mardi 6 octobre 2015

Les lois linguistiques ne sont que des diktats flamingants pour discriminer et interdire le français. Les flamingants sont les premiers à ne pas respecter les lois et encore moins notre constitution.

La presse flamande se penche sur le vaudeville autour de Linkebeek

05/10/15 à 11:18 - Mise à jour à 11:42
Source : De Morgen
Il n'y a pas que du côté francophone que la décision de Liesbeth Homans de nommer un membre de l'opposition flamande comme bourgmestre de Linkebeek fait des vagues. Cela a réveillé le fantôme communautaire et "excite la presse qui sent le sang" selon les médias flamands.
La presse flamande se penche sur le vaudeville autour de Linkebeek
Eric De Bruycker © Belga

Pour Kristof Calvo de Groen, la bombe communautaire de Homans montre plus que jamais que la N-VA est le parti du conflit. "Il doit toujours y avoir un ennemi" écrit-il dans une opinion publiée dans De Morgen. "Un jour c'est les chômeurs, un autre les réfugiés et maintenant c'est la périphérie bruxelloise. Cette nomination montre bien que la N-VA ne peut cacher sa vraie nature. Ils sont et restent avant tout des nationalistes. Ils n'ont pas la force de leur conviction comme les nationalistes en Catalogne et en Écosse, mais ils ne seront jamais dans ce genre de dossier du côté du compromis" selon Calvo.
Le politologue Dave Sinardet se demande lui aussi si la N-VA ne pouvait garder le communautaire plus d'un an au frigo. Pour lui le plus étrange est qu'il semble ne pas y avoir eu la moindre concertation au préalable avec le MR. D'autant plus surprenant que sur ce coup, la N-VA donne un coup de pouce au PS dans son opposition au MR. "Parce que jusqu'à présent l'opposition du PS contre le MR n'était pas un franc succès" selon Sinardet sur Twitter.

Dans le Standaard on remarque aussi que cette décision n'a rien d'anodin. "Il n'arrive jamais, ou presque, qu'un ministre nomme de sa propre initiative un bourgmestre." D'autant plus lorsque c'est un flamand à la tête d'un conseil en grande majorité francophone et que ce dernier n'a eu que 168 voix de préférence. Un bourgmestre nommé d'office qui n'est lui-même pas très enthousiaste et qui se sent pris au piège selon le quotidien. En effet, refuser l'offre c'est faire comme un gros doigt d'honneur à la ministre, mais accepter revient à du sadomasochisme politique. Le journal précise tout de même que si on est arrivé aussi loin, c'est aussi dû à Thiéry lui-même qui continue à ignorer les lois linguistiques.
Selon une opinion de Karel Verhoeven, rédacteur en chef du Standaard, on pourrait comparer le vaudeville autour de Linkebeek à des exercices militaires. Histoire de tester la réactivité et la communication, tenter de nouvelles techniques et détecter les points faibles chez l'adversaire. Au point qu'on a eu l'impression hier, après à peine un an de gouvernement Michel, de replonger d'un coup en plein dans les années 80. Même si parmi le public on n'est vraiment pas demandeur de ce genre de passe d'armes, l'escalade est inévitable. La N-VA ne peut laisser sanctifier Thiéry, le MR ne peut de son côté le laisser complètement tomber. Il faudra donc des trésors de créativité et de selfcontrôle pour faire faire rentrer ce génie dans sa bouteille selon Verhoeven.
Dans De Morgen, même son de cloche, puisque laisser Thiéry devenir de facto bourgmestre est quelque chose d'impossible pour le gouvernement flamand et pourrait créer un précédent pour les autres bourgmestres francophones des communes à facilités. Et de constater le numéro d'équilibriste du MR qui ne peut mettre en danger son "roi" Michel, ni sacrifier sans procès son "pion" Thiéry. Le soutien vocal et le tweet d'Olivier Chastel en était un bel exemple.

Selon De Morgen, les partis d'opposition francophone, PS et FDF en tête, dansent déjà la gigue. Car ce genre de dossier, pour eux, c'est tout bonus quoiqu'il arrive. Si le MR est trop ferme, c'est le gouvernement qui est en danger et si il se montre trop souple, c'est l'hémorragie à Bruxelles. De Morgen trouve aussi surprenant qu'on n'ait pas profité du départ de Hervé Jamar pour exfiltrer Thiéry de Linkebeek en lui offrant le poste. Et le fait que le MR ne souhaitait pas prendre le risque d'avoir Thiéry et la N-VA dans un même gouvernement en dit long sur les priorités du parti toujours selon le journal.
Pour l'instant le MR semble vouloir éviter la crise, mais du côté des libéraux francophones tout ne dépend pas seulement d'eux. Lorsque le communautaire s'invite, le facteur émotionnel joue un grand rôle : celui de la pression de l'opposition et des médias. Ce que l'affaire Linkebeek va surtout révéler, c'est à quel point le MR a du sang-froid. Et ce dernier n'a plus qu'à prier pour que la tempête passe rapidement conclut De Morgen

lundi 3 août 2015

Nouvelle polémique à l'Union belge: Enzo Scifo écarté car unilingue?


