaux 'Gazet van Antwerpen' en 'Belang van Limburg' publiés mardi. Le Zoo s'est aussi dit "mieux équipé" pour accueillir ces pandas géants, une espèce en danger.
Il ne reste en effet que 1.600 individus à l'état sauvage, principalement, en Chine et 300 en captivité à travers le monde, dans seize parcs animaliers. Ces deux ursidés herbivores appartiennent au gouvernement chinois et sont prêtés à chaque fois pour dix ans. Voici une dizaine d'années, le Zoo d'Anvers avait failli obtenir des pandas en prêt. "S'il y a à nouveau des contacts diplomatiques approfondis pour faire venir des pandas dans notre pays, nous aurions au moins pu compter sur le soutien du Premier ministre", a affirmé la porte-parole du zoo, Ilse Segers.
Selon elle, le Zoo d'Anvers dispose de l'expérience pour l'accueil des pandas après avoir hébergé un couple à la fin des années 1980. Le zoo appelle à une concertation avec M. Di Rupo et la direction de Pairi Daiza "pour examiner comment accueillir au mieux les pandas en Belgique". L'affaire risque en effet de prendre un tour politique. La députée Zuhal Demir (N-VA) a annoncé son intention d'interpeller le Premier ministre à ce sujet. "Je ne peux me défaire de l'impression qu'Elio Di Rupo a utilisé des moyens diplomatiques pour donner un coup de pouce à un parc animalier dans les environs" de sa ville, a-t-elle déclaré. Pairi Daiza et les autorités chinoises ont des contacts intenses pour les pandas (cabinet) 

Le parc animalier hennuyer Pairi Daiza entretient des contacts soutenus avec les autorités chinoises

Le Premier ministre Elio Di Rupo appuie "toutes les demandes de soutiens qui lui parviennent", a souligné mardi son cabinet. Le parc animalier hennuyer a introduit une demande en 2012 en vue d'accueillir deux pandas géants, une espèce dont il ne reste plus que 1.600 individus à l'état sauvage. Ce sont les autorités chinoises qui déterminent les critères de sélection et font le choix du zoo d'accueil, a précisé le cabinet. Des négociations sont en cours entre les responsables de Pairi Daiza et les autorités chinoises et le sujet pourrait venir à l'ordre du jour de l'entretien avec le Premier ministre chinois Li Keqiang mercredi. Elio Di Rupo appuie toutes les demandes de soutien qui lui parviennent, "qu'il s'agisse des demandes d'entreprises ou institutions flamandes, wallonnes ou bruxelloises". Le patron du parc de Brugelette était encore en Chine la semaine dernière, a-t-on appris de sources proches du dossier. 

La monarchie reste un rempart contre les nationalistes.