mardi 15 octobre 2013

Jusqu'où va se loger la stupidité !


Peumans peut rester où il est; Bruxelles est francophone.

Jan Peumans (re)fait la preuve de sa susceptibilité linguistique

Source: Belga
lundi 14 octobre 2013 à 21h42
Le président du Parlement flamand Jan Peumans (N-VA) a envoyé une lettre courroucée à son homologue bruxelloise, Françoise Dupuis (PS), pour lui reprocher l'envoi d'une lettre rédigée en français, en contravention avec les règles de bilinguisme qui prévalent à Bruxelles, selon lui.
Jan Peumans, président du parlement flamand (N-VA) © Belga
En cause: une lettre d'invitation à la réunion annuelle de la Conférence des présidents des assemblées législatives régionales européennes (CALRE), dont Mme Depuis assure cette année la présidence tournante.

La présidente du Parlement bruxellois a envoyé cette invitation en français et en anglais à quelque 80 présidents d'assemblées parlementaires européennes. M. Peumans aurait lui souhaité la recevoir en néerlandais.

"Bruxelles est selon la Constitution bilingue. J'ai demandé une correction. Si celle-ci ne vient pas, je n'irai pas à cette réunion. C'est aussi simple que cela! ", fulmine M. Peumans qui parle "d'insulte grave" au Parlement flamand, mais aussi à tous les Flamands élus au sein du Parlement bruxellois. 

dimanche 13 octobre 2013

Inadmissible que des flamingants décrètent que les francophones de BHV et de Flandre soient de étrangers en Belgique. Ces nationalistes devraient être obligés de se taire.

Geert Bourgeois souhaite que les francophones s'inspirent de la territorialité québécoise

Source: Belga
vendredi 04 octobre 2013 à 15h40
Le vice-président N-VA du gouvernement flamand Geert Bourgeois a souhaité jeudi, au terme d'une visite de quatre jours au Québec, que les francophones de Belgique s'inspirent de la politique de francisation pratiquée au Québec, où prévaut le principe de territorialité.

Le ministre des Affaires intérieures flamandes, Geert Bourgeois (N-VA). © Image Globe
"Ce peut être une leçon pour nos compatriotes francophones, et surtout en périphérie flamande" de Bruxelles, a commenté M. Bourgeois. Les Québécois "vont très loin" dans le principe de territorialité, "jusqu'à établir des règles pour la dénomination des magasins".

De telles règles ne sont cependant pas à l'ordre du jour en Flandre, a tempéré M. Bourgeois. "On peut sans doute inciter activement à la préservation des noms locaux, mais de véritables règles, ça ne me semble pas une bonne idée".

Outre-Atlantique, le thème de l'immigration a aussi retenu son attention. S'avouant "jaloux" des compétences de la province canadienne en la matière, Geert Bourgeois a retenu sa capacité à attirer un grand nombre d'immigrés hautement diplômés pour résorber les pénuries de son marché du travail. Il attribue à cet égard une faible marge de manoeuvre à la Belgique du fait de la libre circulation des personnes au sein de l'Union européenne.

La mission de Geert Bourgeois au Québec était axée sur le tourisme, l'administration locale, la gouvernance électronique et le patrimoine. Il dit y avoir vu entre autres un intérêt pour la politique flamande de reconversion des églises désaffectées.

Le Québec et la Flandre ont signé un accord de coopération pour trois ans. "Nous connaissons des problèmes et des solutions similaires, ce qui me conforte dans la nécessité de poursuivre une politique flamande à l'étranger", a commenté M. Bourgeois.

Il a assuré avoir reçu un accueil chaleureux. L'appartenance du Québec à la Francophonie, alors qu'une partie de sa politique est dirigée contre la francisation de la Flandre, ne serait à ses yeux qu'une "contradiction apparente". 

Martens d'abord flamingant, fédéraliste (diviser la Belgique) et accessoirement Belge au profit de la Flandre.