Il se passe toujours quelque chose sous la coupole en verre de l'Union Belge de football (URBSFA). 
Après Frank De Bleeckere, "tombé des nues" mardi en apprenant son licenciement comme Talent & Elite Referee Manager, c'est au tour d'Enzo Sifo de se retrouver sur la sellette avant même son entrée en fonction comme coach des Espoirs. Une nomination qui est même remise en question si l'on en croit un article paru ce vendredi matin dans "Het Nieuwsblad", tout comme l'étendue des pouvoirs du sélectionneur national Marc Wilmots. Les parties intéressées en débatteront mardi prochain autour d'une table.
C'est notamment la succession de l'ancien coach des Espoirs Johan Walem, lequel avait choisi de poursuivre sa carrière en club à Mouscron, avant de finalement signer à Courtrai, qui est en cause. Mais aussi les prérogatives de Marc Wilmots, dont le contrat précise qu'il supervise la désignation des staffs techniques des U18, U19 et U21, rappelle Het Nieuwsblad.
Mais la direction de l'Union Belge estimerait qu'un coach national doit savoir s'exprimer dans les deux langues nationales. Et que le francophone louviérois Scifo n'a donc pas le profil requis. Ce qui ne l'avait pas empêchée d'offrir un contrat en or au Néerlandais unilingue Dick Advocaat, après avoir également négocié avec son compatriote Louis van Gaal, alors que plusieurs Diables et non des moindres, dont Eden Hazard, ne comprennent pas le néerlandais.
Wilmots qui veut voir le poste attribué à Scifo, estime que son pouvoir de désignation est clairement exprimé dans son contrat. Mais pour l'Union Belge un "superviseur" n'a pas cette compétence.
"C'est au Conseil d'adminisstration qu'il revient de prendre la décision finale", affirme ainsi le président du FC Malinois (un ancien club de Wilmots) Johan Timmermans.

jeudi 30 juillet 2015

Homans (N-VA) ne se concertera pas avec le fédéral sur une modification décrétale


La ministre flamande des Affaires intérieures, Liesbeth Homans, juge inutile une concertation avec le gouvernement fédéral sur la modification décrétale qu'elle prépare pour mettre un terme au carrousel maïoral de Linkebeek, a-t-elle indiqué en réponse à une question écrite d'un député du Vlaams Belang. Malgré son résultat aux élections locales de 2012, le gouvernement flamand a persisté dans son refus de nommer Damien Thiéry (MR) au maïorat de cette commune à facilités de la périphérie bruxelloise. L'intéressé a plaidé sa cause devant le Conseil d'Etat, en vertu de la nouvelle procédure de désignation des bourgmestres des 6 communes à facilités de la périphérie mise en place par la 6e réforme de l'Etat, mais il a perdu.
Depuis lors, le conseil communal de Linkebeek a tout de même proposé par deux fois la nomination de M. Thiéry au gouvernement flamand qui l'a toujours refusée. Le motif demeure le même: le non-respect de la circulaire Peeters sur l'emploi des langues lors de l'envoi des convocations électorales, que le gouvernement flamand considère comme une violation des lois linguistiques.
Pour mettre fin à ce carrousel, Mme Homans (N-VA) a annoncé le 14 juillet qu'elle enverrait un commissaire du gouvernement à Linkebeek lors du prochain conseil communal pour vérifier si la présentation d'un candidat-bourgmestre a été valablement déposée cette fois-ci. Une séance du conseil est prévue le 7 septembre.
La ministre veut également modifier le décret flamand pour faire en sorte qu'un candidat dont la nomination a été refusée ne puisse plus être bourgmestre faisant fonction, en plus de ne pouvoir être présenté une nouvelle fois par le conseil communal. Son cabinet étudie une proposition de l'administration sur ce point. Une concertation avec le fédéral ne serait pas nécessaire, selon Mme Homans, puisque la règle s'appliquerait à toute la Région flamande et non aux seules communes à facilités.
"Si on en arrive à une telle extrémité, c'est un pas de plus vers un grave problème. Modifier une loi pour empêcher une personne d'exercer une fonction, ce n'est plus anti-démocratique, c'est totalitaire. Tout le gouvernement flamand doit être d'accord sur ce point qui peut avoir des retombées au niveau fédéral", a averti le député fédéral et bourgmestre non nommé Damien Thiéry.

M. Thiéry étudie par ailleurs avec ses conseils et l'appui du MR les recours possibles contre l'envoi d'un commissaire du gouvernement. Tout dépendra du mandat de celui-ci. S'il assiste au conseil communal et se borne à constater un problème dans l'acte de présentation du conseil communal, sa présence ne devrait pas poser de problème. Il en sera autrement s'il s'immisce dans la gestion de la commune en prenant, par exemple, la place d'un échevin ou du bourgmestre.

mercredi 15 juillet 2015

Dictature flamingante.

Liesbeth Homans envoie un commissaire de gouvernement à Linkebeek

14/07/15 à 15:17 - Mise à jour à 18:25
Source : Belga

La ministre flamande des Affaires intérieures, Liesbeth Homans, a mis mardi à exécution sa menace de dépêcher un commissaire de gouvernement dans la commune à facilités de Linkebeek (sud de Bruxelles), pour vérifier lors du prochain conseil communal si la présentation d'un candidat-bourgmestre a été valablement déposée.
Liesbeth Homans envoie un commissaire de gouvernement à Linkebeek
© Image Globe / NICOLAS MAETERLINCK

Le conseil communal avait confirmé il y a quelques jours la décision du 4 mai de désigner Damien Thiéry (MR) comme bourgmestre faisant fonction. Mme Homans avait toutefois demandé de désigner un nouveau bourgmestre et, en attendant, de proposer un autre bourgmestre faisant fonction.
Depuis les élections communales de 2012, le gouvernement flamand a déjà refusé par deux fois la nomination de M. Thiéry au poste de bourgmestre de Linkebeek, pour infractions aux lois linguistiques.

Mme Homans envisageait deux solutions au problème: une modification du décret flamand sur les communes ou l'envoi d'un commissaire du gouvernement. Vu l'absence de consensus dans la majorité régionale (N-VA, CD&V, Open Vld) pour modifier le décret, c'est la deuxième solution qui a prévalu.

La ministre N-VA rappelle que le refus gouvernemental de nommer Damien Thiéry a été suivi à deux reprises par le Conseil d'Etat, réuni en assemblée générale bilingue.
Mais pour le MR, cela ne remet pas en question le soutien du parti au bourgmestre non-nommé "dans toutes les démarches juridiques qu'il jugera opportun d'entreprendre", ont indiqué les réformateurs dans un communiqué.

"Le MR regrette cette décision unilatérale du gouvernement flamand et tient à exprimer sa solidarité avec Damien Thiéry. Linkebeek est une commune remarquablement gérée. Aucun grief ne peut être fait à son bourgmestre quant à la gestion de sa commune. Pour rappel, il a été démocratiquement et très confortablement élu à deux reprises en 2006 et 2012", note le parti, qui a accueilli M. Thiéry sur ses listes fin 2013, en provenance du FDF.

Pour le parti d'Olivier Maingain, c'est bien le MR que la N-VA met "échec et mat". "En imposant un coup de force à Linkebeek au mépris de la démocratie, la N-VA montre bien qu'elle n'a jamais mis le communautaire 'au frigo'", affirme le FDF à l'adresse du Premier ministre Charles Michel (MR), en coalition au fédéral avec la N-VA.
"L'envoi d'un commissaire du gouvernement flamand est une humiliation de plus pour Damien Thiery et ses nouveaux amis politiques".

Le parti amarante répète sa revendication d'un élargissement de Bruxelles, seule solution à ses yeux pour apporter la paix communautaire dans les communes à facilités et le respect des droits individuels, sans distinction de langue.

lundi 11 mai 2015

Comme s'il fallait encore le démontrer, Bruxelles est francophone à plus de 90%

Les dernières données disponibles sur la taxe régionale confirment la répartition linguistique.

Si le recensement linguistique n'est plus possible en Belgique, on peut toutefois connaître la proportion de francophones et néerlandophones dans la capitale, via des moyens détournés comme des questions parlementaires.
Selon des informations administratives provenant de la taxe régionale et de l'Office national des pensions, on constate que Bruxelles est à 90% francophone, lit-on lundi dans Le Soir.
Quand on prend le nombre de dossiers de pensions traités en français et en néerlandais à Bruxelles, on obtient seulement 8,65% de dossiers traités en néerlandais en 2010, 7,13% en 2011 et 7,43% en 2012. Soit plus de 90% des demandes émanant de francophones.
Pour la taxe régionale, il apparaît que 93,1% des chefs de ménage étaient enregistrés en français en 2013 et 93,29% en 2014.


vendredi 1 mai 2015

Uplace (flamand) torpille Neo (bruxellois) qui est une menace pour son projet de drainer l'argent de Bruxelles dans la poches flamandes.





La Flandre se ruine-t-elle pour Bruxelles ?

Bruxelles cosmopolite et qui reste désespérément francophone !!!
Les flamands ont décidé que Bruxelles serait leur capitale sans demander l'avis des bruxellois. Les flamingants portent en eux l'ADN de la dictature.
Nous n'allons pas renoncer à notre langue et culture au profit d'un sabir local et une mentalité de frustrés.





Belspo ; le meurtre était prémédité. Les flamingants de la N-VA détruisent systématiquement ce qui est solidement belge.

Vous apprécierez le côté sournois des manœuvres flamingantes pour détruire un fleuron belge qui est nettement au dessus des frustrations linguistiques et culturelles des membres de la N-VA !